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La place des Femmes au XIXe siècle

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Par   •  7 Février 2018  •  Cours  •  2 021 Mots (9 Pages)  •  1 429 Vues

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DIAPO

Introduction

La place des femmes dans la société a toujours été écrasé par celle des hommes, celui-ci la considérant non pas comme un être humain mais plus comme un moyen de parvenir à ses fins (descendance, ascension dans la société, richesse…). Mais le XVIII siècle marque une évolution pour les droits des femmes comme le droit au divorce ou la liberté de choisir leur mari.

DIAPO  Malheureusement pour elles, en 1804,  Napoléon Bonaparte, 1er empereur des français entre 1804 et 1814, promulgue le code civil destituant les femmes du peu de droits qu’elles possédaient. DIAPO  Le « Code Napoléon » reflète bien sa misogynie ce qui influencera la pensée générale.

En effet, le XIXème siècle se distingue par un grand retour en arrière, l’infériorité des femmes en plus d’être morale est surtout juridique.

Nous allons donc vous présentez les différentes lois parlant du statut de la femme et des différence sociales, ensuite nous comparerons avec la réalité, l’image de la femme dans les romans, pour finir, nous parlerons du féminisme et de son importance.

DIAPO

I) La femme vu par la Justice

Bien que les femmes aient activement participé à la Révolution Française de 1789, parmi les hommes qui se succèdent au pouvoir ; bon nombre ne considère pas la femme comme apte à participer à la vie politique :DIAPO  Leur place est a la maison.

DIAPO Dans la société, le Code Napoléon marque une régression pour la condition féminine. Ainsi, revenant sur les dispositions prises lors de la révolution française, le Code civil replace la femme sous la dépendance et l'autorité de son père puis de son mari.

De ce fait, elle lui devait une obéissance absolue, aucun écart n’était toléré:

(Lois tableau)

L'article 213 proclame que « le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari »

D’après Napoléon Bonaparte, « Les personnes privées de droits juridiques sont les mineurs,  les criminels,les débiles mentaux et les femmes mariées »

Il a donc fait de la femme mariée une « mineure civile » 

D’ailleurs si le devoir de fidélité est relatif pour les hommes, il n’en ait rien pour celui des femmes .

En effet, L’article 230 du code civil proclame « la femme pourra demander le divorce pour cause d’adultère de son mari, lorsqu’il aura tenu sa concubine dans la maison commune » tandis que en parallèle «  le mari pourra demander le divorce pour cause d’adultère à sa femme »Nous pouvons constatez une différence notable entre les hommes et les femmes.

La femme, en n’importe quel lieu sera considéré comme coupable d’adultère a l’inverse de l’homme qui lui doit tromper sa femme dans son domicile pour que  celle-ci puisse demander le divorce.

De plus, l’assassinat de la femme par son mari prise en flagrant délit d’adultère, puisqu’elle n’est pas docile, sa mise à mort peut être justifié et excusé par le tribunal.

Tandis que dans la situation inverse, c’est un meurtre avec préméditation qui est passable de plusieurs années de prison.

« L’enfant appartient au mari de la femme comme la pomme au propriétaire du pommier. […] La femme est donnée à l’homme pour qu’elle lui fasse des enfants ; elle est sa propriété comme l’arbre à fruits est celle du jardinier (Napoléon, Mémorial de Sainte-Hélène). Bref, La femme et ses entrailles sont la propriété de l’homme, il en fait donc ce que bon lui semble (Code Napoléon)

Nous avons là un bon exemple de la misogynie du code civil, ici la femme est comparée à une pomme ainsi qu’un arbre, elle est la propriété absolue de son père puis de son mari, n’étant même pas considéré comme un être humain.

DIAPO  Certains hommes reconnaissent même la misogynie dont les femmes sont victimes dans la société, dans ce texte, Victor Hugo pointe du doigt l’injustice de la condition féminine, elles ne sont pas présentent dans la politique, elles n’étaient rien et n’avaient pas d’influence.

II) Deux classes sociales opposées

Les inégalités entre les hommes et les femmes au sujet de l’éducation sont également discutable. Avant 1870, plus de 50% de la population féminine n’est pas éduquée, contre 25% des hommes.

DIAPO En effets les hommes s’orientent vers des métiers plus intellectuels et moins manuels comme des métiers en rapport avec la politique ou la recherche. DIAPO Tandis que les filles sont surtout éduquées pour les travaux ménagers, elles apprennent à s’occuper d’un nourrisson, à faire le ménage, la cuisine, tout du moins, pour les femmes ayant eu la chance d’être éduquées.

DIAPO Cependant deux types de femmes se distinguent : La paysanne et la bourgeoise qui ont des modes de vie radicalement opposés.

En effet les femmes de classe moyenne travaillent généralement dans l’industrie du textile, elles devaient être solides, robustes et travailleuses, mais elles devaient également s’occuper en parallèle du foyer et des enfants. En revanche, elles ne pouvaient pas disposer de leur salaire, elles étaient donc surexploitées.

Mais ceci n’est valable que pour les femmes modestes issues de la classe moyenne.

Effectivement, les femmes bourgeoises ont un tout autre mode de vie.

L’idéal de la jeune femme bourgeoise est fondé sur l’apparence que celle-ci renvoi dans la société, elle devait être jolie, douce, aimable, modeste et polie.

Elles protègent une image maternelle et participent aux œuvres de charités, s’occupent du ménage, de l’entretien du linge, de l’aménagement et de la décoration de la maison.

Elles ont le rôle de la femme au foyer qui était signe de richesse.

Tout ceci pour entretenir la réputation et l’image sociale de leur mari, elles sont en quelque sorte leur double social, il en va de même pour le mariage, qui étaient, pour la plupart, arrangés et sans amour, la femme étant traditionnellement considérée comme une ressource et le mariage comme un échange de propriété entre homme.

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