L'electeur

Le vote

• Elément central du jeu politique contemporain, effet direct la sélection des dirigeants et des représentants.

• Mécanisme symbolique d’inclusion et d’exclusion des citoyens + reconnaissance appartenance communauté + mécanisme de légitimation du pouvoir

• Emblème suprême de la démocratie contemporaine. Il a restructuré le fonctionnement de la vie politique et de ses institutions.

• Passage septennat/quinquennat → a modifié le comportement de la classe politique. Importance élection présidentielle.

• La socio s’intéresse au comportement de l’électeur (échelon microsociologique), met prend en considération le cadre institutionnel (cadre du vote).

Les modes de scrutin

• Influencent fortement le vote

• Majoritaire : réduction choix politique autour de grands partis, petits partis défavorisés → majorité gouvernementale.

• Proportionnel : favorise la représentativité des groupes partisans.

• Scrutin uninominal (GB) : bipolarise la vie politique

Les types d’élections

• Comportement différent : élection locale, nationale, européenne

• Forte participation aux élections nationales, très forte participation élections locales

• Election nationale → le choix se fait en fonction de l’orientation politique, programmes, individus.

• Election locale → enjeux locaux + nationaux

• Election européenne → abstention élevée. Vote sur le traité constitutionnel européen → exception car référendum.

• Diversité des pratiques, mais en réalité assez forte démobilisation électorale.

L’importance de l’offre politique

• Partis politiques → machines à sélectionner des hommes politiques.

• Derrière le vote → dimension élective

• Opposition approche individualistes, approches holistes du vote. On ne peut pas interpréter le comportement de l’électeur si on ne prend pas en compte à la fois des intérêts individuels et des intérêts collectifs.

I. Les analyses écologiques du vote

• Ecologie → analyse d’un milieu particulier et la façon dont les différentes composantes de cet écosystème s’influencent entre elles.

• Analyse géographique du vote → s’intéresse à la façon dont on peut observer des responsabilités politiques.

• Siegfried observe qu’il y a deux zones géographiques sur lesquelles les comportements politiques sont distincts.

→ Au nord de la Vendée dans ce que l’on appelle le bocage granitique à plutôt un vote à droite.

→ Au sud dans les plaines calcaires on a majoritairement un vote de gauche.

Il va reprendre cette analyse et va dire « le calcaire vote à gauche et le granite vote à droite ».

• Siegfried va identifier 4 variables pour expliquer ce qui est une observation :

→ La première c’est le type d’habitat. Autrement dit la forme de la propriété, la structure foncière. Ce que l’on observe, c’est qu’au nord de la Vendée on a plutôt de grande propriété foncière alors qu’au Sud on a d’avantage des petites habitations.

→ La seconde variable est la stratification sociale, l’appartenance sociale. L’éco système, le rapport à la culture de la terre qui ne permet pas le même rendement et donc le même habitat va conduire à une stratification sociale au nord et au Sud de la Vendée.

→ La troisième variable est le critère religieux comme forme de cohésion, d’unité avec une appartenance plus forte au nord qu’au sud.

→ La dernière variable est l’homogénéité des communautés, et les degrés d’inclusion ou d’exclusion de ces communautés. Selon que l’on va appartenir à une communauté homogène ou hétérogène et qui va inclure les individus selon les catégories sociales on va se sentir inclus ou as dans le projet politique de ces communautés.

A partir de ces 4 variables, Siegfried va expliquer les comportements politiques des individus.

• Analyse encore présente aujourd’hui → vote de ghetto et à l’inverse vote de quartier aisé « gated communities ».

• Critère important → sentiment appartenance à une élite ou à une minorité. Abstention communautés populaire = rejet du vote massif.

II. Des analyses sociologies

• Privilégient les facteurs collectifs sur les facteurs individuels

• Analyses qui vont insister sur la position sociale des individus. Ces modèles insistent sur des variables lourdes qui influencent de manière importante le comportement électoral.

• Analyses se sont développées dans les années 40 aux Etats-Unis. On va étudier deux modèles : les modèles de Columbia et de Michigan.

• Le Modèle de Columbia c’est un modèle déterministe mené par 2 chercheurs : Lazarsfeld et Berenson en 1944. Dans un ouvrage nommé « The people choice ». Ils vont identifier 3 variables d’explication du vote :

→ Le lieu de résidence

→ La classe sociale

→ La religion

Ce qu’ont observé les deux chercheurs c’est

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