Les espaces maritimes, approche géostratégique
Dissertation : Les espaces maritimes, approche géostratégique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NERO NEMESIS • 15 Mai 2017 • Dissertation • 1 397 Mots (6 Pages) • 1 910 Vues
Dissertation : Les espaces maritimes , approche géostratégique
Les océans et les mers ont toujours été , par leur richesse et superficie , une source de puissance , enviée,et son rôle dans l'économie de la mondialisation reste indéniable . Quels sont les atouts des espaces maritimes entraînant les convoitises des états ? Nous verrons dans un premier temps , que ces lieux sont au cœur de la mondialisation. Nous chercherons dans un deuxième temps en quoi ce sont des espaces convoités ,et nous finirons en expliquant les tensions dans ces territoires .
1)Des lieux au cœur de la mondialisation :
Tout d'abord ,les espaces maritimes jouent un rôle cruciale dans la mondialisation , notamment dans l'économie par la mise en relation du monde avec les flux maritimes . En effet , 80 % du commerce mondial à savoir ,produits industriels, produits énergétiques, matières premières, produits agricoles , s’effectue par voie maritime . Ces flux maritimes accentuent le rôle des façades maritimes . Ce sont alors des façades majeurs de la mondialisation. Parmi ces façades maritimes s'affirment de très grands ports à conteneurs. On en compte désormais une dizaine dans le monde qui dépassent 200 millions de tonnes de trafic par an, dont huit en Asie orientale à Singapour et à Hong Kong. Cela engendre une littoralisation des activités , primordial à l'économie mondiale . Ce phénomène de littoralisation s’accompagne d’une métropolisation des activités. Il bénéficie principalement aux grandes métropoles portuaires, au détriment des espaces intérieurs et des États qui n’ont pas d’accès direct aux espaces maritimes, ce qui renforce la hiérarchisation des espaces. Toutes cette importances n'est pas invisibles aux hommes qui souhaiteraient s'en emparer .
2)Des espaces convoités
La première cause des ces convoitises est sans aucun doute , les grandes ressources énergétiques et minérales que recouvrent les océans . Les océans recèlent environ un tiers des réserves prouvées d’hydrocarbures ,plus précisément du gaz naturel et du pétrole . Les fonds marins représentent également 84% des réserves de minerais - les nodules polymétalliques reposant sur le lit océanique : manganèse, cobalt, cuivre et nickel. Et de vastes zones du Pacifique recèleraient d’importantes quantités de terres rares, utilisées par les industries de haute technologie. L’augmentation du prix des matières premières dû au développement de nouveaux pays industriels rend ces gisements sous-marins de plus en plus attractifs, et donc de plus en plus convoités.
Ajoutez à cela les ressources halieutiques:En effet le quart de l’humanité dépend directement des produits de la mer pour son alimentation. Les ressources halieutiques représentent donc un autre enjeu majeur, malgré la mise en œuvre de solutions alternatives, comme l’aquaculture qui se développe aussi sur les littoraux Il faut noter que ces espaces sont des enjeux fondamental pour les États . Les États dotés de façades maritimes participent depuis longtemps à une véritable course pour s’approprier les espaces maritimes. Jusqu’aux années 1970, les règles internationales restent floues. En 1982, la conférence internationale de Montego Bay (Jamaïque) fixe un droit international de la mer. Elle définit notamment les zones économiques exclusives (ZEE), qui accordent aux États riverains, sur un espace large de 370 km à partir du littoral, la souveraineté sur les ressources qui s’y trouvent.Le nouveau droit maritime entérine le découpage des espaces maritimes en six zones, dont une zone économique exclusive (jusqu’à 200 milles des côtes), une zone de haute mer où la liberté de navigation est assurée . Ces convoitises entraînent des tensions entre États .
3)Des territoires sous tension
À ce jour, seulement 133 pays ont signé cette convention. Et les conflits sont multiples (on en compte 70 environ aujourd’hui), concernant la ZEE et l’extension du plateau continental. Ces tensions sont bien entendu liées à la volonté de maîtriser les ressources des mers et des fonds marins. À titre d’exemples, on peut citer le contentieux entre la Russie et la Norvège concernant la mer de Barents, entre la Grèce et la Turquie pour la mer Égée et rappeler le conflit potentiel lié aux revendications contradictoires des États pour la dorsale de Lomonosov. Mais d’autres tensions existent, en mer de Chine méridionale, dans le golfe de Guinée,
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