Efficience Des Marchés Financiers: cadre conceptuel
Recherche de Documents : Efficience Des Marchés Financiers: cadre conceptuel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Février 2014 • 3 922 Mots (16 Pages) • 1 290 Vues
Introduction
Chapitre I : Cadre conceptuel
I-1 : Définitions de l’efficience des marchés
I-2 : La valeur fondamentale
I-3 : Les trois dimensions de l’efficience
Chapitre II : Les hypothèses d’un marché financier efficient
II-1 : L’incorporation de l’information nouvelle dans le cours de l’action
II-2 : L’incorporation instantanée et complète
II-3 : La rationalité des anticipations
Chapitre III : La théorie du marché informationnellement efficient
III-1 : L'analyse technique
III-2 : L’analyse fondamentale
Chapitre IV : Les conséquences des hypothèses du marché efficient
IV-1 : L’existence d’un marché efficient implique des variations aléatoires des cours
IV-2 : L’existence d’un marché efficient implique la détermination d’un cours unique à partir d’un ensemble donné d’informations
IV-3 : L’existence d’un marché efficient a une incidence sur les possibilités de gain
Chapitre V : Les trois formes de l’efficience informationnelle
V-1 : La forme faible et les tests de prévisibilité des rentabilités
V-2 : La forme semi-forte et les tests d’études événementielles
V-3 : La forme forte et les tests sur l’information privée
Conclusion
Bibliographie
Eugene Fama a été le plus souvent associé à la théorie de l’efficience informationnelle des marchés financiers.
La théorie de l’efficience informationnelle constitue le noyau dur de la théorie financière moderne. Au fondement de la théorie de l’efficience, se trouve l’hypothèse selon la quelle les titres possèdent une ‘’vraie‘’ valeur, appelée ‘’valeur fondamentale‘’ qui se base sur les flux futurs et que les investisseurs doivent les anticiper sur la base de l’information disponible de façon optimale, c’est-à-dire que le principe de rationalité est vérifié.
Cette hypothèse d’efficience informationnelle, dont la rationalité des investisseurs est une condition nécessaire, stipule ainsi que le prix observé sur le marché reflète au mieux la valeur fondamentale.
Or, depuis les années 2000, les crises financières et, en particulier, les crises boursières se sont multipliées. De telles crises ne sont cependant pas nouvelles, et l’histoire est marquée par de nombreux épisodes catastrophiques. Ces crises raniment de façon continue le débat sur l’efficience informationnelle des marchés.
Donc, le point le plus important est de savoir si oui ou non le marché fixe les prix qui reflètent valeur fondamentale, c’est-à-dire la ‘’vraie‘’ valeur des entreprises ? Et le marché fixe les prix d’une manière telle que ces derniers puissent constituer des signaux suffisamment crédibles pour orienter les décisions économiques fondamentales ? Autrement dit, le marché financier est-il réellement efficient ou non ?
I-1 : Définitions de l’efficience des marchés
La première véritables définition de l’efficience des marchés a été donnée par Fama [1970] : ‘’les marchés sont efficients, si les prix des actifs reflètent immédiatement toute l’information disponible‘’. Jensen [1978] propose une définition plus adéquate et qui a été repris par Fama en [1991] : ‘’sur un marché efficient les cours reflètent les informations jusqu’au point où les gains supplémentaires tirés d’une exploitation de l’information sont juste égaux aux coûts supplémentaires à mettre en œuvre‘’, aussi Fama ajoute que ‘’sur un marché efficient, les cours ne coïncident pas forcément à chaque instant avec la valeur fondamentale‘’.
La définition académique stipule qu’un marché efficient peut être défini comme étant : ‘’un marché dans lequel l’information nouvelle est incorporée instantanément et complètement dans le cours des actions. Dans un tel marché, il est impossible de prévoir les rentabilités futures, et un titre financier est à tout moment à son prix. Un tel marché est également appelé marché à l'équilibre ou marché parfait ‘’
I-2 : La valeur fondamentale
La valeur fondamentale d’un titre est définie comme le flux de revenus futurs auquel il donne droit. Dans le cas des actions, de tels revenus sont constitués des dividendes distribués par l’entreprise émettrice. La valeur fondamentale d’une action est donc égale à la valeur actualisée du flux des dividendes distribués. Bien entendu, les dividendes futurs sont inconnus. Les investisseurs doivent en conséquence les anticiper sur la base des informations dont ils disposent. À cet égard, on suppose que les individus utilisent l’information de façon optimale, c’est-à-dire qu’ils font des anticipations rationnelles.
I-3 : Les trois dimensions de l’efficience
Pour le marché financier, l’efficience fonctionnelle ou allocationnelle suppose qu’il réponde de manière satisfaisant eaux besoins de l’économie: pour l’essentiel, le transfert des ressources dans le temps et leur allocation optimale vers les emplois les plus productifs, la mutualisation des risques et leur allocation optimale en fonction des préférences des agents.
Et pour que le marché financier puisse jouer son rôle efficacement, il faudrait bien qu’il y avoir une organisation du système de transactions. Celui-ci fit dit opérationnellement efficient si les intermédiaires (courtiers, teneurs de marché, etc.) ne peuvent réaliser des profits anormaux et par conséquence ne peuvent réaliser que des profits strictement concurrentiels, dans ce cas on parle de l’efficience opérationnelle ou ce qu’on appelle depuis peu
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