L'éthique Protestante (WEBER)

L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme :

Weber veut caractériser « la modernisation de la société de la vielle Europe. » Il veut comprendre l’émergence / le dév de la société moderne européenne. Il estime que la religion a determiné la conduite de vie rationnelle -> prémisse esprit du capitalisme. Il va comparer les religion selon 2 critères :

- Elimination de la magie dans la religion.

- Conduite méthodique de la vie comme voie de salut.

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I) Confession et stratification sociale :

Liaison très forte entre le protestantisme et le capitalisme moderne. Weber fait 3 ppaux constats à partir de statistiques établis en ALL :

- Principaux détenteurs de capitaux et chefs d’E, le personnel technique et commercial, les représentants des couches supérieures de la main d’œuvre = protestants pour la majorité.

- Ces derniers possèdent des dispositions spéciales pr le rationalisme économique.[ on ne retrouve pas les catho dans les mêmes activités, mais + dans l’artisanat.]

- Le calvinisme paraît avoir exercé l’action la + forte, la confession réformée -> dev de l’esprit capitaliste.

II) L’esprit du capitalisme :

1) Esprit du capitalisme : augmentation du capital comme fin qui détermine les comportements / devoirs des capitalistes. Donc le dev du capitalisme exige non seulement des formes d’org spécifiques mais aussi des comportements rationnels adaptés à ces formes.

Mentalité capitaliste illustrée dans le sermon de BF ‘ Souviens toi que le temps c’est de l’argent’, ‘souviens toi que le crédit c’est de l’argent.’ Ce sermon = idéal type de l’esprit du capitalisme. Morale sous-jacente -> devoir de chacun = hausse de son kal. Mais le + important : ce sermon semble délivrer un ETHOS , une manière d’agir, de penser, qui domine une société. Tout manquement à la règle paraît pour BF comme un oubli du devoir et non une simple erreur. Ce sermon relève alors de maximes éthiques, dépassant la stricte pensée utilitariste.

2) Le protestantisme et donc l’esprit du capitalisme ont permis de lutter contre ‘cette façon de se comporter et réagir aux situations nouvelles, qu’on appelle tradition’.

Weber, pour montrer spécificité de l’esprit capitaliste le compare à l’esprit traditionnel qui existait au MA.

Traditionalisme : L’homme ne désire pas par nature gagner de l’argent, il veut juste vivre selon ses habitudes et gagner autant d’argent qu’il lui faut pour cela. Le capitalisme s’est souvent heurté à l’époque précapitaliste et les résistances qu’elle montrait. Ainsi, le gain forcené soumis à aucune normes, ainsi que la fièvre d’acquisition et la piraterie, ont existé à toutes les époques mais n’ont rien à voir avec l’esprit du K car ils sont dénués de toute éthique. Par conséquent, pour Weber, le capitalisme est la mise en œuvre du travail au service d’une org rationnelle pour fournir des biens matériels aux H. L’époque précapitaliste ne présente pas une utilisation rationnelle du K dans le cadre d’E qui structure les acs éco.

Le capitalisme va donc se dresser contre le traditionalisme. Il va y avoir le dévouement à la vocation de gagner de l’argent. -> Enrichissement comme fin en soi auquel les H sont astreints par vocation. Le calvinisme va permettre aux H de se libérer du traditionalisme en insistant sur l’idée de besogne et de dévouement dans son travail. Il y a une rupture avec les idées préconçues ; acquérir de l’argent en évitant toute jouissance.

3) La notion de Beruf chez Luther :

Beruf : en allemand, tâche assignée par Dieu ou encore accomplissement du devoir dans les affaires temporelles. Ce terme va très vite se répandre dans le langage courant des peuples protestants. Il correspond à un produit de la réforme, une idée nouvelle. [que ce devoir s’accomplissent dans les affaires temporelles.] Transformation dans le mode de pensée : ê agréable à Dieu, ce n’est plus mener une vie de moine, mais d’accomplir dans le monde des devoirs qui correspond à la place que Dieu a assigné à l’ind dans la société : c’est sa vocation. De là, découle l’idée de ‘profession vocation’. Cet accomplissement se trouve être la volonté de Dieu.

Mais Weber voit tjrs une marque de traditionalisme ds la pensée Luthérienne puisqu’elle soumet l’homme à des conditions d’existence données car il doit toujours rester dans l’état et la profession où Dieu l’a placé. Il faut donc rechercher ailleurs le rapport entre l’éthique protestante et l’esprit du K. Weber va montrer qu’il a une attraction mutuelle entre ces 2 éléments mais souligne le caractère non voulu, il n’y a pas de rapport instrumental. Autrement dit, l’ascétisme puritain pas crée pour soutenir l’esprit du capitalisme / le but des réformateurs n’est pas l’éveil de l’esprit du capitalisme -> seulement la manière dont on accède au salut des âmes. Il insiste fortement sur le caractère non voulu des conséquences de l’œuvre des réformateurs sur le dév de l’esprit du capitalisme. Les buts éthiques, manifs pratiques de ces derniers = purement religieux.

III) L’éthique de la besogne dans le protestantisme ascétique

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