Bruno Latour et Steve Woolgar : La vie de laboratoire, La production des faits scientifiques
Commentaire de texte : Bruno Latour et Steve Woolgar : La vie de laboratoire, La production des faits scientifiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amelie Lerouge • 3 Décembre 2020 • Commentaire de texte • 649 Mots (3 Pages) • 615 Vues
Bruno Latour et Steve Woolgar : La vie de laboratoire, La production des faits scientifiques
La vie de laboratoire est une recherche du sociologue Latour sur la production des faits scientifiques. Cette enquête publiée pour la première fois en 1979 est désormais un classique et a renouvelé la philosophie des faits scientifiques.
Un fait est un événement advenu ou advenant dans la réalité. Il est considéré comme certain, incontestable. La scientificité d’un fait tient généralement à l’explication de ce fait par un ensemble cohérent de connaissance relatives à certaines catégories de fait, d’objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou- vérifiés par des méthodes expérimentales. Ainsi on peut se demander : comment Latour et Woolgar révolutionne la définition de faits scientifiques ?
La principale thèse défendue par les 2 auteurs est que la science est une construction sociale et qu’ainsi un fait ne peut réellement être considéré comme scientifique.
Le sociologue commence tout d’abord par questionner le raisonnement qu’un scientifique peut développer lors d’une recherche. Un syllogisme, par exemple, peut facilement entrer en compte dans la pensée du chercheur. En effet, celui-ci se trouve dans une nouvelle situation avec de nouvelles caractéristiques et un raisonnement faux peut arriver à tout un chacun. Cependant il dénonce que par hasard ce raisonnement faux peut être transmis au public comme vrai car il aboutit à un résultat, bien que différent que celui excepté, bon. Ainsi on peut citer le texte en argumentant que « les deux entités (les pratiques ou les énoncés semblent n’avoir aucun rapport entre elles. Par conséquent, n’importe quel lien prend un caractère « exceptionnel ». Par cet argument non seulement Latour et Woolgar démystifie le métier de scientifique mais développe également que parfois les scientifiques ne développent pas forcément des liens logiques lors de leurs recherche et que des découvertes se sont fait davantage par hasard que par une étude réfléchie des faits étudiés.
L’ouvrage décrit la fabrication en prenant l’exemple de TRF, un objet a structure moléculaire admis et reconnu par la communauté scientifique. Tout d’abord on considère le TRF comme un objet scientifique, il devient réellement un fait. Il y a une explication sociale de la construction de ce fait qui, lorsqu’il est enfin débarrassé de son contexte, devient un outil pour les autres scientifiques.
De plus, l’ouvrage exprime la controverse que le terme fait peut avoir. Pour certain un fait est pris « dans la perspective quasi anthropologique, au sens étymologique » mais il peut aussi « être considéré comme relevant d’une entité objective indépendante ». Ainsi, le fait est soit naturel, indépendant de la nature humaine, soit elle est la cause d’de l’action humaine. Cependant la sociologie a bien du mal à faire de ces faits un sujet d’étude. Il semblerait que l’« analyse des faits peut-elle s’avérer n’être que temporaire ». Cela s’explique par l’illusion que les faits ne sont pas sociaux. En effet, des facteurs sociaux et technique interviennent dans la production scientifique. Une idée d’" interne » et d’’externe » à la science apparait alors. Comme l’écrit Latour : « Les scientifiques
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