Bonne retraite Jocelyne
Analyse sectorielle : Bonne retraite Jocelyne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jocelyne Dondo • 12 Décembre 2018 • Analyse sectorielle • 1 242 Mots (5 Pages) • 922 Vues
601-ESB-MO
Lecture et Analyse
Groupe 57
Bonne retraite, Jocelyne
Marie-Pierre Dondo et Luc Abinassif
Hector Ruiz/ Hélène Bughin
8 novembre 2018
Collège Montmorency
Bonne retraite, Jocelyne
Tout d’abord, la pièce de théâtre Bonne Retraite Jocelyne de Fabien Cloutier illustre une problématique au sujet de l’apparence. En effet, l’importance envers l’apparence sociale qu’apportent les personnages lors de la présentation théâtrale est flagrante. Ils désirent se remonter aux yeux des autres et se sentir supérieurs. Ils ne s’écoutent aucunement parler et ils pensent avoir la vérité absolue sur les nombreux sujets de conversation discuté lors de la soirée. Les acteurs amènent des préjugés méchants et mal à droit sur des situations délicates impliquant divers troubles. D’ailleurs, ils prennent avantage des faiblesses des autres pour ensuite se valoriser face aux différences. Le passage suivant démontre la problématique de cet enjeu lors de la pièce de théâtre: « Ça tardera pas, y va y avoir des chats Asperger pis TDAH Tcheck ben. » (p.91) Dans l’exemple suivant, le personnage Paul, frère aînée de Jocelyne, utilise une comparaison haineuse envers les maladies mentales pour se sentir plus amusant et remarquable. En somme, il veut tout simplement partager ses opinions déplacées pour se réconforter lui-même et essaye de bien paraître. De plus, les membres de la famille de Jocelyne désirent donner une belle image d’eux même en laissant croire qu’ils sont sensibilisés envers différents enjeux. Les personnages veulent montrer une belle apparence en disant haut et fort ce qu’il pense. Cependant, ils vont jusqu’à blesser leur entourage. L’extrait suivant démontre bien la situation : « Ça a des effets su’ l’bébé la boisson. Quand t’es enceinte. On avait peur nous autres à te voir aller. Faque Keven. Son pissage au litte. Pis si y ramasse de la marde au zoo. C’est peut-être de ta faute à toi.» (p.85) Le personnage de Jocelyne culpabilise la mère de Keven pour ce qu’il lui arrive. Devant toute la famille, elle a l’air de la pire mère et très négligente. De plus, Keven paraît d’un bon à rien. Tandis que Jocelyn est le héros à dénoncer les actes du passer. En conclusion, Jocelyne tente de se remonter face aux autres en dénonçant des erreurs des autres. Dans le même ordre d’idée, les comédiens démontrent bien l’influence par rapport à l’apparence financière à travers leur conversation. Selon eux, plus tu as un bon salaire, des bonnes conditions de travaux, plus tu vas être heureux. À leurs yeux, ce qui est important s’est laissé paraître que tu fais les plus beaux voyages, car tu possèdes le plus haut revenu de la famille. Le passage suivant démontre bien la situation problématique : « Attends un peu. On a les mêmes études. On n’a juste pas eu la même chance. J’en aurais mérité moi aussi de bonnes conditions. Mais là on va continuer à travailler. Si on veut que nos enfants aillent dans des bonnes écoles. Pis se payer des p’tits luxes. Mais toi avec ta retraite de fonctionnaire. Tu vas avoir un meilleur salaire que moi. C’est injuste. » (p.95) Notamment, le personnage de Paul laisse paraître que l’argent doit passer avant tout. Il met en avant-plan ses valeurs pour la richesse monétaire devant de tristes situations. D’ailleurs, il ne montre aucune empathie et sans-cœur. Il nous démontre qu’il y a seulement la valeur de la monnaie qui compte à ses yeux. Le passage suivant démontre son comportement inhumain :
« Paul — À l’a pas dû être capable se faire rembourser son billet en plus
Jocelyne — Paul
Paul — Sont assez voleurs les compagnies d’avion
Brigitte — Qu’est-ce tu connais à ça toi ? » (p.50)
Paul démontre que l’histoire ne lui touche aucunement, mais qu’il pense plutôt à comment la dame va se faire rembourser. En bref, l’importance pour l’apparence financière des personnages lors de la pièce est troublante, car ils se préoccupent plus de cet enjeu au lieu de sympathiser face à la mort d’un humain.
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