Capital humain

Anecdote :

Pour appuyer ses théories, Gary Becker évoque des expériences personnelles révélant son rapport à la criminalité : En effet, pour sa théorie du choix criminel, théorie qui explique que le criminel met en balance l'espérance de profit et le risque de punition.

Il raconte qu’en retard pour une soutenance de mémoire, il eut à choisir entre, d'un côté, perdre du temps pour trouver une place de parking, et, de l'autre côté, se garer là où c'est interdit. Becker fit rationnellement le choix "criminel" (sans, d'ailleurs, toucher de contravention).

Le capital humain désigne l’ensemble des aptitudes et des talents qui rendent les individus productifs.

Le savoir en la principale composante, mais d’autres facteurs comptent aussi, du sens de la ponctualité jusqu’à l’état de santé.

L’investissement dans le capital humain correspond donc principalement à l’éducation, mais intègre aussi d’autres éléments, comme par exemple la transmission de valeurs par les parents.

Tout comme l’investissement dans le capital technique (qu’il s’agisse de construire une nouvelle usine ou de moderniser du matériel informatique) peut être payant pour une entreprise, l’investissement dans le capital humain s’avère aussi payant pour les individus.

Cet investissement dans le capital humain semble nécessaire car les revenus des travailleurs instruits dépassent généralement ceux de la population générale.

Chaque personne dispose donc d’un « capital » propre, constitué par ses qualités personnelles et sa formation. Comme tout actif ou patrimoine, ce capital est un stock qui peut produire des ressources, s’éroder ou croître s’il fait l’objet d’un investissement.

Selon Becker, les entreprises ont intérêt à investir dans le capital humain de leurs salariés notamment dans des notions spécifiques à l’entreprise, qui permet une augmentation de la productivité du travailleur dans l’entreprise qui le forme, sans être réutilisable chez ses concurrents.

L’approche de G. Becker sur l’augmentation du capital humain repose sur deux hypothèses fortes : la première est que l’investissement dans la formation augmente systématiquement la productivité et donc la rentabilité : (ce qui est plus dans l’optique d’une entreprise); la deuxième est que l’individu établit ses choix en matière de formation sur une forme de balance des couts et des bénéfices futurs (ex : études plus longues pcq ça vaut le cout : objectif d’un salaire plus important) : (ce qui concerne plus l’individu).

Question : Quelles sont les 2 hypothèses fortes sur lesquelles repose la notion d’augmentation du capital humain ?

Rep : - la première est que l’investissement dans la formation augmente systématiquement la productivité

- que l’individu établit ses choix en matière de formation sur une forme de balance des couts et des bénéfices futurs (ex : études plus longues pcq ça vaut le cout : objectif d’un salaire plus important)

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