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L'impact De La Dette Exterieure Et La Croissance Economique Au Maroc

Mémoire : L'impact De La Dette Exterieure Et La Croissance Economique Au Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2013  •  528 Mots (3 Pages)  •  1 059 Vues

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Les autorités monétaires et leurs réserves de change[modifier]

Dans un régime de change fixe, les autorités monétaires s'engagent à assurer la conversion de la monnaie à un taux de change défini. Elles disposent pour cela de réserves de change.

Mais si ces réserves ne suffisent pas, le taux de change n'est plus tenable. Les autorités monétaires pratiquent alors des dévaluations à titre préventif, pour éviter de perdre toutes leurs réserves de change. Le cas s'est produit à maintes reprises après la création du système monétaire européen, qui a coïncidé avec celle des eurodollars et le choc pétrolier de 1974, générant une forte spéculation sur les monnaies, qui a redoublé après le choc pétrolier de 1980 puis la réunification allemande de 1990.

La dévaluation peut avoir un autre motif: servir la politique économique pour relancer la croissance économique, par la relance des exportations et le rééquilibrage de la balance commerciale (cf. Effets).

Effets de la dévaluation[modifier]

La dévaluation vise à augmenter la compétitivité économique, en rétablissant un équilibre, par une correction du déséquilibre étant apparu (déficit commercial). Les effets prévisibles sont de deux natures :

Dans un premier temps, la baisse de la valeur de la monnaie nationale fait augmenter le prix et la valeur des importations, effectuées dans d'autres monnaies. Cet "effet prix" dégrade la balance commerciale. Le pétrole, importé en dollars, y pèsera par exemple plus lourd. Les dernières dévaluations du franc ont eu lieu juste après le choc pétrolier du début des années 1980, qui avait mis le feu au système monétaire européen.

A moyen terme, c'est l'"effet volume", qui joue : la baisse des prix des produits exportés par le pays permet d'augmenter les quantités vendues à l'étranger, tandis que la hausse du prix des importations incite à importer moins de produits de l'étranger, sauf s'il s'agit de consommations difficiles à diminuer, par exemple les matières premières stratégiques (uranium, etc...).

Ces effets contradictoires sont résumés dans la courbe en J : la dévaluation cause d'abord une brève dégradation de la balance commerciale (effet prix, dans la partie gauche du J), avant de permettre une amélioration d'une plus grande ampleur (effet volume, dans la partie droite du J).

Sur le plan financier, la dévaluation pénalise les investisseurs étrangers qui détiennent des emprunts publics et des actions. Historiquement, ils s'en sont toujours méfiés.

Le risque de cercle vicieux[modifier]

Le risque de cercle vicieux se concrétise si un pays dévaluant sa monnaie, qui voit la balance commerciale se détériorer (l'effet prix de la partie gauche de la lettre J), fait preuve d'impatience et décide de dévaluer une nouvelle fois sans attendre l'effet volume de la partie droite de la courbe en J. Il court alors le risque d'enchaîner les dégradations de sa balance commerciale.

Le risque de cercle vicieux est plus élevé en période de forte inflation causée par un triplement ou quadruplement du prix du pétrole, comme ce fut le cas après les chocs pétroliers

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