FLE. Français langue étrangère

DOSSIER FLE  SUR LE CHOIX D’UNE SITUATION D’ENSEIGNEMENT

SOMMAIRE :

INTRODUCTION

1. La figure de l’apprenant

1.  La nature de l’apprenant
2. Les difficultés liées à cette figure d’apprenants.

1. Quelle méthodologie ?

1.  Présentation de cette méthodologie
2.  Pourquoi cette méthodologie et comment l’appliquer ?

1. Quelles méthodes/manuels ?

1.  A plus 1 A1
2. Pourquoi pas ! 1.

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE

INTRODUCTION

Etudiante Erasmus, je suis actuellement en programme d’échange à l’université de Versailles Saint Quentin en Yvelines où je  fréquente entre autres le cour de français langue étrangère (FLE).  Etant une élève internationale j’ai eu l’occasion de côtoyer différentes méthodes d’enseignements et différentes catégories d’apprenants dans des contextes tout aussi différents les uns des autres. D’origine africaine, j’ai pu être en contact avec des méthodologies et méthodes propres à certaines zones d’Afrique. Ayant vécu en Italie pendant de nombreuses années j’ai pu côtoyer le système d’enseignement mis en place dans ce pays et surtout j’ai pu comprendre, vu le caractère très multiculturel de l’Italie, que les méthodologies d’enseignement pouvaient varier selon le public d’apprenants qu’on avait devant soi. Grace au cours de Fle ici en France,  j’ai pu approfondir mes connaissances dans ce domaine. Sur la base de mes acquis obtenus  jusqu’ici,  le projet de mon dossier se basera sur l’enseignement du Français langue étrangère à Rome en Italie (ville connue pour le nombre très élevé de fils d’immigrés dans les écoles), dans une classe de 6ème , et donc par conséquent à des élèves âgés de 11 à 12 ans. Cet enseignement se voudra être leur premier contact (du moins en ce qui concerne les natifs italiens) avec une langue étrangère, étant donné que dans le primaire, ils étudient juste la langue italienne.  Dans un premier temps, je vais vous présenter la figure des apprenants généralement rencontrée dans les classes de  6ème à Rome, ainsi que les différentes difficultés que l’on pourrait rencontré par rapport à cette classe d’apprenants. Dans un second temps, je vous présenterai  la méthodologie que j’ai pensé adéquate à ce contexte d’enseignement, tout en vous expliquant le pourquoi de mon choix.  Je vous présenterai enfin les différentes méthodes que j’ai trouvé et analysé pour une bonne réussite de ce projet d’enseignement.

1. La figure de l’apprenant

1.  La nature des apprenants

En Europe, l’Italie est l’un des pays qui accueille le plus grand nombre d’immigrés sur son territoire. Cette immigration massive entraine entre autres la présence de nombreux enfants d’immigrés dans les écoles Italiennes. Rome, tout particulièrement est devenue fameuse pour le fait que dans les écoles il y’aurait un nombre beaucoup plus élevés d’enfants d’immigrés que d’italiens natifs.

Les nationalités les plus rencontrées sont celles  du  Pakistan et de la chine, pays très différents aux mentalités, comportements et techniques d’enseignement divergents ; De plus la culture pédagogique,  comportementale et sociétale diverge également pour chacun de ces pays.

1. Difficultés liées à cette figure d’apprenants

Les élèves des classes de 6ème , en plein début d’adolescence, commencent un monde à eux inconnus, plein de peur et de rêves aussi. Ils font face à des matières qu’ils n’ont pas forcément choisi , d’où le très souvent manque de motivation rencontrée chez eux.

En plus de ceci se pose également le problème de la personnalité des élèves : les chinois sont en général assez intravertis. Les pakistanais sont en général très réfléchi, et quant aux natifs italiens ils sont assez spontanés et individualistes : un projet d’enseignement réussi devrait s’adapter à chacune de ces différentes personnalités.

 Se pose également le problème de l’environnement linguistique : Dans un    pays  presque totalement Italophone ( le latin étant parlé au Vatican et les dialectes étant privilégiés dans certaines zones) , enseigner et apprendre une langue étrangère nécessite une approche particulière étant donné que une fois les portes de l’école fermée elle ne sera plus pratiquée par les apprenants jusqu’au jour suivant.

1. Quelle méthodologie ? : La méthodologie directe combinée à la méthodologie audiovisuelle.

1. Présentation de la méthodologie

La méthodologie que j’ai pensé adéquate pour ce contexte d’enseignement est une combinaison entre la méthodologie directe et la méthodologie audiovisuelle.

La méthodologie directe consiste en une immersion totale dans la langue. L’enseignement est accompagnée et privilégie une approche inductive de la langue. Le lexique privilégié est le vocabulaire courant . Le corpus principal était l’écrit et l’oral avec un accent sur la prononciation.

La méthodologie audiovisuelle permet d’étudier le langage en contexte , c’est-à-dire des tranches de vie, des morceaux du quotidien , avec comme support l’aide d’une image. Le lexique de référence était le français fondamental.

L’objectif de jumeler ces 2 méthodes  l’optique d’obtenir un enseignement fait en langue cible , où le vocabulaire étudié consisterait en un lexique du quotidien et donc l’apprentissage se ferait de façon inductive avec comme support clé l’utilisation de l’image.

1.  Pourquoi cette méthodologie et comment l’appliquer ?

Le manque de motivation étant l’une des difficultés majeures rencontrées dans l’enseignement d’une langue étrangère à des pré-adolescents, se servir du support de l’image , très souvent fait sous forme de bandes dessinés ( opium des adolescents) pourrait les inciter à apprendre la langue, ce d’autant plus si ces images reflètent des activités du quotidien auquels ils font face.

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