Rapport expérience stage langue inconnue - DU FLE
Rapport de stage : Rapport expérience stage langue inconnue - DU FLE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sebleloo • 29 Juillet 2021 • Rapport de stage • 4 325 Mots (18 Pages) • 1 240 Vues
Axel Inscrit CNED
N° étudiant université Stendhal Grenoble :
N° étudiant CNED :
Diplôme d’université Fle
Rapport d’apprentissage d’une nouvelle langue : le mongol
Faire apprécier l’apprentissage d’une langue tout en conservant garder la motivation et en permettant une progression dans le cadre d’un stage intensif
[pic 1]
SOMMAIRE
Attestation d’assiduité…………………………………………… 2
Sommaire…………………………………………………………3
Introduction……………………………………………...……….4
I – L’attitude du professeur peut influer l’apprentissage ………..5
II – Susciter l’intérêt grâce au contenu………………………….7
III – Faire progresser sans que cela soit une contrainte……….10
Conclusion…………………………………………………….13
Introduction :
Lorsque l’on choisi une langue à apprendre, on réfléchi en amont où cette langue est parlée, si elle va nous servir dans notre futur professionnel ou si la culture de l’un des pays où est parlé la langue nous intéresse. Ainsi, ayant des raisons d’apprendre une langue, on se fixe des objectifs et l’apprentissage semble plus simple, ou du moins ce n’est pas une contrainte. En parallèle de ma 3ème année de licence de Langues Etrangères Appliquées j’ai décidé de suivre un diplôme universitaire de Français Langue Etrangère et c’est dans le cadre de cette formation que j’ai eu l’occasion de participer à un stage de 1 semaine (25 heures) d’une langue inconnue et j’ai alors choisi d’apprendre le Mongol. On peut se demander quelles ont été mes motivations quant au choix de cette langue sachant que dans mon université on a eu plusieurs possibilités, toutes intéressantes: est-ce que je rêve de parcourir les steppes mongoles à dos de cheval ? Est-ce que je souhaite devenir interprète pour des français en voyage en Mongolie ? En réalité ma motivation fut tout autre. En effet partant du principe que en 25 heures on ne peut obtenir que les bases d’une langue, pas assez pour se débrouiller dans le pays tout seul, j’ai donc décidé de choisir une langue originale qui me semblait drôle au niveau de la prononciation afin de ne pas subir ces 5 heures de langues par jour pendant 1 semaine. Ce n’est pas un choix conventionnel qui rentre dans un objectif linguistique ou professionnel, je n’étais pas particulièrement intéressé par la culture mongole, je ne savais même pas où se situait la Mongolie pour être franc. Mais ce n’est pas grave car je savais que si je m’amusais, j’allais non seulement être concentré mais j’allais aussi apprécier cette semaine de cours.
En prenant en compte le fait que c’était un stage intensif mais aussi que c’était la première fois que l’enseignante faisait cours à des débutants, il est intéressant d’analyser comment elle a réussie à préserver la motivation et l’attention de ses étudiants tout en leur permettant de progresser.
Afin de répondre le mieux possible à cette problématique, nous allons nous pencher dans un premier temps d’observer et analyser l’attitude et la façon d’être de l’enseignante car cela influe sur la façon des étudiants de s’imprégner de la langue ainsi que sur leur concentration. Ensuite, nous verrons comment grâce au contenu de son cours, comment il est structuré et articulé, l’enseignante a réussi à susciter l’intérêt et grader l’envie des étudiants à apprendre le Mongol. Enfin nous nous intéresserons aux méthodes pédagogiques qui ont permis aux étudiants de progresser sans que les cours ne soient vus comme une contrainte.
I - L’attitude du professeur peut influer l’apprentissage :
Le professeur étant le vecteur des connaissances, on peut alors se demander à juste titre si dans un processus d’apprentissage, le professeur influe sur la façon d’apprendre et ce, qu’importe si le cours ou le support est de qualité ou non. Dans le cas de ce stage, notre enseignante est une anthropologue ainsi qu’une professeur de grammaire et de civilisation à l’INALCO. Par ailleurs, il se trouve que c’était la première fois qu’elle enseignait à un petit nombre de débutants, sur un format de 5h par jours de cours, c’était donc nouveau pour elle et afin de nous mettre à l’aise et peut-être de se mettre à l’aise elle-même, elle a adapté sa façon d’être. Nous allons donc dans cette partie nous intéresser à sa façon d’être et comment cela a influé notre apprentissage.
Notre enseignante était plutôt jeune, environ 30 ans, il a été plus simple pour elle de créer un lien avec ses étudiants. Tout d’abord, même si on la vouvoyait, elle nous tutoyait ce qui permet d’être en quelque sorte plus amicale. On sentait qu’elle n’était pas tout fait à l’aise avec le petit groupe et elle en jouait, tout le long du stage elle faisait des blagues par rapport à cela, ainsi cela permet l’espace de quelques secondes de se détacher du cours, de penser à autre chose : ces petits moments rigolades permettent de nous reconcentrer et de nous remotiver pour la suite du cours. C’est cette ambiance qui a prédominé lors du stage, on se serait cru en centre de loisir, ça ne ressemblait pas à un cours d’université. Notre enseignante était souriante, amicale, ce qui inconsciemment poussait les plus timide à participer activement. Par exemple dans ce cours il y avait des gens que je connaissais déjà, je savais qu’ils étaient timides, discrets, qu’on ne les entendaient jamais pendant les cours en général. Et pourtant dès le premier cours, la professeur a réussi à les mettre à l’aise, si bien qu’ils posaient des questions notamment sur la culture mongole, mais nous y reviendrons plus tard. L’ambiance qu’elle a réussie à créer semble être un cadre intéressant pour l’apprentissage d’une langue : en se sentant à l’aise, on a tendance à participer, à poser des questions, ce qui contraste complètement avec les cours de fac. Finalement c’est cette participation active qui rend plus simple la progression. Outre sa façon d’être pendant les cours, son attitude vis-à-vis de nous a sûrement joué un rôle important dans l’apprentissage de
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