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Les représentations contemporaines du travail

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Par   •  23 Avril 2022  •  Dissertation  •  2 036 Mots (9 Pages)  •  401 Vues

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TRAVAIL NOTÉ 1 – ADM1404

Les représentations contemporaines du travail (15 points)

Introduction

L’évolution du travail avec ses avantages et désavantages dans différentes société.  Le travail n’a pas toujours eu la même importance, ni la même signification. Les activités que l’on qualifie aujourd’hui de travail n’ont pas toujours été regroupées autour d’un même concept. On le sait que le travail est présent dans plusieurs sphères et nous sommes aussi au courant que le résultat d’un travail peut affecter différents milieux que ça soit économiques, culturels, social et même géographique.  Présent depuis plusieurs années, le concept de travail diffère du terme emploi lorsque nous rentrons dans les détails de ceux-ci.  Sa composition dépend des besoins et des usages des organisations peu importe leur envergure. Tout d'abord, il est primordial de mentionner que le concept ou la notion de travail développé et reconnu aujourd'hui n'a pas toujours été le cas dans le passé et n’a pas toujours eu la même importance. Il serait intéressant de s’attarder au travail comme l’un des fondements du lien social. Au niveau du lien social, le travail joue un rôle proéminent. En explorant plus en détails les prérogatives du travail, on peut y voir plusieurs avantages sur les paramètres sociaux découlant de celui-ci. C’est pour cette raison que nous distinguons quelques acceptions de la notion de travail dont le processus d’industrialisation et le développement du régime productif capitaliste. Nous tenterons d’analyser le tout dans les prochaines lignes.

Première partie : le concept de travail comme construction sociale récente

Les gens et leur ordre social ne sont pas toujours rassemblés autour de l'œuvre elle-même. Depuis l’aube des jours, l’idéologie de faire un type de travail afin de rapporter un montant a toujours été présent. La progression en termes de travail mais surtout la gestion au sein des organisations a évalué énormément. Certaines sociétés avant nous n'étaient pas fondées sur le travail. Cela signifie que leur plate-forme n'est pas basée sur l'accumulation de richesses ni sur la production pour créer des échanges. Pour certains, ces changements ont été la pierre angulaire pour faire avancer l’entreprise dans une société qui progresse quotidiennement. Comment différencier les entreprises opérant dans des ères distinctes.

A partir du XVIe siècle, certains aspects du travail sont plus valorisés que d’autres. Le travail manuel, les artisans et les commerces sont d’avantage reconnu en termes de professions qui seront mis de l’avant afin d’aider le développement économique. Depuis toujours, les sociétés humaines pratiquent une certaine division du travail. Initialement les types de travail étaient divisés lorsqu’on prenait en considération l’âge ou le type de sexe.

Évidemment, dû au développement économique, les tâches sont devenues plus spécifiques exigeant des qualités plus spécifiques concernant les tâches de travail. De ce fait est né le capitalisme industriel. Le résultat de diviser un emploi en plusieurs tâches est né lorsque le niveau de production avait atteint un certain point. Bien que cet approchai ait amené des retombées économiques intéressantes pour les entreprises, on peut noter des conséquences négatives. Les conditions de travail dégradent dans les usines, le fait de faire travailler des enfants, les longues heures de travail ainsi que les conditions dangereuses, les logements de piètre qualité, la présence d’insalubrité, la pauvreté et l’absence de soins de santé.

La standardisation ou l’élaboration du travail commence à être développé lorsqu’Adam Smith débute à expliquer sa vision. Il considère la division du travail comme un secret de la division économique. Sa théorie repose sur le fait qu’une entreprise pourrait obtenir une plus grande productivité de son employé lorsqu’il acquiert de la dextérité en effectuant la même tâche. Cette méthode est avantageuse lorsqu’une quantité importante doit être fabriquée. La conception moderne du travail tel qu’exposé aujourd’hui découle de l’ouvrage « La richesse des notions » élaboré par Adam Smith.

Suite à cette théorie, on voit l’apparition de Charles Babbage (1832) qui se permet de conseiller les entrepreneurs suite à la théorie de division de tâches. Il exprime qu’on exige moins de compétences aux travailleurs ce qui explique le salaire médiocre. Les employeurs se sont donc armé d’employés à faible coût afin d’effectuer des tâches répétitives. Dans les usines, on voit les artisans être remplacés par des travailleurs avec le minimum de compétence. Cette mécanisation a permis la décomposition des métiers avec une division des processus de production en tâches distinctes pouvant être effectuées par un employé sans la moindre expérience.

« Le même phénomène s’est produit au moment de la révolution dans le secteur administratif […] » (D-G, Tremblay et M. Alberio 2014. Travail et société, Presse de l’université du Québec, p.95). L’envers de la médaille de l’apparition de l’industrialisation était sans aucun doute le mécontentent des artisans suite à l’absence de fierté dans la création d’un produit. Pour les employés de cette réforme, les tâches répétitives et fastidieuses venaient inévitablement peser sur leur morale.

En regardant un peu plus en détail la théorie des systèmes de Durkheim on peut comprendre que l’idée maitresse est de se concentrer particulièrement sur les modèles de relations qu’entretiennent les gens. « Son but est la socialisation dont les spécifiés sont, elles aussi, définies par référence à la structure sociale. » (M. Cherkaoui 1976. Revue française de sociologie, Centre national de la recherche scientifique, p.198).

Normalement la division de travail produit un type de solidarité que Durkheim qualifie d’organique. Plus le travail se divise, plus les fonctions ou les rôles sociaux se spécialisent, plus les individus sont appelés à coopérer et à se compléter. Bien que cela semble avantageux, on peut se rendre compte qu’il a présence d’un effet pervers. Comme les fonctions sociales ne sont pas réglementés, il se produit un état d'anomie. Une division de travail contrainte peut amener une inégalité et même être considéré illégitime. Le principe méritocratique n'est pas mis de l'avant surtout quand il a une inégalité des chances d'accès aux différentes fonctions sociales.

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