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La Condition De La Femme Au XIXe

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Par   •  29 Avril 2015  •  1 286 Mots (6 Pages)  •  4 046 Vues

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La condition de la femme au XIX° siècle

Introduction :

Au XIXe siècle, la condition féminine semble subir une stagnation, voire une régression, par rapport au siècle précédent.

Si les femmes ont participé en nombre à la Révolution de 1789, à celle de 1848, puis à la défense de Paris et de la Commune en 1870-1871, elles n’en ont guère récolté les fruits. Révolutionnaires ou conservateurs, les hommes qui se succèdent au pouvoir sont presque tous d’accord sur un point : la place de la femme est à la maison, pas dans la cité, et encore moins à la tribune d’une assemblée.

D’abord laissée à l’initiative familiale et aux religieuses, l’éducation des jeunes filles devient, à la fin du siècle, affaire de l’État et terrain d’affrontement entre l’Église et les tenants de la laïcité.

Dans le même temps, on assiste pourtant à l’émergence d’un féminisme partagé entre courant égalitaire - révolutionnaire, suffragiste, revendicatif, voire même libertaire - et courant dualiste, conservateur et catholique, partisan d’une évolution plus que d’une révolution. Si les femmes à la fin du siècle parviennent à remporter quelques victoires (accès à l’enseignement secondaire et à l’université, divorce, possibilité d’exercer de nouveaux métiers), il faudra cependant attendre le milieu du XXe siècle pour franchir, avec le suffrage réellement universel (et non plus seulement masculin), une étape décisive sur le chemin de l’égalité entre les sexes.

1) Un quotidien très dur pour les femmes

Qu'ils soient hommes politiques, philosophes ou médecins, les hommes  réaffirment l’infériorité naturelle de la femme, mineure à vie, dont la place est naturellement au sein de la famille dominée par le mari. C'est la philosophie du Code napoléonien, aggravé par l'alliance entre l'Église et la Restauration (1815-1830). Le divorce est ainsi supprimé en 1816...« La femme est une propriété que l'on acquiert par contrat ; elle est mobilière car la possession vaut titre; enfin la femme n'est à proprement parler qu'une annexe de l'homme... » écrit Balzac dans la Physiologie du Mariage.

Juridiquement, la femme est incapable (c'est seulement en 1907 que l'épouse pourra disposer de son salaire - tout en étant souvent le « ministre des finances » dans les milieux populaires ; sa correspondance sera contrôlée jusqu’en 1938).

2) Les femmes d'après les hommes :

La place de la femme dans le monde depuis l'antiquité a été considérée comme secondaire. En fonction des civilisations et des religions qu'elles avaient par exemple l'écart peut être important. Il est difficile de trouver une trace de l'histoire des femmes mis à part Marianne , la Vierge Marie ou des déesses comme Athéna. Dans la société occidentale chrétienne la femme était autrefois traitée comme le sexe "secondaire" ou "faible". L'histoire de la femme se limite a travers le regard que les hommes de l'époque portaient sur elles.

La participation des femmes dans une vie professionnelle et active n'était pas admise. On considère à cette époque que la femme doit s'occuper du ménage. Elle doit aussi être un objet de plaisir pour son mari. Cette image de la femme est une réalité il existe actuellement certains pays ou certaines religions qui privent les femmes de leurs libertés. A cette époque déjà toutes petites les filles n'ont pas les mêmes droits que les garçons par exemple elles n'ont pas accès à l'éducation.  Ces derniers sont d'ailleurs d'un machisme précoce envers elle car ils prennent exemple sur leur père. De même au niveau vestimentaire chaque femme un peu dénudée est très mal vue , la prostitution est un tabou à l'époque. Les veuves n'ont pas la chance d'avoir le droit de travailler , les femmes sont ainsi dépendantes de l'homme avec lequel elles vivent. Les femmes solitaires étaient obligées de se prostituer , de mendier ou de satisfaire des hommes infidèles ou eux mêmes célibataires pour pouvoir manger.

3) La voix des femmes, pour la première fois distinctement, pendant la Révolution

Dès les premiers jours de la Révolution, la question des femmes est soulevée.  Par des hommes comme Condorcet (Essai sur l'admission des femmes aux droits de cité) ou des femmes comme Olympe de Gouges, qui proclame en 1791 une Déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne. Elle demeure très

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