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Faire Face A La Crise

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Par   •  18 Septembre 2012  •  9 382 Mots (38 Pages)  •  1 128 Vues

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Manuel de

préparation

aux situations

d’urgence

2ème édition - juillet 2005

|mercutio

Manuel de Préparation aux Situations d'Urgence

- Toujours prêt.

Pour ne pas subir les évènements imprévus, qu’ils soient anodins ou catastrophiques, il est

nécessaire de se préparer. Cette préparation doit suivre plusieurs axes, dans l’ordre décroissant

d’importance :

- l’aspect mental et psychologique (vouloir surmonter l’événement),

- l’aspect technique (détenir un minimum de capacités manuelles et de conception),

- l’aspect physique (surtout au niveau de l’endurance)

- et enfin le matériel.

Dans le domaine de la préparation, chacun doit faire comme il l’entend. Il n'y a pas un modèle

applicable à toutes les situations, mais une multitude de cas particuliers, correspondant à votre

expérience. Les orientations générales et les conseils précis que nous vous proposons dans ce

livret sont à adapter à votre cas particulier. Notre expérience se base sur quelques années passées

en Afrique, une pratique du scoutisme et les échanges avec les nombreux survivalistes que

comptent notre famille (et marginalement notre expérience militaire). Tout ce qui sera décrit a

déjà été appliqué, ou l’est encore aujourd’hui, dans des situations réelles et quotidiennes.

Nous allons surtout nous orienter vers le matériel indispensable qui sera utilisé au quotidien

comme en situation d’urgence. Il suffit d’un rien pour se retrouver dans une situation

désagréable (crever un pneu loin de tout au milieu de la nuit), hostile (émeutes, persécution

judiciaire) ou cataclysmique (attentat, accident NBC, tremblement de terre, tempête, accident

de transport, inondation, incendie…).

Il est important de comprendre que le matériel ne vient pas remplacer la technique. Et la

technique ne peut jamais remplacer le sang-froid. En partant du principe que le pire est toujours

sûr, nous sommes certains de ne pas être déçus. Nous sommes habitués à un très haut niveau de

confort (eau chaude, nourriture abondante sinon de qualité, transports…). Si la situation que vous

vivez tourne à la catastrophe, le confort minimal et rustique apporté par votre prévoyance et votre

matériel sera indispensable pour sauvegarder le moral et ne pas dépérir.

Le matériel que nous avons choisi obéit à deux tendances : la polyvalence et la redondance.

Il est important de ne jamais se retrouver pris au dépourvu. De plus, vous pouvez vous retrouver

amené à coopérer avec d’autres personnes, et il peut être utile de leur fournir des outils pour que

le groupe soit efficace (sans parler des possibilités de troc qui peuvent être fructueuses). Les

seules limites à cette logique sont l’encombrement et le budget.

I. les différents besoins

Il est nécessaire tout d’abord de bien séparer ce qui dépend de la nécessité physiologique et ce

qui dépend du confort. L’être humain à besoin de respirer, de s’hydrater, il a besoin de dormir, il a

besoin de manger. Ces quatre besoins absolus satisfaits, tout le reste en découle et les autres

nécessités organiques et psychologiques peuvent prendre leur rang.

Le problème de l’air est sans doute le plus compliqué à résoudre, dans la mesure où nous

n’avons que de maigres pis-aller à l’éventualité d’une disparition locale (pollution, bombe

isobarique, incendie, noyade) ou totale (…) de l’atmosphère. Plantes vertes, réserves d’oxygène

(dangereux, coûteux, lourd), masques à gaz… Nous n’avons pas de solution toute faite.

Parce que nous avons besoin de boire, il faudra toujours veiller à disposer d’une source d’eau à

proximité. Cette eau potable sera attribuée prioritairement à l’hydratation.

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Parce que nous avons besoin de dormir, il faudra s’abriter (du froid, de la chaleur, des

prédateurs…). Cela implique soit d’avoir un abri, soit d’être capable de s’en confectionner un.

Parce que nous avons besoin de manger, il faudra être capable de trouver de la nourriture.

Voilà donc nos priorités. Nous allons tenter de les résoudre.

II. Le matériel à porter sur soi

A. La base

Nous entendons par là les outils dont nous pouvons disposer en permanence, dont nous ne nous

séparons jamais, qu’ils soient dans une poche ou dans un étui.

1. Le couteau. C’est la base. Le couteau, bien manipulé, est un outil qui permettra de répondre

à la plupart des nécessités quotidiennes (ouvrir son courrier, couper des aliments, etc.) ainsi qu’à

toutes les situations exceptionnelles (légitime défense, création d’outils en bois, feu, bricolage…).

Il sera donc robuste, de bonne qualité, relativement léger et peu

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