Croissance Et Inégalités De Richesse: Des Relations Complexes
Commentaires Composés : Croissance Et Inégalités De Richesse: Des Relations Complexes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar GetDown • 10 Avril 2014 • 559 Mots (3 Pages) • 1 020 Vues
Devoir maison d’économie
La croissance et le développement des pays n’ont pas que des effets économiques positifs, il sont également l’accélérateur de l’accroissement des écarts entre les différents rands sociaux. Le PIB n’a cessé d’augmenter depuis la période d’après-guerre, mais le taux de pauvreté lui n’a pas diminué.
I. Lien entre la productivité des salariés et leur niveau de revenu
Depuis le milieu du XIXe siècle, en Angleterre, en Allemagne et en France, les conditions de la population ouvrière se sont améliorées : l’espérance de vie s’est allongée et les budgets alimentaires se sont restreints. Les différents pays se développent peu à peu avec l’industrialisation progressive. Ces évolutions progressives poussent les travailleurs à quitter les petits travails à faible productivité qu’ils occupaient pour des métiers plus productifs et donc plus intéressants d’un point de vue économique. Selon où une personne est placée dans les échelons sociaux, sa part dans l’ensemble des revenus progressera plus ou moins rapidement. Le dixième le plus favorisé de la population est aussi celui dont la part de revenus augmente le plus rapidement par rapport aux autres fractions.
II. Impact de la croissance économique sur les inégalités de revenu
Sur le cours terme, entre trente et cinquante ans, une réduction progressive des inégalités accompagne l’essor de l’économie du marché. Sont en cause la hausse de productivité du secteur agricole ainsi que le travail suffisant pour occuper les travailleurs dans les secteurs à productivité élevée.
Sur le long terme, à la suite d’une évolution grandissante les inégalités se creusent. Les travailleurs qui s’adaptent le mieux aux nouvelles façons de travailler sont ceux qui se hissent le plus vite en haut des échelons de la société, creusant ainsi l’écart avec les travailleurs moins rapides, et souvent attachés aux traditions et aux travaux agricoles.
En France, entre 1979 et 2005, le PIB n’a cessé d’augmenter et le rapport inter décile n’a cessé de diminuer. Les écarts étaient importants entre 1979 et 1990 et entre 2003 et 2005, mais ne l’étaient au contraire pas entre 1990 et 2003. Cela signifie que l’écart entre les plus pauvres et les plus riches devient de plus en plus important.
III. L’emploi ne protège actuellement plus de la pauvreté
Avoir un emploi ne signifie pas que nous pouvons être protégés de la précarité. Par l’accumulation de petits boulots, un salaire mensuel se rapproche des 700 €, ce qui est trop peur pour pouvoir vivre correctement sans crédits en tous genres pour éviter le surendettement. 7 % des travailleurs français sont des working poor, cela signifie que malgré leur revenu, celui de leur ménage est inférieur au seuil de pauvreté. Ceux qui sont le plus touchés par cette situation sont les chômeurs à long terme et les employés travaillant à temps partiel durant toute l’année. Malgré les 40 % de travailleurs pauvres touchants un revenu supérieur à un SMIC annuel, sans autres ressources, le seuil de pauvreté ne peut pas être dépassé
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