Quelle place pour l’humain dans le raisonnement économique ?

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Quelle place pour l’humain dans le raisonnement économique ?

L’économie relève de diverses théories et pensées, établies par des économistes, afin de donner une explication aux comportements des agents économiques par rapport à une situation économique précise. L’humain, par cette science (la science économique), va chercher à maintenir une économie stable. Cela correspond donc globalement à un équilibre entre l’offre et la demande sur le marché économique, ce qui permet au gouvernement de ne pas être en situation de crise. Les diverses écoles de pensée économiques, pouvant être des modèles à suivre, sont donc confrontées et permettent de s’imposer grâce aux critiques faites sur les autres écoles et pensées économiques. Selon le contexte économique, selon la classe sociale, l’entourage (et bien d’autres facteurs) d’un individu, ce dernier a une toute autre approche économique par rapport à un autre individu. En effet, il peut suivre le modèle keynésien si pour lui une intervention de l’Etat est cruciale, ou alors suivre le modèle classique si l’Etat selon lui doit se limiter seulement à ses fonctions régaliennes. L’humain peut avoir un raisonnement rationnel, il s’agit ici du cas de l’homo oeconomicus. Ce dernier évalue en grande partie l’utilité marginale d’un bien et s’intéresse notamment au profit qui peut en être lié. Ce raisonnement économique résulte des néoclassiques. D'autre part, les individus mais aussi sociétés sont exposés à des choix pouvant donner lieu à des avantages, mais également à des contraintes. L’économiste cherche ainsi quelles peuvent être les meilleures décisions à adopter. Il est donc intéressant de s’interroger sur la problématique suivante. Quel place pour l’humain dans le raisonnement économique ? Nous aborderons dans un premier temps le raisonnement économique de l’homo oeconomicus et dans un second temps, les différentes critiques de ce raisonnement économique.

I - L’homo oeconomicus ; la théorie libéraliste

L’homo oeconomicus est, comme évoqué précedemment, est fictif et rationnel. Il est d’ailleurs souvent rattaché au personnage éponyme du célèbre roman d’aventure : Robinson Crusoé de Daniel Defoe. Ce raisonnement économique démontre qu’en considérant que si tous les agents économiques ont des caractéristiques rationnelles et si le marché économique est libre, alors l’utilité pour le consommateur ainsi le profit  pour le producteur, sont donc mis en avant. Les agents agissent chacun indépendamment afin de maximiser leur satisfaction et leur profit. Tout cela relève de la pensée néoclassique. Cette pensée a pour vocation de mettre en avant l’utilité marginale d’un bien et non de la quantité de travail nécessaire pour parvenir à sa conception. La valeur du bien est donc évaluée d’un point de vue subjectif, car c’est le consommateur qui en définit l’utilité.

II - Critiques de l’homo oeconomicus ; la théorie Keynésienne

De nombreuses critiques sont attribuées à l’homo oeconomicus, et la plupart de ces critiques sont par rapport à la réalité factuelle. Des critiques à la fois psychologiques, mais aussi économiques de l’homo oeconomicus, font leur apparition. En effet, la théorie keynésienne, qui cherche davantage à inclure le rôle de l’Etat dans l’économie, va à l’encontre de la pensée libérale. Cette théorie instaure un état providence, qui intervient dans les sphères économique et sociale et qui a pour but de protéger tous les citoyens en leur assurant de bonnes conditions de travail (protection face au chômage), des conditions sanitaires, ainsi que des bonnes conditions de vie. Contrairement au raisonnement économique de l’homo oeconomicus, les agents n’agissent pas ici independamment et dépendent tous des moyens mis à disposition par l’Etat, par la nationalisation. Étant donné que la théorie classique repose sur l’information parfaite, il est évident de constater des critiques sur le fait que l’humain ne possède pas les capacités intellectuelles, matérielles pour connaître exactement les coûts et les avantages de son action.

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