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France: croissance austère - Perspectives 2011-2012 pour l'économie française

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Par   •  16 Octobre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 588 Mots (7 Pages)  •  486 Vues

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France: croissance austère

Perspectives 2011-2012 pour l'économie française

Synthèse

La reprise économique mondiale, amorcée courant 2009 et confirmée en 2010 se prolongera sur 2011. Cette reprise restera toutefois faible, et elle s’affaiblira même encore un peu plus sous le poids des plans d’ajustement budgétaire. Elle restera également très hétérogène, entre pays émergents et pays développés, mais également parmi les pays développés et jusqu’au sein même de la zone euro. En fin, elle sera caractérisée par la persistance des turbulences sur les marchés des changes et des dettes publiques. En France, la reprise déjà à l’œuvre se poursuivra mais sur un rythme modéré : le terrain perdu pendant la crise ne sera pas regagné et la croissance restera inférieure à la tendance qui

prévalait avant.

En 2010, l'économie française a connu une croissance modeste. Donc, la France a des points négatifs et positifs qui expliquent cette modeste croissance.

D'une part, l'apparition de signaux positifs fin 2009 début 2010, qu'ils soient externes : reprise du commerce mondial permettant un redressement de la demande étrangère adressée à la France, pouvait être interprétée comme autant de preuves de l'achèvement du processus de dégradation de l'activité et laissait augurer une sortie de crise imminente de l'économie française.

Dans la foulée, la demande étrangère adressée à la France s'est redressé après son effondrement entre la mi-2008 et la mi-2009. Cela a permis au commerce extérieur de contribuer positivement à la croissance de l'économie française 0,4 point de PIB depuis 10 ans.

A l'image de ce que l'on observe dans de nombreux pays développés, les enquêtes de conjoncture continuent d'indiquer une amélioration du climat des affaires tout au long de de l’année 2010.Le moral des chefs d'entreprises, dans l'industrie comme dans les services, a retrouvé son niveau moyen de longue période. La forte baisse du ratio des stocks sur ventes aussi corrobore l'idée selon laquelle le fort déstockage semble être achevé et cela devrait permettre à la production de repartir de façon technique afin de répondre à la demande. La consommation des ménages restera le socle de la croissance, mais un socle modeste. En effet, la lente amélioration du marché du travail viendra soutenir quelque peu le pouvoir d’achat et incitera les ménages à réduire graduellement leur épargne de précaution.

D'autre part, la France aussi a connu points négatifs car ces signaux ne doivent pas être interprétés comme des gages de solidité absolus de cette amorce de reprise, l'économie française portant encore en fin d'année 2010 les stigmates de la crise économique.

Tout d'abord, cela s'explique par une forte dégradation des finances publiques qui atteste de l'ampleur de la crise. Les déficits sont passés en deux ans de 3,4 à 7,5 points de PIB, et la dette publique a atteint un niveau sans précédent en s'établissant à 82,7 points de PIB, soit une augmentation de 15 points par rapport à son niveau de 2008.

Mais s'explique aussi par une situation précaire du marché de travail. En effet, la demande étrangère adressée à la France sera pénalisée par le désendettement des agents privés ainsi que par la mise en œuvre de politiques de rigueur dans les principaux pays avancés, particulièrement européens. De plus, confrontée à un déficit élevé et à une dette qui s’est nettement alourdie, la France devra également procéder à un rétablissement de ses finances publiques. L’investissement des entreprises sera freiné par ces perspectives de débouché modestes et par le faible niveau d’utilisation des capacités de production. Il n’y aura donc pas de reprise solide de l’investissement avant début 2011.

L’amélioration de la situation sur le marché du travail sera très progressive : la faiblesse de la croissance ne permettra que de faibles créations d’emplois. Par conséquent, le repli du chômage sera lent.

En fin, l'ajustement incomplet des capacités de production explique aussi les points négatifs de l’économie française. La persistance d'un surplus des capacités de production des entreprises apparu au cours de la crise est le reflet de la timidité du rebond d'activité et sera un frein à une véritable reprise de l'investissement, premier signal de toute reprise économique durable.

Pourtant, l'année 2011-2012 porteront sur les séquelles d'un double choc qui a beaucoup d'impacts sur l'économie française en général d'après les prévisions.

Or à partir de 2011, l'ensemble des pays développés va mettre en place des politiques de restrictions budgétaire alors que leurs économies restent convalescentes.

Cette politique de restriction va engendrer tout d'abord un choc budgétaire. La généralisation de cette stratégie portera sur un sérieux coup de frein à la croissance économique. En économie ouverte, les multiplicateurs budgétaires sont d'autant plus élevés que les politiques budgétaires.

De

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