En quoi l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes associés à l’organisation scientifique du travail (Taylor) et à l’administration classique (Fayol)?
Note de Recherches : En quoi l’entreprise SEMCO remet en question les principaux principes associés à l’organisation scientifique du travail (Taylor) et à l’administration classique (Fayol)?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jebe • 7 Mars 2014 • 1 471 Mots (6 Pages) • 1 330 Vues
Question 1
Il est possible d’affirmer que Les Assurances Sécuriplus applique, ou du moins est influencé, par l’Organisation scientifique du travail (OST) lorsque nous considérons certains des grands principes de celui-ci.
Le premier de ces principes que nous pouvons retrouver chez Sécuriplus est celui de l’analyse et de la décomposition des tâches. Dans un premier temps, la compagnie est elle-même diviser en trois services distincts, afin de répondre plus adéquatement au besoin de leurs clients et produits respectifs. De plus, « [...] elles étaient gérées comme des entités virtuellement indépendantes. Chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau. » (p.2). Cela est une décomposition de chaque service selon le produit/client qu’il desserve. En théorie, cela permet à chacune de ces équipes d’être plus efficaces, vu qu’ils sont des équipes spécialisées au lieu de généraliste. Par exemple, le département de vente de la division d’assurance vie n’a seulement qu’à se préoccuper des services d’assurances-vie, laissant la vente des services d’assurance-accident à la division industrielle.
Une autre tâche majeure qui est décomposée chez Sécuriplus est celle du tri de la poste. Le tri de la poste est divisé en deux étapes majeures. La première est celle du tri selon le service destinataire. Par la suite, le service effectuent un second tri, dans l’exemple du service des réclamations le tri s’effectue selon trois types possibles de réclamations. L’avantage gagné par cette approche est que la personne effectuant le premier tri ne requiert aucune connaissance sur les réclamations. Tel que décrit, cette rationalisation du travail à effectuer mène forcement à « [...] déposséder le travailleur de toute intelligence ou de tout savoir ou savoir-faire particulier pour en faire un quasi-automate. » (p.38). Donc, nous pouvons supposer que ce poste pourrait être occupé par un individu ayant très peu de connaissances et d’expériences.
Nous retrouvons aussi le principe de formation et de suivi chez Sécuriplus. Sans commenter sur la justesse des mesures en place, nous pouvons constater l’existence d’un contrôle de qualité, soit l’évaluation des erreurs de traitements. Nous avons aussi connaissance d’une formation interne qui avait été donnée aux commis aux réclamations, soit un cours de saisie de données. Ce type d’investissement dans les ressources humaines fait partie des principes de l’OST.
Le cas mentionne aussi du matériel de formation qui serait fourni aux employées afin de les appuyer dans leurs tâches. Ceci, combiner avec les dix heures de formation qui avaient été accordées lors de l’intégration d’un nouveau système, démontre qu’une certaine mesure de formation continu est offert aux commis chez Sécuriplus.
Le dernier principe de l’OST présent chez Sécuriplus est celui de la division entre la direction et l’exécution. Nous pouvons noter cette division dans l’organigramme de l’entreprise (figure 1 à la page 2 du cas). La compagnie étant, à la base, en divisions, nous retrouvons au sein de chacun une équipe de direction indépendante. Chacune de ces équipes de direction ont leur équipe d’exécution, composer d’une équipe administrative et de vente.
Cependant, il n’est pas possible de déterminer avec justesse, selon l’information fournie dans cette étude de cas, si Sécuriplus applique les principes de salaire proportionnel aux rendements, ainsi que de sélection de l’individu le plus apte.
Question 2
L’entreprise Les assurances Sécuriplus semble parfois respecter les principes d’organisations de Fayol, mais à plusieurs instances du cas présent, ces principes d’ordre structurel des auteurs classiques sont enfreint.
L’un des principes selon Fayol est un que nous retrouvons aussi dans l’organisation scientifique du travail (OST), soit celui de la division du travail. Tel que le Fordisme et le Taylorisme, l’on recherche à augmenter la productivité des employés en les spécialisant. « La division du travail permet de produire davantage, avec des efforts comparables. » (p.40). Donc, tel que décrit dans la réponse à la première question, nous pouvons retrouver chez Sécuriplus plusieurs formes de la division du travail, soit dans la division de l’entreprise en services distincts, ainsi que la division du travail à l’intérieur de ces divisions. Par exemple, certains commis répondent aux réclamations médicales tandis que d’autre répondre uniquement aux réclamations des soins dentaires.
L’autre principe de Fayol qui est respecté est, selon l’organigramme de la division médicale , celui de l’unité de commandement. Lorsque nous regardons l’organigramme, nous pouvons voir que le directeur du service, Jean Blanchette, répond qu’à une seule personne, soit le directeur
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