Epargne dans l'économie
Dissertation : Epargne dans l'économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pixis • 1 Novembre 2022 • Dissertation • 1 102 Mots (5 Pages) • 287 Vues
Ramaj
Leonit
TD Eco
Intro :
L’épargne divise les économistes depuis toujours car tous n’y vois pas que du positif. En France, le taux d’épargne s’élevait en moyenne à 15 % du revenu disponible brut contre environ 11 % pour les autres principaux pays de la zone Euro, selon l’INSEE. Précisons tout d’abord ce qu’est l’épargne. L’épargne, c’est la part du revenu qui n’est pas consommé. Rappelons aussi son calcul : épargne = revenus disponible brut – consommation finale.
L’épargne augmente donc lorsque la consommation diminue, et inversement.
Les économistes divergent sur son impact sur l’économie. De ce fait, on peut se demander si l’épargne est positive à l’économie, ou bien si elle lui est nuisible.
Tout d’abord, voyons les différents déterminants de l’épargne. Ensuite, parlons de son effet sur l’économie.
I) Motifs et déterminants de l’épargne
Avant de parler des facteurs déterminants de l’épargne, voyons pour quels motifs les ménages peuvent-ils être amenés à épargner. Il y a trois motifs qui mène à l’épargne : la spéculation → vouloir faire fructifier son argent ; la précaution → anticiper des difficultés futures ; la transaction → préparer une consommation future. En plus des motifs de l’épargne, on peut parler des différentes formes qu’elle peut prendre. Elle peut prendre deux formes : financière (thésaurisation/livret/actions/obligations) ou non-financière (biens immobiliers/objets de valeur).
L’épargne varie en fonction de plusieurs facteurs. En effet, on peut tout d’abord voir que le revenu joue sur l’épargne. Avec la loi psychologique fondamentale de Keynes, on voit que quand le revenu augmente, l’épargne augmente plus vite que le revenu (effet multiplicateur).
Ensuite, on peut parler de l’inflation qui aura deux effets sur l’épargne car le prix influence la consommation. A court terme, il y aura un moment de désépargne pour maintenir son niveau de consommation. Ici, l’inflation diminue l’épargne. Puis à long terme, on voit que l’épargne aura tendance à augmenter. Cela peut être expliquer par l’effet d’encaisse réel de Pigou, car la valeur de l’épargne diminue, donc pour maintenir la valeur de l’épargne, les ménages épargnent davantage.
De plus, on peut parler du taux d’intérêts qui peut aussi avoir deux effets. Il y a d’abord l’effet de revenu, défendu par les néoclassiques, qui explique que quand le taux d’intérêt augmente, l’épargne augmente pour gagner plus. Le second effet est l’effet de substitution. Ici, on considère que les ménages vont augmenter leur consommation car ils n’ont pas besoin d’épargner étant donné que leur capital augmentera naturellement. Pour Keynes, le taux d’intérêts n’influence pas le montant mais la forme de l’épargne (si le taux d’intérêt augmente, constitution d’épargne financière, sinon, épargne non-financière).
La fiscalité joue aussi un rôle sur l’épargne. On parle ici de l’effet Ricardo-Barro qui explique que lorsque le déficit d’un pays augmente, alors l’épargne augmentera par précaution de la hausse d’impôts à venir. La fiscalité jouera un rôle sur le volume, mais elle influence aussi la forme car on peut baisser les impôts là où l’on veut que l’épargne aille (pour l’investissement).
Le dernier facteur déterminant l’épargne est l’évolution socio-démographique avec la théorie du cycle de vie de Modigliani. Pour cette théorie, on suppose qu’il n’y a pas d’héritage. Il y a alors 3 phases, la jeunesse durant laquelle on va désépargner pour financer la vie courante, la vie active durant laquelle on va épargner pour préparer la retraite, et la retraite durant laquelle on va tout désépargner. Il faut supposer qu’on lisse la consommation, qu’on connaît la date de sa mort et qu’il n’y a pas de redistribution (retraites).
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