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Recettes keynesiennes

Cours : Recettes keynesiennes. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Janvier 2016  •  Cours  •  465 Mots (2 Pages)  •  721 Vues

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Les recettes keynésiennes (qui n’ont pas été employées lors de la crise de 1929, ou tardivement, maladroitement, et qui auraient été efficaces) doivent être adaptées à l’heure de la mondialisation. Une des faiblesses reconnue des politiques économiques suivies jadis, particulièrement aux États-Unis, par H. Hoover, mais aussi par F. D. Roosevelt, était l’absence d’une politique budgétaire active. La leçon a été tirée, particulièrement par les États-Unis de B. Bernanke ou l’Angleterre de G. Brown, par la Chine, le problème étant que dans notre économie globalisée, la stratégie du free riding consistant à se faire « tirer » par les autres en s’abstenant de toute relance est fort tentante pour un pays moyen ou petit, même si elle est collectivement

catastrophique.

Il est largement admis aujourd’hui qu’une des « erreurs » commise dans les années Trente a été la fermeture du monde. Chaque pays voulait protéger son emploi, exporter son chômage, garder pour soi les fruits de ses efforts de relance, et si cette fermeture n’est pas l’explication principale, elle a joué un rôle dans le renforcement et la durée de la crise. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, un prolongement

Dès lors, je ne crois pas que nous risquions aujourd’hui le retour des mêmes « erreurs », la fermeture du monde, car l’orientation de l’histoire récente (depuis 1945) et l’« ambiance » sont radicalement différentes. Par ambiance, je veux signifier une conception du monde, et pas seulement économique, ou une idéologie dominante si l’on préfère. Et l’intégration du monde a atteint aujourd’hui un niveau qui ne garantit pas sa poursuite, certes, mais rendrait le coût économique et social de la désintégration nationaliste encore plus élevé que dans les années Trente.

Nationalisme exacerbé avant la guerre :

Pendant toute la période, la question récurrente des réparations allemandes et des dettes des alliés envers les États-Unis empoisonne les relations internationales et structure les flux internationaux de capitaux : les États-Unis18 prêtent à l’Allemagne qui paye les réparations (ce sera seulement très partiellement) à la France et à l’Angleterre qui remboursent aux États- Unis leurs dettes de guerre.

Les efforts de stabilisation e

Cette histoire est scandée par des chocs successifs dans l’espace. D’abord des crises qui se succèdent et provoquent des chocs en retour : États-Unis, Europe centrale, Royaume-Uni, à nouveau États-Unis, puis surtout les pays du bloc-or. L’économie, et donc la crise ne sont pas mondialisées d’emblée. Celle-ci se mondialise par à-coups, d’où des contagions, des chocs en retour qui expliquent en partie son importance et

sa durée.

Remet en cause le mythe du jeudi noir où tout a basculé

Lors de la seconde phase, d’avril à juillet 1931, le déchaînement de la crise financière en Europe centrale25 provoque en retour un effondrement aux États-Unis. Partout, cette crise européenne pousse à l’accroissement des tarifs, avec retour au contrôle des changes et durcissement des quotas.

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