Alphabétisation Et Amélioration Des Revenus Des Femmes

SOMMAIRE

Dédicace

Remerciement

Liste des abréviations

INTRODUCTION

Justification du choix du sujet

PREMIERE PARTIE : considération théorique

CHAPITRE I : cadre de l’étude

CHAPITRE II : cadre conceptuel

CHAPITRE III : problème, question de recherche, objectifs et hypothèses. (Problématique)

DEUXIEME PARTIE : considération méthodologique

CHAPITRE I : terrain, population et échantillon

CHAPITRE II : méthode d’enquête et méthode d’analyse des données (méthodologie et instruments)

TROISIEME PARTIE : résultats

CHAPITRE I : présentation et interprétation

CHAPITRE II : discussion et recommandations

CONCLUSION

BIBLIOGRAMME

ANNEXES

TABLE DE MATIERE

LISTE DES ABREVIATIONS

UNESCO : organisation des nations unies pour la science et l’éducation.

CONFINTEA : conférence internationale sur l’éducation des adultes

AGR : Activités Génératrices de Revenus

INS : institut national de statistique

BCEAO : banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest

PLB : produit local brut

ONG : organisation non gouvernementale

VIF :

DSRP : document stratégique de réduction de la pauvreté

MICS : multiple indicators cluster survey

SAA: Service Autonome d’Alphabétisation

INJS : institut national de la jeunesse et des sports

INTRODUCTION

L’éducation englobe tous les domaines de la vie et de la société toute entière. En 1945, les Nations Unies affirment que l'éducation accroît l'assurance des individus et leur aptitude à la vie en société, à la négociation et leur capacité à gagner leur vie et leur permet de mieux se protéger contre la violence et la maladie. L’acquisition des connaissances et compétences ne se fera que par l’entremise de l’éducation qui est un droit fondamental pour tous. Depuis leur accession à la souveraineté nationale, l’éducation est toujours pour nos Etat un aspect majeur de leur politique car l’avenir d’un pays réside dans sa capacité à former, à éduquer et à instruire sa population.

Ainsi des structures de formation et de prise en charge éducative des populations ont été créées à travers la plupart des Etats. Cependant, tous les efforts déployés pour permettre à chaque citoyen d’accéder à l’instruction sont restés insuffisants dans le monde en général et plus particulièrement dans les pays en voie développement.

En côte d’ivoire par exemple, cette situation se justifie par le faible taux d’accès à l’école primaire, le coût souvent élevé de la scolarisation, la rigidité du système éducatif, l’insuffisance des structures d’accueil et les pesanteurs socioculturelles.

Conséquence, plus de la moitié de la population ivoirienne est analphabète soit 51% de la population et la victime de taille est la population féminine avec un taux de 63% contre 45% des hommes selon l’institut de statistique de l’UNESCO section côte d’ivoire en 2002.

Selon le document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP, 2009) en côte d’ivoire, la pauvreté s’est accrue, elle est passée de 38,4% en 2002 à 48,9% en 2008, l’Etat entend donc mettre l’accent sur le développement du capital humain pour une contribution plus judicieuse à l’effort d’éradication de la pauvreté. À cet effet, l’éducation des populations en général et celle des femmes en particulier, une solution pour lutter contre la pauvreté. Pour ce document la pauvreté est inversement liée au niveau d’instruction, le taux de pauvreté diminue au fur et à mesure que le niveau d’instruction augmente. De 57,5% chez les populations sans instruction, ce taux retombe à 6,6% chez les populations d’un niveau d’éducation supérieur. L’impact positif de l’éducation sur le statut de pauvreté est confirmé par le fait que 38,35% de ceux qui ont fréquenté l’école sont pauvres alors que cette proportion est de 58,18% chez ceux qui ne sont jamais allés à l’école. En d’autres termes, l’investissement dans l’éducation est un levier clé de réduction de la pauvreté.

L’alphabétisation étant une sous composante de l’éducation, réduire l’analphabétisme entrainera une réduction de la pauvreté puisqu’elle fait partie des facteurs pris en compte pour la quantification cette dernière.

Vu la corrélation entre analphabétisme et la pauvreté, la lutte contre l’analphabétisme est sans aucun doute, un élément important dans tout projet de développement qui cible le développement de l’homme. En effet, on ne peut imaginer aujourd’hui, le développement d’un individu alors même qu’il est privé de compétences intellectuelles devenues nécessaires pour pouvoir vivre dans le monde actuel, y trouver sa place, déchiffrer ses codes et communiquer avec ses différents composantes. Bref, un monde où le savoir est au cœur de l’économie et de la communication.

Face cette prise de conscience de l’importance de l’alphabétisation de la population particulièrement celle des femmes, il est plus que nécessaire de songer à trouver des solutions pouvant leur permettre d’être autonomes et épanouies dans la société.

Aussi, notre rôle de conseiller à l’extrascolaire chargé de l’alphabétisation nous engage-t-il, dans un tel contexte, à élaborer des stratégies et à mener des actions en vue de répondre aux besoins des femmes commerçantes du vivrier et nous osons espérer que l’alphabétisation fonctionnelle serait l’ultime solution.

Au-delà de la simple réduction du taux

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