Travaux Pratiques Encadrés 2012-2013
Cours : Travaux Pratiques Encadrés 2012-2013. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathieudubreuil • 26 Avril 2016 • Cours • 4 311 Mots (18 Pages) • 920 Vues
DUBREUIL Mathieu 1°S3
LOMBARD Elisa 1°ES1
TRUONG Nhan 1°S3
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Travaux Pratiques Encadrés
2012-2013
SOMMAIRE
Thème commun :
Ethique et Responsabilités
Problématique :
Dans un monde où l’esclavage est légalement aboli, comment expliquer que certains enfants y soient encore réduits dans un pays comme l’Inde ?
I) Introduction
II) Des coutumes qui se maintiennent
- a) La construction des mentalités
b) Le maintien des traditions populaires aujourd'hui
III) L'inde d'aujourd'hui, une prise en charge politique de ces traditions ?
a) La place de l'enfant en Inde vis-à-vis du travail
b) L’absence de volonté de la part de l'État indien
IV) Conclusion
-Bibliographie
- Introduction
Dans le cadre de nos Travaux Pratiques Encadrés, ayant pour thème : « ETHIQUE ET RESPONSABILITES », nous avons choisi le sujet des enfants au travail, présents en grand nombre dans le monde entier mais surtout en Inde. Nos matières référentes seront l'anglais et l'histoire.
L'Inde dont sa population dépasse le milliard d'habitants est le deuxième pays le plus peuplé du monde derrière la Chine et le septième pays le plus grand du monde. Depuis 1950, l'Inde est une république parlementaire fédérale, mais était auparavant une colonie de l'Empire Britannique. De nos jours, l’Inde est un pays en plein développement de part sa présence dans les BRICS (organisation de 5 pays : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, ce sont des grandes puissances émergentes même si l'Inde est le pays le moins développé de ces 5 pays). De plus aujourd'hui l'Inde est un pays possédant un PIB correct, il est considéré comme étant un nouveau pays industrialisé malgré certains problèmes qui restent importants comme l'analphabétisme, la pauvreté ou encore la corruption. A cela se rajoute le fait que l’Inde possède le triste record du plus grand nombre d’enfants travailleurs au monde. La cause première de la mise au travail de ces enfants est la pauvreté des parents due aux inégalités sociales: on estime que 65 millions enfants indiens, âgés de 6 à 14 ans, ne sont pas scolarisés. 12,66 millions travaillent selon les chiffres officiels, entre 25 et 30 millions selon les ONG. Selon certains organismes, ce chiffre monterait même jusqu’à 65 millions, ce qui représente plus de l’entière population française. D’après ces estimations qui varient beaucoup, il est difficile de déterminer le nombre exact d'enfants travailleurs. De plus, un grand nombre échappent à toutes investigations des autorités indiennes. L’esclavage a été aboli en 1833 dans toutes les colonies britanniques de cette époque grâce au Slavery Abolition Act, donc y compris en Inde. Concernant les lois de suppression d'exploitation des enfants dans le monde, il y en a eu plusieurs et la plupart d'entre elles datent du XIXème siècle, mais celles de l'Inde date de 1986, ce qui est très récent comparé au autres pays du monde. Malgré le nombre de lois contre l'exploitation des enfants en Inde et le grand nombre d'associations et d'organisme humanitaires comme l'UNICEF, le nombre d'enfants travailleurs ne cesse d'augmenter à cause de trafiquants corrompus et d'employeurs sans scrupules, hors-la-loi. La plupart des enfants travaillent dans des mines, des usines ou occupent d'autres fonctions nuisant gravement à leur santé.
Face à ce problème mondiale mais plus particulièrement indien, nous allons nous interroger sur la problématique suivante:
" Dans un monde où l'esclavage est légalement aboli, comment expliquer que des enfants puissent encore y être réduits dans un pays comme l'Inde?".
Pour répondre à cette problématique, nous partagerons notre réponse en plusieurs parties, dans un premier temps nous verrons qu'en Inde, les anciennes coutumes traditionnelles se maintiennent encore aujourd'hui ce qui favorise la perdurance de ce système qui exploite les enfants. Dans un second temps, nous nous pencherons sur la prise en charge politique de ce problème social dans le pays asiatique. Face à l'ampleur et à la gravité de la situation des enfants dans le second pays le plus peuplé au monde, seuls des programmes concrets, profonds et à long terme de la part du gouvernement pourraient s'avérer vraiment efficaces contre l'exploitation.
- II) Des coutumes qui se maintiennent
a) La construction des mentalités
- L'histoire féodale de l'Inde et son rapport avec l'esclavage :
De 600 a 1500 environ, l'histoire féodale de l'Inde est fortement marqué par l’esclavage. Cette pratique est courante dans le monde entier : des pays musulmans comme l'Arabie saoudite, le Soudan ou la Mauritanie acceptent l'esclavage des noirs chrétiens et animistes. Les califes et les sultans n'hésitent pas à réduire en esclavage les rebelles ou les « mauvais musulmans ». Les Rajahs (dictateurs dirigeant les pays asiatiques tel que la Malaisie ou l'Inde au moyen age) disposent de nombreux esclaves personnels, mais « démocratisent » la pratique de l'esclavage (qui est courante dans le monde entier).
A cette époque, on est esclave par la naissance si l’on est enfant d’esclave ; on le devient si l’on est prisonnier de guerre ou citoyen déchu de ses droits. Les esclaves sont aussi des criminels ou des enfants abandonnés très jeunes. On vend et achète les esclaves dans un marché comme une chose ou un animal.
Les enfants sont encore bien plus facile a contrôler et a soumettre. Un esclave ne possède pas de biens, ne peut pas se marier et n'a pas accès aux tribunaux et ne peut pas devenir soldat. Le maître a tous les droits sur son esclave et sur sa famille, il peut le revendre ou même le léguer en héritage. En mettant de l’argent de côté (quand les maîtres veulent bien) les esclaves peuvent économiser le pécule qui leur permet de racheter eux-mêmes leur liberté et devenir affranchis. Plus rarement, les maitres peuvent affranchir leurs esclaves. (Un esclave doit exécuter sans retard ni mauvaise humeur les ordres de son maître et faire en sorte que le maître soit content de son service).
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