Croissance En Europe

LA CROISSANCE EN EUROPE

Aujourd’hui L’Union européenne est la première zone économique mondiale avec un produit intérieur brut (PIB) de 16 634 milliards de dollars, soit 23,21 % du PIB mondial en 2012. Même si elle se place en bonne position, l’Europe est en crise. Pour réduire les déficits publics, l’Europe remet en cause sa politique économique, notamment celle de la croissance.

Dans le but d’optimiser la croissance en Europe, l’Union européenne a pour objectif de relancer l’activité économique (L'activité économique d'une unité de production est le processus qui conduit à la fabrication d'un produit ou à la mise à disposition d'un service.), elle permettra de créer des richesses c’est-à-dire d’avoir un PIB (produit intérieur brut) plus conséquent pour réduire le déficit publique.

Pour y parvenir un pacte de croissance a été proposé par François Hollande, avec l’appui de Mario DRAGHI, le nouveau patron de la Banque Centrale Européenne. Et cela afin corriger le pacte de stabilité voulu Angela MERKEL, Chancelière fédéral d’Allemagne. Cette correction a pour ambition de renforcer le pilier économique de l'Union économique et monétaire en adoptant un ensemble de règles destinées à favoriser la discipline budgétaire au moyen d'un pacte budgétaire, à renforcer la coordination de leurs politiques économiques et à améliorer la gouvernance de la zone euro.

Ce pacte de stabilité s’appuie sur une « règle d’or » qui est : « La situation budgétaire des administrations publiques (Etat, collectivités locales, fonds de Sécurité sociale) doit être en équilibre ou en excédent ». C'est-à-dire que le « traité européen de stabilité budgétaire » interdit aux Etats signataires de se trouver dans une situation de déficit (qui est sous la barre des 3%), au risque de déséquilibrer l'ensemble de l'Union européenne - comme c'est le cas de la Grèce actuellement. Cependant une ambiguïté demeure, même si les responsables européens (Mario DRAGHI, Herman van ROMPUY, José MANUEL BARROSO …) répondre favorable à ce changement. Ils doutent de pouvoir mener à bien le désendettement et la croissance de l’activité économique à la fois, en reconnaissant que l’austérité ne peut être la seule réponse à la crise Européenne.

Les partisans de cette stratégie citent souvent l’exemple des pays qui, par le passé, ont réussi ce que l’on appelle « contraction budgétaire expansionniste » qui a pour fonction une réduction du déficit public obtenue par réduction des dépenses, cela accroît la demande intérieure et s’accompagne généralement d’une hausse de l’activité économique. Les économistes parlent d’effet multiplicateur de la dépense publique. Mais les conditions d’avant ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui, et donc elle n’assure pas la réussite comme le Canda dans les années 80 ou la Suède au début des années 90.

La commission Européenne (qui a pour rôle de définir les objectifs et les priorités de l'action de l'UE, soumettre des propositions législatives au Parlement et au Conseil, gérer et mettre en œuvre les politiques de l'UE et le budget ,veiller à l'application de la législation européenne , représenter l'UE sur la scène internationale ) souhaite investir

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