DM français : commentaire de texte sur le Blason de George Brassens

                   DM français : commentaire de texte sur le Blason de George Brassens  

Originaire de Sète, Georges Brassens est né en 1921 dans une famille où la chanson avait toute sa place entre un père anticlérical et une mère d’origine italienne fervente catholique. Il découvre la poésie au collège grâce à un professeur de français et commence à écrire ses propres textes. En 1940, sa famille le fait partir à Paris chez une tante, pour éviter ses mauvaises fréquentations de collégien. Là, il passe son temps à composer sur un piano avant de s’acheter une guitare en 1945. Contraint de partir pour le STO en 1943, il profite d’une permission pour ne pas y retourner et vit caché chez une autre tante, Jeanne, toujours à Paris.

En 1951, Georges Brassens se lance sur les scènes des cabarets, malgré un trac fou de chanter ses chansons en public. Il est alors repéré par Jacques Canetti, directeur des Trois Baudets, qui l’engage chez Polidor et lui produit ses premiers disques comme "Le Gorille", "La mauvaise réputation", "Le petit cheval". Le succès se confirme et Brassens part en tournée en France et à l'étranger. Il devient vite incontournable dans le paysage de la chanson française. Il reçoit en 1967 le Grand Prix de poésie de l'Académie française. En 1976 et 1977, il enregistre ses derniers albums avant de mourir d’un cancer de l’intestin le 29 octobre 1981.

Mon analyse va se porter sur l’une de ces chanson intitulé « Le Blason » :

Rappelons d’abord ce qu’est un Blason dans le cas d’un poème ou d’une chanson

Petit rappel donc, un blason est un poème court qui date du XVIème siècle, et qui décrit de façon élogieuse ou satirique quelque chose ou quelqu’un. Le poète Clément Marot est à l’origine d’un ouvrage qui s’intitule Les Blasons Anatomiques du Corps féminin (1536). On y trouve les blasons du cœur, de la cuisse, de la bouche ou du sourcil. Dans ce cas-là l’objet en question et la corp de la femme, plus précisément son vagin dont il en fait l’éloge.  Les expressions employées par Brassens pour désigner l’attribut féminin sont des louanges.

Analyse du 1ér paragraphe : Brassens commence sa chanson sans désigner d’un nom ce sur quoi il parle, désignant l’organe d’un simple « lui ». Il complimente le corps féminin « tendre corp féminin »et vas jusqu’à dire de ce corps qu’il est d’une telle beauté que tous le monde en est admiratif « Que tous ceux qu’ils l’ont vu disent hallucinant. Par ce premier paragraphe on peut déjà dire que George Brassens admire la femme et son corps qu’il décrit avec une grande passion que l’on perçoit dans ces propos.

Analyse du 2éme paragraphe : dans ce paragraphe l’auteur parle d’un « message d’adieu » on peut donc pensez à une séparation avec la femme qu’il aime.  Ensuite il parle des mots qui désigne le corp féminin ainsi que le vagin. Ils trouvent les mots d’une répugnance exécrable à ces yeux pour désigner une merveille d’après lui « Or, malheureusement, les mots qui le désignent Le dispute à l’exécrable, à l’odieux », on peut pensez à un mélange de triste et de colère lorsqu’il entend ses propos.

Analyse du 3éme paragraphe : Brassens va même jusqu’à dire que c’est la faiblesse de la langue française, en utilisant des phrase choc, en comparant la langue française a la révérence du talon d’Achille pour souligner cette sorte de bévue selon lui « C’est son talon D’Achille et c’est son déshonneur, De n’offrir que des mots entachés de bassesse ». Pour revenir à l’éloge du corps féminin et il compare l’attribut sexuelle de la femme a « un instrument de bonheur ».

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