Banque Islamique et traditionnelle
Mémoire : Banque Islamique et traditionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 7 Février 2014 • 2 524 Mots (11 Pages) • 2 547 Vues
PLAN:
Introduction
I-FONCTIONNEMENT DES BANQUES TRADITIONNELLE ET BANQUES ISLAMIQUES:
A- LES DIFFERENCES AU NIVEAU DES PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT:
1- l’intérêt
2-Le partage du risque
3- la productivité et la solvabilité
4-Le risque
B- LES DIFFERENCES AU NIVEAU DE GESTION DES OPERATIONS BANCAIRES:
1- Gestion du compte courant:
i) Dans la banque islamique
ii) Dans la banque traditionnelle
2- Gestion du compte d’investissement ou « Profit Sharing Investment Account (PSIA) »:
i) Dans la banque islamique
ii) Dans la banque tradtionnelle
3- Gestion du compte d’épargne:
i) Dans la banque islamique
ii) Dans la banque traditionnelle
4- Gestion de la relation client-banquier:
i) Dans la banque islamique
ii) Dans la banque traditionnelle
5- Rôle de la banque:
i) Dans la banque islamique
ii) Dans la banque traditionnelle
6- Marché interbancaire:
i) Dans le système financier ismalique
ii) Dans le système financier traditionnel
II- DIFFERENCES ENTRE BANQUES TRADITIONNELES ET BANQUES ISLAMIQUES
A- Les revenus des banques traditionnelles et des banques islamiques
A-1 Les revenus des banques traditionnelles
A-2 Les revenus des banques islamiques
1- Marges commerciales générées par les ventes à tempérament
2- Marges commerciales générées par le leasing
3- Bénéfices générés par les projets financés
CONCLUSION.
Introduction
Dans les années soixante les banques islamiques ne constituaient qu'un épiphénomène du marché financier, qui a suscité quelques recherches et des études portant le plus souvent sur sa viabilité.
De nos jours avec plus de trois cents établissements, la présence des banques islamiques est immuable, une présence pesante et signifiante dans le marché du moment qu'entre 40% et 50% des épargnants musulmans font confiance à ces institutions, ce qui leur fait au moins deux cents milliards de dollars de dépôts. Devant une telle situation beaucoup de banques traditionnelles se sont trouvé dans l'obligation d'introduire des produits bancaires islamiques dans leurs circuits afin de préserver leur clientèle arabo musulmane.
A l'origine de ce phénomène, le boom pétrolier des années soixante-dix qui a entraîné une grande disponibilité de pétrodollars et de ce fait la création du premier grand établissement islamique de financement : la Banque Islamique de Développement d'Arabie Saoudite, à l'initiative de l'organisation de la conférence islamique.
I- FONCTIONNEMENT DES BANQUES TRADIONNELLES ET BANQUES ISLAMIQUES
Il est important de noter que les banques islamiques tout comme les banques traditionnelles se positionnent en tant qu’intermédiaires entre les détenteurs de capitaux et les personnes désireuses d’emprunter de l’argent.
Dans ce sens, on peut donc dire que les services offerts par les banques islamiques sont identiques à ceux proposés par les banques tradtionnelles.
Ainsi, l’activité principale des banques islamiques est de « rassembler » des fonds provenant des personnes disposant d’un excédent d’argent, c’est à dire les épargnants afin de les offrir aux personnes morales ou physiques dans le besoin. Comme c’est le cas dans le cadre des banques traditionnelles, le capital initial des banques islamiques est apporté par les actionnaires ; il s’agit donc de sociétés par actions. Ces actionnaires sont alors responsables de la gestion des banques islamiques. En effet, il est de leur ressort d’élire des représentants qui forment le conseil d’administration.
L'avantage des banques islamiques réside dans le fait qu'en plus de la satisfaction psychologique sur le plan religieux que retirent les clients, les profits distribués par les banques islamiques ont toujours au moins égal aux intérêts que reçoivent les déposants des banques classiques pour des montants similaires.
Il ne faut pas, cependant, oublier que l'industrie bancaire islamique est à ses premiers pas, dont le véritable départ a commencé voilà une décennie seulement, comparée à l'industrie conventionnelle qui remonte à 500 ou 600 ans.
A- LES DIFFERENCES AU NIVEAU DES PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT
L’analyse des principes de fonctionnement met en évidence les divergences au niveau :
De l’intérêt : La religion islamique rejette les notions d’usure et d’intérêt, la « riba ». Ainsi les banques islamiques ne peuvent consentir de prêts engendrant des intérêts. En ce sens, le système bancaire islamique et donc totalement opposé au système bancaire classique puisque ce dernier repose essentiellement sur le paiement d’intérêts débiteurs et créditeurs.
Du partage du risque
...