Adm 4020 travail noté 1

Général – 5 points

1.         Dans cette première partie du cours Gestion du rendement, vous avez vu quelles mesures un gestionnaire pouvait prendre pour considérer et développer la performance de son organisation. Quels liens faites-vous entre la performance organisationnelle et les concepts du « sens au travail », des « relations de qualité », et de la « santé psychologique » au travail?

• Pour commencer, il est primordial qu’une entreprise énonce clairement ses intentions concernant sa mission et sa raison d’être. Ainsi, les valeurs véhiculées seront plus facilement comprises par tous et ce, qu’il soit question des actionnaires, propriétaires, employés ou tous autres acteurs de l’entreprise. En d’autres termes, chaque individu pourra ainsi donner un sens à son travail, car une ligne directrice est élaborée et cela permet d’assurer la pérennité de l’entreprise. Finalement, les performances organisationnelles sont dépendantes de trois facteurs, soit : le sens que donne une personne à son travail, les relations qu’il entretient avec autrui et finalement, sa santé psychologique qui est d’ailleurs un élément crucial dans tous les domaines.

En effet, il ne faut pas oublier que « le travail est avant tout une activité par laquelle une personne se définit, s’insère dans le monde, actualise son potentiel, et crée de la valeur, ce qui lui donne, en retour, le sentiment d’accomplissement et d’efficacité personnelle, voir peut-être un sens à sa vie. »^[1] Également, il sera tout naturel pour une personne de développer un fort sentiment d’appartenance à l’entreprise pour laquelle elle travaille. De plus, cela aura un impact majeur sur la performance du travailleur, car la motivation et le plaisir seront les principaux moteurs pour l’inciter à donner le meilleur de lui-même.  

Dans ce but, donner un sens au travail permet de trouver une certaine forme de cohérence. Yalom (1980) donne trois définitions de ce concept. Premièrement, la signification du travail permet de donner une valeur, l’orientation du sujet face à son travail occasionne une recherche dans le travail et dans les desseins qui guident ses actions et finalement, l’effet de cohérence entre le sujet et le travail qu’il accomplit, entre ses attentes, ses valeurs et les gestes qu’il pose quotidiennement dans son travail.^[2]

Mais de nos jours, la réalité n’est pas toujours le reflet des attentes des employés.  « Le travail est déshumanisé dans beaucoup d’entreprises, y compris celle des services publics : les personnes sont des ressources, le temps de travail est réduit à l’état d’urgence, le rythme de travail s’accélère, les frontières entre les espaces et les sphères de l’existence se fondent et se confondent, le travail lui-même devient incertain et, quant à l’avenir, encore plus incertain. »^[3] Finalement, les nouvelles technologies accentuent ce dysfonctionnement et la pression qu’imposent les supérieurs vient ajouter un autre facteur fort irritant au quotidien. Tout cela entraine donc beaucoup de stress pour l’employé et peut porter préjudice à sa santé psychologique à plus ou moins long terme.

D’ailleurs, la santé psychologique ou mentale n’est pas un sujet à négliger, car elle est en fait, l’essence même de tout être humain. L’individu qui ne trouve pas d’équilibre au travail, ne pourra pas performer comme il se doit et il pourrait y avoir des répercussions sur sa vie personnelle. Les problèmes de santé mentale d’un individu auront donc une incidence directe sur son rendement et occasionneront d’énormes coûts sur le plan humain et monétaire. C’est pourquoi il est primordial de porter une attention particulière sur la santé mentale au travail.

Conscientes des enjeux de cette problématique et des répercussions qu’elle a autant sur les individus que sur l’entreprise, plusieurs organisations ont inverti dans des programmes d’aide aux employés. « Beaucoup de programmes ont été mis en place pour aider les gens à reconnaitre les signes et les symptômes du stress avant que la situation ne s’aggrave. Il s’agit de programme de mieux-être, des activités de sensibilisation, des séminaires de perfectionnement ou des politiques d’hygiène de vie et de promotion de la santé. »^[4] 

Définir – 10 points

2.         L’efficacité ou la performance organisationnelle est reliée à cinq dimensions. Dans le cas présenté, il semble que Francine, la présidente, se préoccupe plus de la dimension pérennité de l’organisation, tandis que Hugo se préoccupe davantage de la dimension valeur du personnel.

2.1         Expliquez les deux dimensions dont il est question. (6 points)

• Pour commencer, les cinq dimensions auxquelles sont rattachées les performances et l’efficacité organisationnelle s’expliquent par une arène politique qui entrecroise les dimensions de pérennité de l’organisation, l’efficience économique, la légitimité organisationnelle et la valeur du personnel.^[5]   

La vision de Francine à l’égard de la pérennité de l’entreprise repose sur plusieurs éléments. Implicitement, il est primordial pour elle que les partenaires d’affaires, les fournisseurs, les actionnaires et surtout la clientèle soient satisfaits du produit fournit car celui-ci est déjà bien connu du public. C’est pourquoi, la qualité des produits et des services préoccupe grandement Francine car selon le texte 1.2 « ce critère est révélateur de la capacité de l’organisation à s’adapter aux nouvelles exigences du milieu et, dès lors, de sa capacité à conserver un bon fonctionnement. »^[6]De ce fait, Hugo et son ‘équipe de champions’ n’ont d’autres choix que de se plier à ses exigences quelque peu irréalistes et de subir une énorme pression de sa part.

Pour la présidente de l’organisation, il est essentiel de sortir le produit dans un délai de 6 mois afin de monopoliser le plus rapidement possible le marché avant les concurrents et ainsi gagner de nouvelles parts de marché. En effet, « la compétitivité fait référence à la protection et au développement des marchés servis par l’organisation. La compétitivité de l’organisation s’évalue d’après les résultats de l’organisation comparativement à ceux de ses concurrents au regard des coûts de production, du niveau des revenus par secteur d’activité, du niveau d’exportation des services ou de la part de marché. »^[7] 

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