Les des femmes de tous les continents (jusqu’au XIX siècle)

II. Des femmes de tous les continents (jusqu’au XIX siècle)

En Asie, la femme est avant tout présente pour la procréation et les tâches ménagères, le seul moyen d’assurer sa descendance certes mais lui attribuer un rôle si basique et la sous-estimer fût pour l’homme dans bien des cas une erreur fatale. D’autant que la naissance d’une fille est vue comme un mauvais présage et bien souvent elle est tuée à la naissance ou vendue car c’est la pire des situations pour une famille : la perte du nom de famille. La femme est aussi un moyen de se faire un peu d’argent, d’arranger certaine querelles par le mariage

En Afrique, la femme a de nombreux symboles : tantôt déesse, tantôt démone, tantôt simple objet. Certaines coutumes veulent que la femme ne ressente aucun plaisir ; elle est donc charcutée, privée d’une partie de son intimité avec des outils sales et rouillés et attachée les jambes écartées pendant des jours au gré du vent seule dans sa souffrance. Tout cela servirait à la pousser à être fidèle à celui que sa famille lui choisira.

En Amérique, plusieurs cultures se rencontrent mais habituellement la femme se doit de rester silencieuse, de s’occuper de la maison, de l’éducation des enfants, de rester belle et coquette.

En Europe, berceau de la mode, les femmes de bonnes sociétés consentent à ne montrer que leur beauté extérieure, s’affichent et répudient tout ce qui touche à l’intellect. Dans la classe moyenne, les femmes n’ont ni le temps, ni les moyens d’enrichir leur savoir et bien souvent sont ancrées dans l’idée que c’est une affaire d’homme.

Jusqu’au XIX siècle les femmes sont donc principalement acceptées que pour la procréation, la beauté et les taches ménagères.

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