Medecine

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Introduction à la pudeur

Qu’est-ce que l’Anthropologie ?

C’est une discipline scientifique qui va comparer les cultures entre elles. Un anthropologue  devra bien connaitre ces groupes, pour cela il ira vivre dans la population qu’il étudie afin d’essayer de comprendre le groupe de l’intérieur. Par exemple en étudiant les langues. La langue que parlent les infirmières, 99% des patients ne la comprennent pas.

L’anthropologie c’est la comparaison des cultures présentes et passées sur un sujet précis (par exemple la pudeur) en connaissant certaines de ces cultures « de l’intérieur ».

1. Définir la pudeur et l’intimité

Définition de la pudeur : « Attitude de retenue qui consiste à ne pas faire ou à ne pas dire ce qui peut choquer l’Autre, sa moralité individuelle et les codes sociaux. »

G. Deschodt.

Définition de l’intimité (Notion importante dans notre culture mais inexistante dans d’autres) :

« Représentation de ce qui relève de la sphère privé, c’est-à-dire d’un lieu où l’on peut ne pas respecter les règles sociales et où l’on peut ne pas jouer de rôles. »

G. Deschodt

1. Evolution du regard sur la pudeur

C’est à partir de la fin du XIXème siècle que, dans les sociétés occidentales, la pudeur à moins concerné le corps des femmes (les hommes dans une moindre mesure). En revanche, l’expression des sentiments ou des émotions à du respecter plus longtemps des codes sociaux contraignants.

1. L’hôpital sans pudeur ?

Actuellement, en France, le concept de pudeur n’est pas légitime dans trois domaines : le droit, la science et la médecine.

La médecine occidentale s’est construite autour de la représentation du corps humain comme une mécanique que l’on pouvait réparer.

La partie non matérielle de ce corps ne relevait pas de la pratique médicale. Ainsi les psychiatres n’ont été reconnus comme docteur qu’au début des années 1970en obtenant le droit de prescrire.

Les anthropologues regardent le non-respect de la pudeur et de l’intimité fréquent du patient et du soignant comme le résultat d’une culture hospitalière où la pudeur n’est pas une priorité, où l’organisation du travail laisse peu de temps à la relation humaine et de la distance nécessaire pour soigner.

L’hôpital respecte de plus en plus l’intimité des patients. En revanche, les professionnels de santé ne disposent pas de lieux privés où ils pourraient exprimer leurs sentiments, leurs émotions, etc…

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