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DC2 Deavs, introduction du rapport de stage

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Par   •  2 Mars 2015  •  2 242 Mots (9 Pages)  •  1 440 Vues

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INTRODUCTION

PRESENTATION DE L’INSTITUTION

J’effectue mon premier stage d’Auxiliaire de Vie Sociale dans un E.P.H.A.D, je peux m’y rendre à pied. Il est situé à l’orée du parc municipal, auprès d’un petit centre commercial desservi par le réseau de bus et de S.N.C.F. Il a été ouvert en 1972 grâce à un don à la commune qui a construit l’institution sur un de ces terrains.

PRESENTATION DU PUBLIC VISE

En décembre 2004 la maison de retraite est passée Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendante : il accueille des personnes de 60 ans et plus nécessitant l’aide d’une tierce personne pour les actes de la vie quotidienne, présentant des plurypathologies (Alzheimer, démences, parkinson) ainsi qu’un suivi médical rapproché. Il est géré par une convention tri parti entre le conseil général, l’Agence Régionale, de Santé et le directeur d’établissement.

PRESENTATION DE L’EQUIPE

l’H.E.P.AD du Blanc Mesnil est constitué d’une soixante de personnes active : 6 personnes à la direction et à l’admission, 1 médecin coordinateur à mi-temps, 4 infirmiers, 18 Aides Soignant, Aide Médico Psychologique, Auxiliaire de Vie Sociale, 8 personnes en cuisine, diététique et service généraux, 21 personnes Agent de Service Hôtellerie, service repas, nettoyage, agents de service aux fonctions de blanchissage,1personne en animation,1psychologueà mi-temps, 2 kinés, plus des remplaçants sur les différents postes soignants

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PRESENTATION DE LA MISSION DE L’A.V.S OU DU PROFESSIONNEL DE TERRAIN EN INSTITUTION

La mission de l’Auxiliaire de Vie Sociale au sein d’une institution tel qu’un H.E.P.A.D est de réaliser une intervention auprès de personnes en perte d’autonomie, ou non autonome dû à l’âge, la maladie, le handicap ou des difficultés sociales dans la vie quotidienne.

Elle veille à la stimulation de l’autonomie (toilette accompagnée), aide à l’alimentation pour les personnes dépendantes, à la mobilité (aide au déplacement en tenant le bras), permettre d’être en relation dans la vie communautaire.

L’auxiliaire de vie sociale repère les potentiels cognitives, motrices… les difficultés constatées chez la personne (appétit), elle remarque des problèmes de santé (marques, plaies, fièvre). Elle accompagne sur le plan psychologique (baisse de moral), elle est attentive aux désirs des personnes (projet de vie, de fin de vie) ses souhaits par une action inscrite dans le cadre du projet individuel au sein de l’E.P.H.A.D Elle suit les projets d’animations et les protocoles de soins. Elle travaille en liaison écrite (fiches de suivi : élimination, alimentaire, hydratation, logiciel informatique) et orale aux sessions de transmissions avec les intervenants pluri professionnels. Chaque mission doit être mise en œuvre dans le respect des personnes par le biais de l’humanitude sur les personnes vieillissantes, leurs droits et leur citoyenneté puissent qu’elles sont dépendantes d’autrui.

RAPPORT D’INTERVENTION

Madame Lili (nom d’emprunt) est âgée de 71 ans. Elle est l’ainée d’une famille de deux enfants, elle habite à Paris, elle a travaillée comme laborantine à l’hôpital Saint Antoine. Agée d’une quarantaine d’année elle devient maman d’une petite fille qu’elle a élevée toute seule. Sa fille est partie sur le continent canadien ou elle a eu sa petite fille de 5 ans à ce jour. Elle a subi une ablation du sein et porte une chambre implantable en cas de séance de chimio, à quelques démences, du diabète type insulinodépendant (injection d’insuline avec surveillance capillaire). Elle vit dans l’E.P.H.A.D depuis janvier 2010, elle est sous tutelle administrative. Dans sa chambre meublée d’une étagère, d’un meuble de télévision, d’une petite table et sa chaise, se trouvent les photos de sa famille et une plante. Elle a peur des chutes, n’aime pas le bruit, dort dans le noir complet tous les soirs vers 20h. Elle se réveille de bonne heure en général au changement de service vers 7h, elle appelle à l’aide de la sonnette à la tête de son lit pour se lever afin de « vivre » dit-elle.

Elle correspond avec sa fille qui vit au canada avec sa petite fille mais téléphone rarement. Bien souvent, elle refuse les activités organisées par l’animatrice de l’institution et s’isole, elle prend ses repas dans la salle à manger commune à une table avec trois autres résidentes. Le personnel de table lui place son couvert à la façon des restaurants, comme quand elle travaillé, elle a bon appétit. La psychologue, la psychomotricienne lui permettent d’avoir un échange quant à ses craintes sur sa fin de vie, elle ne veut pas d’acharnement thérapeutique si la rémission de son cancer se termine, elle a écrit un courrier qui est gardé dans son dossier d’établissement qui sera remis à sa fille, et demande une aide religieuse. Pour ses déplacements, des mouvements sont pratiqués qui servent à la réconforter et lui donnent confiance, elle ne sollicite pas l’aide d’un déambulateur qui serait un frein pour son autonomie.

Lors de la transmission de 7h, je préviens ma tutrice de stage qu’après la visite de l’infirmière pour le contrôle de diabète de madame Lili, je l’accompagnerais à la douche dans la salle de bain commune de l’étage. Dans sa chambre, à son réveil, je lui parle pour savoir si elle a bon moral, sinon je la réconforte, la rassure par des phrases simples tout en lui expliquant l’activité matinale. Elle se déplace toute seule pour aller aux toilettes, enlève elle-même sa protection de nuit, garde une habitude de propreté malgrès ses humeurs changeantes De retour dans sa chambre, nous échangeons des idées sur la tenue qu’elle choisit dans son armoire de son cabinet de toilette, en fonction de son humeur, pour aujourd’hui un pantalon foncé, un haut fleuri car la dernière fois sa voisine de table lui avait fait des compliments, selon la saison mais aussi la chaleurs des lieux, ses vêtements sont placés dans un petit panier avec ses produits de toilette personnels Pour le déplacement, madame Lili me tient fortement le bras d’un côté et de l’autre côté la barre murale de sécurité au mur. Nous discutons tout en marchand, j’apprends qu’elle aime des shampooings spécifiques pour garder ses cheveux blancs, qu’elle aime bien les soins esthétiques (épilation, pose vernis) que je pourrais lui proposer les jours de toilette au lavabo dans sa chambre. Dans la salle de bain commune séparée

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