LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Présentation et organisation du système bancaire tunisien

Commentaire de texte : Présentation et organisation du système bancaire tunisien. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mars 2014  •  Commentaire de texte  •  297 Mots (2 Pages)  •  1 212 Vues

Page 1 sur 2

Présentation et organisation du système bancaire tunisien

L'insuffisance de l'épargne nationale au regard des besoins d'une économie en quête d'une croissance

vive et l'absence de structure de financement directes mettant en liaison les épargnants et les entreprises,

ont contribué à privilégier l'intermédiation bancaire : ce qui a fait du crédit bancaire de la source première

de financement de l'économie.

L'intervention du système bancaire dans l'économie tunisienne est incontournable pour assurer une

meilleure collecte de tous les moyens financiers qui sont rendus nécessaires à l'économie. Les autorités

monétaires tunisiennes ont entrepris de nombreuses actions dans le but de donner aux structures bancaires

davantage de souplesse afin de les rendre plus adaptées aux exigences du développement national.

Période 1979 - 1987 : Sur cette période, les composantes internes et externes du financement des

investissements ont évolué en relation avec le niveau d'investissement et celui de l'épargne. Jusqu'en 1984,

la forte expansion des investissements (+22,2 %), malgré un accroissement de l'épargne sur la période (18,6

%), a engendré un recours au financement extérieur. Par la suite, la chute des investissements à entraîné la

réduction de la part de ce financement, notamment en 1987, où d'importantes recettes en devises ont permis

de ramener ce taux à 5, 6 %. Au niveau global, et en moyenne sur la période, le financement des

investissements a été réalisé à concurrence de 39,4 % par les ressources propres (autofinancements), de 36

% par les crédits, de 11,2% par les actions et d'autres participations, de 4 % par les obligations et bons et de

9,4 % par les subventions.

En termes d'évolution, ces parts ont passé entre 1979 et 1987 de 39 % à 51 % pour l'autofinancement,

de 38 % 28 % pour les crédits de court, moyen et long terme, de 11 % à 13 % pour les actions et obligations

et de 12 % à 8 % pour les subventions d'équipement, traduisant ainsi...

...

Télécharger au format  txt (2 Kb)   pdf (44.6 Kb)   docx (8.5 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com