ITB - Q36
Dissertation : ITB - Q36. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mydom • 8 Mai 2016 • Dissertation • 443 Mots (2 Pages) • 772 Vues
Q 59 : Décrivez le rôle et la position des institutions internationales dans la libération du commerce mondial.
Depuis la fin des années 40, le commerce mondial n’a pas cessé de se libéraliser. Certaines institutions internationales ont pour objectif de libéraliser le commerce international et ont mis en place un système de règles qui permet d’assurer la libéralisation des échanges et de l’encadre.
Quel est le rôle et la position des institutions internationales dans la libéralisation du commerce mondial ?
Nous verrons dans un premier temps, l’essor du libre-échange, puis la position des institutions internationales.
- L’essor du libre-échange depuis la fin des années 40.
- Du GATT à l’OMC
L’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) est un traité signé à Genève en 1947.
Le principal effet de cet accord est de constituer une organisation internationale destinée à favoriser l’expansion du commerce multilatéral en assurant une réduction de barrières à l’échange et également de faciliter le règlement des différends échanges commerciaux internationaux.
En 1995 est née l’OMC, l’Organisation Mondiale du Commerce, pour veiller au respect des règles du GATT et pour faire progresser la libéralisation du commerce mondial.
- Priorités aux pays développés occidentaux et les cas des pays en développement
Au cours des trente glorieuses, les droits de douane moyens dans les pays développés ont diminué et les obstacles non tarifaires ont reculé pour améliorer le libre-échange.
Par ailleurs jusqu’aux années 70-80, les pays en développement ont privilégié l’essor de leur marché intérieur.
Ce n’est qu’à partir des années 80que ces pays en développement ont adopté le libre-échange et ont commencé à s’insérer dans les échanges mondiaux sous la pression des institutions internationales.
- La position des institutions internationales.
- Le FMI et la Banque Mondiale
Le FMI et la Banque Mondiale infléchissent leur position reconnaissant que les pays les plus pauvres ne bénéficient pas des avantages théoriques du libre-échange.
La libéralisation du commerce extérieur nécessite des mesures d’accompagnement permettant un fonctionnement satisfaisant des mécanismes de marché, que les états ne peuvent pas toujours mettre en œuvre (stabilisation macroéconomique, constitution d’un marché monétaire et financier efficace,…).
De plus, l’adoption du libre-échange provoque des coûts d’ajustement pouvant dépasser les gains attendus de la libéralisation de leur commerce extérieur (faillites, exclusion d’une partie de la main d’œuvre).
- L’OMC
La politique de l’OMC suscite les contestations et pourrait paradoxalement conduire à la recrudescence des politiques protectionnistes si elle n’évolue pas.
Elle doit faire preuve de plus de pragmatisme en continuant à tolérer certaines pratiques protectionnistes pour pérenniser l’essor du libre-échange.
Conclusion :
La libéralisation du commerce international doit combiner de manière pragmatique libre échange et protectionnisme.
Toutefois, les mesures protectionnismes ne doivent pas être excessives ni généralisées. Les institutions internationales doivent accorder des avantages douaniers aux pays en développement connaissant plus de difficultés.
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