Flux de trésorerie
Fiche : Flux de trésorerie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nordine Mansouri • 25 Juin 2019 • Fiche • 404 Mots (2 Pages) • 556 Vues
Les flux de trésorerie et la date de paiement
Grace à une approche dynamique, le problème du temps est évité. En effet la date de paiement est dorénavant prise en compte dans les calculs.
Afin de parvenir à une évaluation correcte d'un projet d'investissement, les paiements qui sont effectués à des moments différents doivent se voir attribuer des valeurs différentes. En effet, des entrées d’argent en début d’année gagne de la valeur dans la trésorerie grâce aux taux d’intérêts.
En règle générale, un investisseur peut réinvestir les fonds gagné d'un placement, ce qui donne lieu à d'autres paiements. C’est ce qu’on appelle l’effet de taux d'intérêt.
Contrairement aux méthodes statiques qui sont basées sur les coûts et les bénéfices, les méthodes dynamiques de calcul de l'investissement sont basées sur les flux de trésorerie effectifs d'un investissement. On dénombre alors deux types de flux de trésorerie. Le flux de trésorerie d'un investissement consiste en une séquence de dépôts et de décaissements au fil du temps :
• Les paiements reçus pour un investissement sont déterminés notamment par les marchés de vente. Dans le cas d'investissements en immobilisations corporelles, le produit provient du produit de la vente et, le cas échéant, du produit résiduel de la vente de l'immobilisation de placement à la fin de sa vie utile.
• En revanche, les décaissements associés à un investissement sont déterminés par les marchés publics. Il s'agit principalement de paiements pour les salaires, les matériaux de production, l'énergie, les réparations, etc. Il faut également tenir compte du paiement anticipé de l'acquisition au moment de l'investissement.
Dans l’idéal il faudrait enregistrer au jour près les futurs paiements à venir. Etant donné la nature à long terme de l'investissement, de telles estimations exactes des paiements futurs semblent difficilement possibles. En outre, le traitement informatique d'une série aussi complexe de paiements exigerait beaucoup de travail. C'est pourquoi les méthodes classiques de calcul dynamique de l'investissement font appel à divers simplifications/hypothèses :
• La période d’investissement est divisée par phase de planification, en générale la durée d’une phase est une année.
• On suppose que les paiements déclenchés par un placement sont effectués à la fin de chaque année. Les paiements effectués au cours d'un exercice sont donc ramenés à zéro à la fin de l'exercice.
• Le paiement de l'acquisition est effectué immédiatement avant le début de la première année, pour ainsi dire à la fin de l'année zéro.
• Le produit de la liquidation revient à la société à la fin de la dernière période
...