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Croissance du PIB français sur 2012-2013 et les perspectives pour 2014

Analyse sectorielle : Croissance du PIB français sur 2012-2013 et les perspectives pour 2014. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2014  •  Analyse sectorielle  •  946 Mots (4 Pages)  •  571 Vues

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La croissance du PIB français sur 2012-2013 et les perspectives pour 2014

Le PIB (Produit Intérieur Brut) est l’indicateur économique principal mesurant la production de richesse réalisée par les agents économiques comme les ménages, les entreprises, les administrations publiques à l’intérieur d’un pays donné. Il se calcule en faisant la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs et branches d’activités, augmentée des impôts moins les subventions sur les produits.

2012 : Panne de croissance

Le PIB de la France stagne au cours de l’année 2012 avec un léger infléchissement au deuxième trimestre, une augmentation de 0,1 % seulement au troisième et accuse une baisse de 0,3 % au quatrième trimestre, après une progression de 1,7 % en 2010 et de 2,0 % en 2011; on parle alors de croissance zéro. Cela est explicable en partie par un recul de la production industrielle (-2,2 %) après deux années de hausse (+4,8 % en 2010 et +2,0 % en 2011). L’industrie agroalimentaire est la seule à ne pas connaître de repli. La production des branches de services est en net ralentissement (+0,3 % après +2,8 % en 2011) d’autant plus dans les services aux entreprises (+0,7 % après +4,6 %). La production dans la construction est à nouveau en baisse (-0,6 %).

Il aurait fallu une hausse de 0,5 % en fin d’année pour parvenir aux objectifs du gouvernement des 0,3 % de croissance en 2012. Ses engagements européens de réduire le déficit public à 4,5 % du PIB n’ont donc pas pu être tenus et s’élève à 4,8 %. La dette publique atteint ainsi un nouveau record à 1 833,8 milliards d’euros soit 90,2 % du PIB, plus que les 89,9 % prévus par le gouvernement, selon l’INSEE. Elle s’élevait à 85,8 % en 2011. Les causes, des dépenses publiques qui sont passées de 55,9 % du PIB en 2011 à 56,6 % en 2012 (prévues à 56,3 %). Le taux de prélèvements est quant à lui conforme aux prévisions, en passant de 43,7 % du PIB pour 2011 à 44,9 % en 2012 sous l’effet de la hausse des impôts (+5,3 %). Le gouvernement français s’était engagé à la réduction du déficit public à 3 % du PIB pour 2013 mais reconnaît en janvier 2013 qu’il n’y parviendrait pas.

2013 : Faibles reculs et rebonds importants

Au premier trimestre 2013, le PIB recule de nouveau (-0,2 %). Les causes, les exportations qui continuent de baisser (-0,5 %). La production de biens manufacturés diminue légèrement (-0,3 %) : la baisse est sensible en matériels de transport (- 2,1 %) et dans l’agroalimentaire (-1,1 %). La production de services marchands stagne (0,0 %) et l’activité dans la construction se replie de nouveau (-0,8 %). Les dépenses en produits manufacturés se replient (-0,9 %), notamment celles en

automobiles (–5,8 %).

Au deuxième trimestre, le PIB augmente de 0,5 %. C’est la plus forte hausse depuis le premier trimestre 2011. La croissance annuelle à mi-année est de +0,1 %. Les dépenses de consommation des ménages accélèrent (+0,4 %). La production est à nouveau dynamique. La production totale de biens et services accélère vivement(+0,9%). La production de biens manufacturés se redresse (+2,0%), portée par le rebond de la production de matériels de transport (+8,2 %), notamment dans les industries automobile

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