La globalisation financière et crise grecque

De Madame X

A l’attention de Madame Briot,

Responsable du service Prospective

Note de synthèse

Objet : Préparation des arguments pour le conseil d’administration

Madame,

Dans le cadre de votre intervention au sein du conseil d’administration, vous m’avez demandé de rédiger une synthèse concernant l’implantation de la société en Grèce.

1. Conséquences de la crise financière sur l’économie grecque :

La globalisation financière, apparue dans les années 1980, est un processus de mise en place d’un marché des capitaux unifiés au niveau mondiale. Cette unification connait des risques notamment l’instabilité du marché financier dû aux spéculations (pari à la hausse ou à la baisse d’une action, non en lien avec l’économie réelle) mais aussi au comportement des agents économique et leur comportement de mimétisme. Ces dernières sont généralement la cause d’une crise financière.

On constate que l’économie grecque est étranglée de dettes et d’un déficit public important. La Grèce a dissimulé la réalité de ses finances. Cette dissimulation s’est transformée sur les marchés en spéculations d’opérations.

Ces spéculations, une fois révélées, ont conduit à une aggravation de la situation financière et économique du pays. Le tourisme et le transport maritime ont été principalement touchés.

Conséquences : la note Grecque s’est abaissée, ses taux d’intérêts sont passés de 5% à 30% de 2008 à 2011, selon la BCE. Les créanciers sont donc aujourd’hui moins confiants et l’investissement n’est plus au rendez-vous de -  50 milliards d’euros dans le secteur privé). Le PIB a légèrement baissé mais le chômage ne cesse d’augmenter. C’est une spirale négative.

        L’économie Grecque est donc dans une impasse malgré son taux de croissance dynamique. Sa dette publique ne cesse d’augmenter provoquant un mouvement de panique.

1. Les impacts de la crise financière sur la zone euro :

        De plus, avec la globalisation financière, les pays sont devenus interdépendants financièrement. Une crise monétaire d'un pays se répercute rapidement sur l'ensemble de la planète (effet domino). Cela s’appelle une crise systémique : la crise financière se répercute très vite sur l’ensemble des pays par le bais du canal commercial et/ ou financier. Elle se propage selon 3 effets :

• Psychologique 
• Trésorerie 
• Richesse négatif 

L’ensemble de la zone Euro est impactée par le mouvement. Dès lors que la bulle spéculative a explosé fin 2008, on remarque que la consommation a stagné selon l’indice 100. La crise de confiance touche l’ensemble des agents économiques, ils ont peur de la crise et accroissent leurs épargnes. Les pays voisins comme l’Espagne, L’Italie et le Portugal, fortement endettés, sont les premiers touchés.

En effet, leurs taux d’intérêt suivent également la même courbe que la Grèce, passant de 5% à 12% et 14% entre 2011 et 2012.

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