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ECO3003 TN1

Étude de cas : ECO3003 TN1. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Décembre 2015  •  Étude de cas  •  1 971 Mots (8 Pages)  •  1 253 Vues

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Introduction

L’économie est une science comme une autre ou plusieurs spécialistes entreprennent de nombreuses études pour mieux comprendre son fonctionnement. L’économie du travail est l’une des sous-disciplines de cette science. Plusieurs études sur cette sous-discipline ont été effectuées dans les dernières décennies pour déterminer les différentes lacunes et les difficultés que le marché du travail peut apporter aux nombreux travailleurs. Il est évident que ce n’est pas tous les types de travailleurs qui font face aux mêmes difficultés et aux mêmes contraintes. Nous allons donc dans ce travail déterminer les principales difficultés et contraintes que les femmes travailleuses canadiennes doivent confrontées sur le marché du travail. Dans les prochains paragraphes, nous allons discuter des différents facteurs pouvant contribuer aux difficultés et contraintes vécues par les femmes, soit les problèmes de conciliation travail-famille, les emplois atypiques et les conditions de rémunération pour les femmes travaillant sur le marché du travail.

Développement

Premièrement, nous allons discuter de la conciliation travail-famille qui peut entraîner des situations assez difficiles pour les différentes pour les femmes canadiennes. Il est possible de définir la conciliation travail-famille comme suit : « […] recherche de l’équilibre entre les exigences et les responsabilités liées à la vie professionnelle et à la vie familiale. »1 Il est donc possible d’affirmer que la conciliation travail-famille englobe énormément de situations. Pour amorcer cette analyse, nous allons discuter de la répartition des tâches personnelles dans les familles ainsi que les conséquences et impacts d’une mauvaise conciliation travail-famille sur les femmes. Pour débuter, il est possible d’affirmer que les femmes sont beaucoup plus portées à prodiguer des soins informels (travaux ménagers, soins aux enfants, achats et services, soins personnels, éducation, bénévolat et organisation) à leurs proches, enfants ou parents. En effet, il est possible d’appuyer ces propos avec une recherche de l’Institut de la statistique du Québec menée en 20093. Dans cette recherche, il est possible de voir que dans l’ensemble des soins informels mentionné ci-haut, les femmes y passaient toujours plus de temps que les hommes en 2005. Bref, en plus d’être plus présentes sur le marché du travail qu’avant, elles s’occupent toujours de plus de soins informels en comparaison avec les hommes. De plus, il est possible de lire dans le manuel de l’Économie du travail de Tremblay ceci : « En 1996, les femmes représentaient 61 % des pourvoyeurs de soins informels au Canada; parmi celles-ci, le deux tiers étaient également sur le marché du travail rémunéré. »2 Cette statistique démontre bien comment les travailleuses canadiennes ont une liste de tâches beaucoup plus importantes que les hommes ou les femmes qui ne travaillent pas. Cela est complètement logique puisqu’elles ont plus de responsabilités lorsqu’on additionne celles personnelles et celles professionnelles. Par contre, ce nombre important de tâches formelles et informelles amène un lot important de difficulté et de contraintes auxquelles les femmes doivent répondre le mieux possible.

Plusieurs conséquences négatives peuvent être entraînées par une mauvaise conciliation travail-famille et ainsi affecter les femmes travailleuses. Parmi ces difficultés et ces contraintes, il est possible d’y retrouver l’augmentation du stress général. En effet, il existe un grand nombre des stresseurs différents qui s’appliquent selon les situations personnelles. Il est possible de lire ceci dans le manuel de conciliation emploi-famille de Tremblay : « L’individu rongé par le stress a un impact négatif sur son entourage sur le plan émotionnel, mais a aussi tendance à adopter des comportements nuisibles à sa santé, par exemple, en négligeant son alimentation et en augmentant sa consommation de produits tels que la cigarette, l’alcool ou la drogue. »3 De plus, il est possible voir une diminution de la productivité autant dans la sphère personnelle que dans la sphère professionnelle lors d’une mauvaise conciliation entre le travail et la famille chez les travailleuses. Cela peut entraîner des risques pour la sécurité d’emploi et financières des travailleuses qui n’ont pas toujours un conjoint pour les épauler telle que les familles monoparentales. Une autre difficulté est l’absentéisme au travail. Cette difficulté est à double tranchant puisqu’elle peut entraîner une diminution de salaire et l’augmentation du sentiment de stress. Dans une étude de Statistique Canada en 2011, il est possible de voir qu’en 2010 la fréquence de l’absentéisme était beaucoup plus élevée chez les femmes que les hommes, soit 10,4% versus 6,7% 4. Donc, il est possible d’affirmer que la situation des femmes sur le marché du travail affecte considérablement plus leur présence au travail. Le sentiment de manque de temps est également assez fréquent dans les nombreuses enquêtes sur la conciliation travail-famille. En effet, il est possible de lire ceci dans le manuel de Tremblay, Conciliation emploi-famille et temps sociaux : « Les femmes se sentent davantage tendues à cause du manque de temps et consacrent davantage de temps que les hommes au travail non rémunéré. »3 La fatigue intense est une contrainte avec laquelle les femmes doivent concilier pratiquement tous les jours. Elles doivent réussir à accomplir l’ensemble de leurs tâches avec une fatigue intense. Bref, la conciliation travail-famille doit être équilibrée sinon les difficultés et contraintes qu’elle entraîne sur les femmes travailleuses sont considérables.

Deuxièmement, nous allons discuter de la présence des emplois atypiques chez les travailleuses et les conséquences que cela peut engendrer pour celles-ci. Il est possible de définir le travail atypique comme suit : « Tout travail qui n’est pas exercé à plein temps et de manière permanente. Il comprend le travail à temps partiel, du soir et le week-end, à durée déterminée, le télétravail et le travail à domicile. »5 Maintenant que nous avons défini ce terme, il est possible d’affirmer que les femmes sont beaucoup plus présentent que les hommes dans ces types d’emploi. En effet, il est possible de lire ceci dans le manuel d’économie du travail de Tremblay : « Au Canada, la présence des femmes dans la

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