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Sciences économiques et sociales

Étude de cas : Sciences économiques et sociales. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Mai 2020  •  Étude de cas  •  2 875 Mots (12 Pages)  •  627 Vues

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Références du devoir

Matière: Sciences économiques et sociales

Code de la matière: SE16

N° du devoir: 5

(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)

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Vos coordonnées

Indicatif: 3129001330

Nom: PINTADO

Prénom: Ziahn

Ville de résidence: Alpe d'Huez

Pays (si vous ne résidez pas en France): Pays

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales du correcteur :

        Partie 1.

1.

Un micro-entrepreneur est un entrepreneur individuel qui bénéficie d'un statut juridique simple et allégé pour son entreprise. Lors de la création de l'entreprise, ce statut permet à l'entrepreneur de requérir  peu de formalités, de frais et de délais. Cependant, le chiffre d'affaire d'un micro-entrepreneur est limité. En 2014, le nom d'auto-entrepreneur a été remplacé par micro-entrepreneur.

L'entrepreneur individuel est un entrepreneur qui est le propriétaire exclusif de son entreprise et qui juridiquement n'a pas créer de personne distincte. Cependant, il est le seul à assumer toutes les responsabilités de l'entreprise et ses biens professionnels et personnels ne sont pas différenciés, mise à part la résidence principale de l'entrepreneur.

2.

Selon l'enquête «Auto-entrepreneurs immatriculés en 2014» réalisée par l'Insee en 2016, 20,6% des auto-entrepreneurs ont créés leurs entreprises avec comme seul diplôme le baccalauréat. Sur 100 entreprises, 12,8% ont été créées par des entrepreneurs qui avaient un diplôme du 1er cycle du supérieur.

3.

En effet, nous pouvons retrouver une corrélation entre le niveau de diplôme et les immatriculations d'auto-entreprises. Cependant, cette corrélation n'est pas présente dans toutes les situations. Effectivement, nous pouvons retrouver une corrélation dans environ 50% des cas. Les auto-entrepreneurs sans aucun diplôme, qui représentent 19,1% des entreprises immatriculées bâtissent  environ le même nombre d'entreprises que les auto-entrepreneurs avec un CAP ou un BEP (18,9% des entreprises immatriculées) ou encore que les auto-entrepreneurs avec seulement le diplôme du Baccalauréat (20,6% des entreprises immatriculées). Ainsi, nous remarquons qu’environ 19,5% sont des auto-entrepreneurs possédant les qualifications précédentes. Tandis que les auto-entrepreneurs ayant un diplôme du premier cycle du supérieur bâtissent 12,8% des entreprises immatriculées. Ainsi, en comparant les catégories de diplômes inférieurs à celui ci, nous pouvons conclure qu’il n’y a pas de corrélations entre le niveau de diplôme et les immatriculations d’auto-entreprises. Mais la dernière catégorie d’auto-entrepreneurs ayant un diplôme du 2ème ou 3ème cycle du supérieur créent le plus grand nombre d’entreprises, avec un nombre de 28.6%. De ce fait, en comparant cette catégorie à ceux sans diplôme, avec un BEP et CAP ou le Baccalauréat, nous concluons qu’une corrélation est bien présente. Le seul point qui empêche donc de dire qu’il y a une corrélation entre le niveau de diplôme et les immatriculations d’auto-entreprises est la catégorie des auto-entrepreneurs possédant un diplôme du premier cycle du supérieur car ils bâtissent moins d’entreprises que ceux avec un diplôme moins élevé. Nous pouvons donc dire qu'établir une corrélation ici est possible mais compliqué car l'obtention d'un diplôme ne garantit pas obligatoirement que la personne va fonder une entreprise même si quasiment un tiers des entreprises sont fondées par des entrepreneurs ayant un diplôme du 2eme ou 3eme cycle du supérieur. Nous remarquons également que pour certains métiers et pour fonder une entreprise dans certains secteurs, seul un CAP ou BEP suffisent pour avoir les qualifications et les compétences requises.

        Partie 2.

        Une entreprise a pour principal but de créer un profit. Lors de ce processus, les différentes personnes présentes dans l’entreprise vont être amenées à travailler ensemble, et donc cela va demander de la coopération. Mais ces différentes personnes peuvent aussi ne pas être d'accord et cela peut déboucher sur un conflit au sein de l'entreprise. La coopération consiste à  la collaboration entre plusieurs individus au sein de l’entreprise dans le but de réaliser des objectifs communs en dépassant les intérêts à court terme de chacun. Le conflit, quant-à-lui, est un affrontement entre des acteurs aux intérêts distincts que les systèmes d’incitation ou de coopération échouent à concilier. Mais alors comment l'entreprise peut être un lieu de conflit et de coopération à la fois? Nous répondrons à cela en étudiant la force de la coopération et ce qu'elle peut amener puis nous étudierons les sources de conflits et leurs impacts sur l'entreprise. Nous nous aiderons des documents fournis.

        Analyser l’entreprise que comme un lieu d’autorité serait restrictif. C’est aussi un lieu de coopération. En effet, tous les employés, les propriétaires ou même les actionnaires ont pour but que l'entreprise réalise un profit. Pour que cela se produise, tous les personnes relatives au bon fonctionnement de l'entreprise doivent travailler ensemble, en coopération.  L’entreprise est un lieu de coordination et de rapports sociaux. La coopération se retrouve dans toutes les entreprises mais de différentes manières de l'interpréter sont possible. Ainsi, nous pouvons retrouver une gouvernance, c'est à dire tous les éléments et les personnes qui prennent les décisions, plutôt centralisée, ce qui signifie que la hiérarchie est extrêmement présente. Mais nous pouvons également retrouver une gouvernance décentralisée qui est donc très proche des employés si les employés ne sont pas eux mêmes les patrons. Dans une entreprise où la gouvernance est centralisée, la hiérarchie est extrêmement importante pour l'entreprise mais pas suffisamment pour la faire fonctionner correctement. Il manque effectivement la coordination et la coopération des employés. Pour que celle-ci apparaisse, il faut des techniques de management car la simple autorité de la hiérarchie ne suffit plus aujourd'hui à diriger une équipe. En effet, nous sommes maintenant loin de la logique Taylorienne et du recours à l'obéissance pour que l'entreprise soit productive. C'est pour cela qu'un grand nombres de grandes firmes internationales sont très clémentes avec leurs salariés et leurs proposent beaucoup d'avantages. Nous pouvons illustrer ceci grâce à l'article de Jean-François Dortier nommé «L’entreprise libérée, réalité ou imposture?» publié sur  Sciences Humaines en Mars 2016. Effectivement, nous pouvons lire  «Chaque équipe sera pilotée par un leader (issu du rang). Les opérateurs régleront eux-mêmes leur machine. Ils seront amenés à proposer des améliorations. La confiance sera donc le maître mot.» Les employés sont donc dirigés par un des leurs et sont totalement libres dans le réglage des machines. Ils sont donc heureux de pouvoir travailler dans un environnement où ils ne sont pas gouvernés mais où ils sont libres d'effectuer comme bon leur semble. Le dirigeant de l'entreprise, Jean-François Zobrist, a entièrement confiance en ses salariés. En effet, il faut en finir avec l’entreprise Taylorienne, pyramidale et bureaucratique, et apprendre à faire confiance aux salariés. Ce sont ceux qui connaissent le mieux leurs outils de travail et comment bien effectuer ce qu'on leur demande,  résoudre les problèmes et innover. Dès lors qu’on les libère des consignes tatillonnes, contrôles, règles et directives de toutes sortes, ils s’en sortent très bien. Tout le monde y gagne, les salariés sont plus heureux, les clients satisfaits et les dirigeants comblés  car les bénéfices sont au rendez-vous. Effectivement, si un dirigeant force un employé à réaliser une tache mais que l'employé n'est pas en confiance où n'est pas heureux, cela va être bien plus compliqué. Nous pouvons remarquer cela grâce à l'article de Jean-François Dortier à la ligne 4: «Ça fait neuf mois que je suis parmi vous et que je vous regarde, et que je vois des gens courageux, de grands professionnels qui aiment leur métier, mais qu’on empêche de bien travailler.»  Plus un employé est en confiance, plus il va pouvoir s'épanouir dans son travail et le réaliser d'une manière optimale.

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