Fiche de lecture UE 6.1

I.F.S.I CHU GRENOBLE

Promotion 2021 – 2024

FICHE DE LECTURE

Référent pédagogique : LECHEVANTON Françoise

2021

I.F.S.I CHU GRENOBLE

FICHE DE LECTURE

Référent pédagogique : LECHEVANTON Françoise

2021

SOMMAIRE

SOMMAIRE        1

1.        Présentation de l’auteur et de l’article        2

2.        Résumé du texte        2

3.        Réflexion personnelle        4

4.        Bibliographie        5

1. Présentation de l’auteur et de l’article

Ce document a été écrit par Christina DORÉ. « Infirmière Ph. D. de la région Montréal/Laval, professeure à l’Unité d’enseignement et de recherche en sciences de la santé de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et membre du conseil de section de l’ORIIML a reçu le prix du meilleur article scientifique infirmier en néphrologie de l’Association canadienne des infirmières et infirmiers et des technologues de néphrologie (ACITN) ». (1)

C’est un article tiré du bulletin « Recherche en soins infirmiers » N°129, paru le 1er juin 2017 (2), pages 18 à 26. Le titre de cet article est « L’estime de soi : analyse de concept »

Thèmes abordés : estime de soi, valeur personnelle, santé au travail, bien être mental et physique

Les mots clés : estime, soi, sciences infirmières, santé mentale

1. Résumé du texte

L’estime de soi est un concept complexe, nécessaire pour réussir dans la vie. De nombreux désaccords subsistent entre les professionnels qui ont étudié la question tant au sujet de la définition du concept que de son évaluation ou bien des étapes pour l’atteindre. À travers cet article nous allons donc examiner les différentes définitions données à ce concept.

D’après Walker et Avant un concept est une « construction mentale d’un phénomène ». Des indicateurs sont nécessaires pour son analyse. La méthode qu’ils proposent comportent plusieurs étapes permettant de parcourir l’ensemble du concept et de le comprendre dans son entier. Cette méthode permet au personnel de santé de clarifier la contribution de l’estime de soi dans l’état de santé des patients, et aussi d’établir des conseils pour les infirmières en santé mentale afin d’améliorer leurs propres estimes personnelles.

Selon Meleis, ce concept serait simplement un terme qui aiderait à représenter le phénomène. Mruk lui, a décidé de se servir de toutes les sources documentaires pouvant aider à enrichir les connaissances sur le sujet, ces sources ont été traitées selon leur accessibilité, leur langue et leurs mots clés.

Concernant les définitions de ces termes, « l’estime » (selon Larousse) indique l’acceptation et l’amour de soi ou des autres. La définition du pronom « soi » (selon Collins) renvoie aux caractéristiques de l’identité personnelle. Enfin, « l’estime de soi » (selon Larousse) serait l’attitude que l’on a envers soi-même et le respect que l’on porte à sa propre personne.

L’approche intrapersonnelle, initiée par William James, définit l’estime de soi comme la conséquence d’une comparaison entre notre soi réel et notre soi idéal. James suppose qu’elle est améliorable en équilibrant ses relations sociales et qu’elle se consolide grâce aux expériences de la vie. Cooley insiste sur l’importance de l’environnement social. D’autres théoriciens (Maslow, Martinot, Branden, Paradis et Vitaro…) s’accordent sur le fait que l’estime personnelle serait la valeur que l’on se porte, le fait de s’épanouir dans nos projets de vie et de s’affranchir du rejet social. Pour Kant et Descartes, c’est un devoir capital et elle « représente une valeur morale et rationnelle, influencée par la sagesse, et qui provoque volontairement l’amour et le respect de soi ou de l’autre ».

Plusieurs termes existent : l’estime de soi, l’image de soi c’est-à-dire la vision que nous avons sur notre propre corps et l’identité personnelle qui est plutôt l’estime d’une personne sur ses compétences. Tout trois font partie du « concept de soi. L’estime de soi peut aussi être nommée « amour propre ». Le manque d’amour propre peut être lié à plusieurs « désordres psychiques ».

Selon Walker et Avant, des caractéristiques existent pour différencier ces concepts : les attributs. Parmi ceux-là on distingue « la valeur accordée à soi-même » : attribut critique de sa propre personne ; « l’acceptation de soi » : acceptation de nos forces et de nos faiblesses ; « le sentiment de compétence » : conscience de ses capacités à atteindre des buts fixés ; « l’attitude envers soi-même » : une attitude positive envers soi-même entrainerais des événements heureux contrairement à une attitude négative et « le respect de soi » : égard qu’on a envers sa personne. Toutes ces dénominations sont adaptatives et évolutives.

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