Le riz, le problème de la mondialisation
Lettre type : Le riz, le problème de la mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Novembre 2013 • Lettre type • 763 Mots (4 Pages) • 1 560 Vues
Le riz, un enjeu de la mondialisation
Le riz est la céréale la plus consommée au monde et elle nourrit environ trois milliards d’êtres humains. C’est un produit qui peut permettre d’aborder la mondialisation, car il provient de nombreux endroits de la planète comme la Thaïlande, les Philippines, la Chine ou encore le Sénégal. On aborde aussi l’Etat, les intermédiaires et la question des transports. Le produit circule donc sur la planète et il existe des qualités très différentes. On retrouve ainsi 109 000 variétés de riz différentes et la recherche scientifique s’est emparée de cette question avec notamment l’IRRI, l’institut de recherche philippin, véritable conservatoire de la diversité. La mondialisation possède également une dimension historique que l’on retrouve dans le fait de consommer du riz aujourd’hui en Afrique. Cette situation s’explique par la période coloniale puisque, selon la logique d’alors, il faut spécialiser chacune des colonies : ainsi le Sénégal fera de l’arachide et consommera le riz venant des colonies françaises d’Asie. Enfin, on rencontre les acteurs internationaux comme le FMI qui a poussé l’Afrique à importer du riz selon un principe qui visait elle aussi à spécialiser chacun des pays en lui disant qu’il trouverait à s’approvisionner à meilleur marché sur le marché mondial.
Démonter les mécanismes à partir de la crise de 2008
Que se passe-t-il à l’été 2008 ? En quelques mois, le prix des produits alimentaires explose : celui du riz est multiplié par 6. On lit alors dans les journaux et on entend dans les médias des discours avec le mot famine, laissant à penser que le problème est la quantité. Or, comme on l’enseigne aux élèves de seconde, la problématique essentielle de la nourriture est la mauvaise répartition. Les premiers signes de la crise apparaissent en août 2007 : la récolte thaïlandaise est en retard et les autres pays ont en plus des récoltes moins bonnes cette année-là. La météo s’en mêle et finalement certains exportateurs décident d’arrêter d’exporter en prévision. Aux Philippines, la question du riz est particulièrement cruciale. S’il vient à manquer, c’est la révolte qui gronde. Le résultat c’est l’emballement, car les Philippines veulent importer encore plus que d’habitude !
Qui est coupable ? une question pas facile à trancher
On pourrait croire naïvement que chaque gouvernement anticipe pour que sa population ne manque pas : évidemment la réponse est plus cynique : quand le prix du riz augmente, les commissions touchées par les importateurs augmentent également, et encore plus à un certain niveau de prix du riz. En 2008, le mari de la présidente des Philippines pousse donc à l’importation. La Thaïlande, quant à elle, joue le jeu dangereux de la spéculation car les récoltes ne se révèlent pas si mauvaises finalement. Face à une telle situation, le gouvernement du Sénégal décide de subventionner le riz importé pour limiter l’impact de la hausse des prix sur sa population. Les importateurs ne jouent pas le jeu et cherchent le profit. Les importateurs accusent les traders et ces derniers reconnaissent avoir un peu spéculé : bref tout le monde participe au processus et chacun pense que
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