La place de la femme dans la politique électorale
Dissertation : La place de la femme dans la politique électorale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nono11620 • 6 Juin 2018 • Dissertation • 1 843 Mots (8 Pages) • 761 Vues
La place des femmes dans la politique électorale
Depuis toujours nous observons une représentation inégale des deux sexes en politique, au moyen âge nous voyons un grand nombre de femmes avoir accès à certaines fonctions politiques importantes et exercer le pouvoir. Cependant leur statut change complètement sous l’ancien régime, nous voyons en effet à ce moment la, les femmes condamnées à un rôle non politique suite aux lois entourant la succession des enfants de Philippe IV. A partir de cette période nous observons que les questions de politique ne vont être réfléchies que par les hommes d’ou le commencement de ce fait politique qu’est le problème de parité entre les hommes et les femmes dans la compétition politique. Malgré l’augmentation continuelle de la part des femmes dans ce milieu nous observons encore un certain combat à cette parité aidé de continuelles lois mais confronté à plusieurs obstacles culturels et politique. Dans une première partie nous essaierons de décrire ce phénomène, puis nous verrons avec quels concepts politiques on peut le rapprocher.
Nous allons effectuer une réflexion à propos de la place des femmes dans la compétition politique électorale française.
Dans la vie politique de la France nous observons depuis toujours une absence des femmes, en effet en 1958 par exemple elles n’étaient quasiment pas présentes à l’assemblée nationale, donc, de ce fait dans la vie politique en général. Comme stipulé précédemment, depuis les lois entourant la succession des enfants de Philippe IV qui dispose de la mise à l’écart des femmes de la vie politique, celles ci n’auront plus un rôle aussi important dans cette discipline. Encore aujourd’hui on observe une forte disparité parmi les élus des principales assemblées politiques, par exemple dans les conseils départementaux nous observons en 2015 que uniquement 10 % des présidences sont occupées par des femmes, ce qui est très faible et doit être remis en cause.
Nous pouvons cependant trouver des raisons à cette disparité dans la vie politique, en effet les citoyens ont plus facilement et spontanément confiance en les hommes plutôt qu’en les femmes pour des questions de hautes responsabilités. De plus il y a un problème de charisme qui se pose ainsi qu’une
question de disponibilité, en effet nous avons plus tendance à nous méfier des disponibilités d’une femme et penser qu’elle va mettre sa vie personnelle et familiale au devant de sa vie professionnelle ce qui peut être complètement faux mais ancré dans les croyances populaires, ce sont tant de stéréotypes sur les femmes que nous voyons marginalisés les femmes dans la politique. L’image renvoyée de la femme ne convient pas à ce que l’on attend d’un politique. Les femmes auraient en effet une vision différente de la compétition de celle des hommes, qui les pousserait à être plus attentive aux autres et plus conciliante c’est à dire être moins dures en compétition. Ces stéréotypes résultent de la socialisation différenciée entre les filles et les garçons dès le plus jeune âge, où généralement les filles sont d’autant plus poussées à s’occuper d’un ménage avant de penser professionnellement. L’absence de parité en politique reflète également la pérennisation des rôles traditionnels dans notre société, avec les femmes qui ont une difficulté supplémentaire pour accéder aux emplois à grandes responsabilités. Cependant l’augmentation de l’instruction et de leur capital culturel, social et économique leur permet d’accéder de plus en plus à des postes stratégiques et donc politiques. Afin de justifier un peu plus ces disparités dans la compétition politique nous voyons apparaître deux types d’obstacles, d’une part les obstacles culturels que nous venons d’exposer puis certains politiques. En effet, les lois votées en 2 000 quand à la parité n’ont pas été efficaces puisque les partis politiques préfèrent pour la plus part, payer une amende plutôt que de se conformer aux exigences que la loi dispose, ainsi quand ils la respectent ils essaient de la détourner, c’est à dire que les femmes sont proposées pour des circonscriptions qui sont très difficiles à remporter, c’est à dire qu’on les met la juste pour le geste et non en l’attente d’un réel résultat. Nous pouvons penser que les lois ne sont pas assez contraignantes puisque nous observons qu’elles ne poussent pas les partis ou entités politiques à changer leurs manière de faire.
Cependant depuis des années nous voyons évoluer énormément de lois qui exigent la modification de cette parité dans la compétition politique. Nous allons en énumérer quelques une et en expliquer leur concept. En 1804 le Code civil commence par donner aux femmes des droits civils mais leur refuse encore la politique, ce qui va évoluer le 21 avril 1944 grâce à l’ordonnance d’Alger qui accorde le droit de vote aux femmes. Après avoir donner des droits égaux aux femmes que ceux que détenaient les hommes leur accès aux mandats politiques est mis sur le devant.
En effet en 1999 une révision ajoute à la constitution de 1958 que la loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et pousse les partis à mettre en oeuvre ce principe. Le problème est qu’il y a très peu de réactions face à cette loi qui n’est qu’une incitation à intégrer les femmes et non quelque chose de restrictif et punissable si ce n’est pas respecté. Voyant ce manque de réaction l’Etat décide en 2000 d’aider les partis politiques qui respecteront l’application de cette parité dans la présentation de leurs candidats aux élections financièrement. En 2011 des quotas sont intégrés dans une loi pour pousser à la féminisation des emplois de hautes responsabilités ainsi qu’un système de sanctions financières si ce n’est pas appliqué. Nous voyons par toutes ces mesures que plusieurs lois ont été appliquées depuis les années quatre-vingt dix afin de favoriser la place des femmes dans la vie politique et plus particulièrement leur accès à des mandats. Depuis nous voyons l’imposition des femmes dans les
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