Droit De Vote Des Femmes: la place de la femme
Documents Gratuits : Droit De Vote Des Femmes: la place de la femme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Mars 2013 • 2 317 Mots (10 Pages) • 2 309 Vues
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Droit De Vote Des Femmes
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Catégorie: Le Monde du Travail
Soumis par: Caresse 13 avril 2012
Mots: 2662 | Pages: 11
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ernière partie, nous regarderons comment les femmes vivent aujourd'hui avec trois sous-parties : la place des femmes en politique, la participation des femmes dans le vote et la journée de la femme.
I – La naissance du débat
Inégalités entre les hommes et les femmes :
En 1789, par la Déclaration des Droits de l’Homme était affirmé le principe d’égalité des hommes, mais les femmes en étaient exclues tant dans le domaine politique que social.
Dans le domaine économique et social, le Code civil de 1804, qui sera le fondement social jusqu’aux années 1960, marque une régression importante en ce qui concerne le statut des femmes. En effet ce Code civil est le reflet de son initiateur, Napoléon Bonaparte, pour lequel " la femme est donnée à l’homme pour avoir des enfants ; elle est sa propriété, comme l’arbre à fruits est la propriété du jardinier ". L’article 213, précise que " le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari. " Le Code civil, tout au long du 19ème siècle, a confiné la femme dans un statut de mineur à vie. Au 19ème siècle, la femme est entièrement définie par son rôle familial. De plus à la fin du 19ème siècle, aucune femme du monde Occidental n’a encore obtenu les libertés civiles. Partout, le droit de vote lui est refusé.
Les premières manifestations :
Le féminisme commence à être employé dans les années 1870 pour désigner ceux qui défendent la cause des femmes, il se répand dans la presse à la fin du 19ème siècle. L'une des actions du féminisme est l'obtention du droit de vote. La question du droit de vote prend de plus en plus d’importance au début du 20e siècle.
Les associations actives pour le suffrage des femmes fondent un premier projet de loi est déposé en 1906 qui ne porte que sur les élections locales. Les deux principales organisations d'orientation réformiste qui mènent la lutte pour le droit de vote des femmes sont l'Union française pour le suffrage des femmes (U.F.S.F.) créée à Paris en 1909 et dirigée de 1924 à 1946 par Cécile Brunschvicg, et la Ligue française pour le droit des femmes, dirigée par Maria Vérone.
Ces deux grandes fédérations féministes, composées pour l'essentiel de femmes issues de la bourgeoisie parisienne, cherchent à étendre le réseau de leurs soutiens au sein des organisations politiques masculines mais surtout en province où leur implantation est moins importante. Les meetings, organisés dans les mairies ou les écoles, sont le principal instrument de cette propagande qui touche en majorité les classes moyennes et supérieures, ainsi que notables locaux.
3) Les suffragettes :
Ce mouvement féministe, qui apparaît en 1903 en Angleterre, est l'influence majeure du mouvement français qui naît en 1906. Les femmes françaises tel que Hubertine AUCLERT ou Louise WEISS sont des figures emblématiques des suffragettes françaises. Les mouvements pacifistes du début étant inutiles, elles utilisent différents moyens d'actions devenant de plus en plus radicaux ; elles troublent l'ordre public le plus bruyamment possible adoptant une position de martyr au travers des photographies les montrant en tenues de prisonnières. De plus, elles protestent à travers des grèves de la faim, les autorités les nourrissent de force. Leurs principaux moyens d'actions restent les manifestations, les grèves, mais aussi les campagnes. Le mouvement suffragiste devient une véritable révolution culturelle, notamment à travers la presse qui est assez réticente, donnant un avis négatif à l'opinion public. Les combats suffragistes sont considérés comme hors normes par rapport aux mentalités et aux conventions culturelles de l'époque. Il se créer alors des ligues anti-suffragistes qui regroupent de nombreux hommes mais aussi quelques femmes, souvent issues des milieux populaires. Les suffragettes sont souvent des aristocrates, mais elles ne symbolisent pas l'ensemble des femmes.
Quelques héroïnes sont restées dans l'Histoire :
Hubertine AUCLERT fonde en 1881 la "Citoyenne", première organe des suffragettes en France et invente la propagande féministe dès 1916.
Madeleine PELLETIER: principale animatrice du mouvement suffragiste français au début du siècle.
Louise WEISS se lance en 1934 dans la lutte pour le droit de vote des femmes faisant le choix d'actions médiatiques.
Manifestations de suffragettes à Paris (Louise WEISS au premier plan)
II – L'élaboration de la loi
1) Les défenseurs du droit de vote des femmes
La première proposition de loi pour le droit de vote des femmes est faite par Gautret le 1er juillet 1901, sans suite. La Chambre des députés adopte pour la première fois une proposition de loi instaurant le vote des femmes en 1919 et 1922 mais les Sénat refuse à deux reprises. Pour la sixième fois, en 1936, la Chambre des députés se prononce pour le vote des femmes avec 495 voix pour contre 0 mais le Sénat refuse catégoriquement. En 1936, Léon Blum, président du Conseil des ministres du Front populaire, nomme trois femmes sous-secrétaires d’État : Cécile Brunschvicg à l’Éducation nationale, Suzanne Lacore à la Santé publique et Irène Joliot-Curie à la recherche scientifique. Le 23 juin 1942, le Général De Gaulle déclare : "Une fois l'ennemi chassé du territoire, tous les hommes et toutes les femmes de chez nous éliront l'Assemblée nationale qui décidera souverainement des destinées du pays". Robert
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