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Capital humain et Emploi

Étude de cas : Capital humain et Emploi. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Octobre 2017  •  Étude de cas  •  513 Mots (3 Pages)  •  600 Vues

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Impact de l'education sur l'emploi

La branche de la science économique qu’est l’économie de l’éducation connaît un essor important et bénéficie d’une reconnaissance grandissante depuis les années 60 à la suite des écrits de Schlutz (1961, 1971) et Becker (1975).

La théorie du capital humain, développée par ces auteurs, stipule que l’éducation et la formation contribuent à la formation d’un actif, le capital humain ou les capacités productives de la main d’œuvre, de même que l’investissement en technologie de pointe permet d’augmenter la productivité du capital physique. Cela signifie, d’un point de vue purement économique, qu’il peut être plus profitable pour les ménages ou pour la nation d’investir des ressources en formation et en éducation qu’à l’achat d’actifs physiques [Woodhall (1987)].

La production de l’output «capital humain» dépend des différents inputs de production intervenant dans le processus de production. Parmi ces derniers se trouvent l’effort individuel ou le temps investi en éducation, le niveau de capital humain initial et les dépenses publiques dans ce domaine.

Impact de l’investissement public sur l’emploi

Notons que le terme multiplicateur, s’il est la plupart du temps associé à l’effet sur la richesse produite, il peut aussi être associé à un effet sur l’emploi par exemple. Une augmentation de la production est en général associée à une augmentation de l’emploi.

Les investissements à forte intensité d'emploi lient le développement des infrastructures à la création d'emplois, à la réduction de la pauvreté et au développement économique et social local (Bental et al., 1999).

Dans les pays pauvres, le manque de capital est ainsi bien souvent le facteur qui empêche le travail disponible de s’employer ou qui limite son efficacité. Une enquête de l’OIT sur les mesures de protection sociale et d’emploi prises par 54 pays a confirmé l’importance de l’infrastructure dans les plans de relance budgétaire : 87 % des pays ont affecté des dépenses budgétaires supplémentaires aux infrastructures. Parmi ceux-ci, un tiers avaient un volet spécifique pour l’emploi, ciblant souvent des groupes défavorisés.

L’investissement d’infrastructure centré sur l’emploi a un effet multiplicateur puissant. Il crée des emplois directs pour les personnes directement concernées (OIT). Dans son rapport en 2009, l’OIT recommandait : « Il faut lancer des investissements d’infrastructure en vue de constituer un capital pour le développement durable et une croissance solidaire : un capital humain incluant des compétences, des emplois (y compris des emplois verts) et le développement de l’entrepreneuriat, et un capital physique tel que la construction, la réhabilitation et l’entretien d’infrastructures et de ressources naturelles et productives » .

Certains volets de la dépense publique contribuent non seulement à une amélioration à court terme, mais aussi à la croissance économique et au développement général via un cumul de capital physique et humain : physique, en particulier par le développement et l’entretien des infrastructures publiques utiles (transport et habitat) et humain grâce au renforcement des compétences des travailleurs et à la

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