Fiche de lecture UE 6.1
Fiche de lecture : Fiche de lecture UE 6.1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ge-zo • 19 Novembre 2017 • Fiche de lecture • 1 118 Mots (5 Pages) • 1 759 Vues
Identification de l’ouvrage
Les corps fragiles, est une fiction romancée, écrit par Isabelle KAUFFMANN.
Ce livre de 144 pages est inspiré de l’histoire et des anecdotes de Marie-Antoinette première infirmière libérale de Lyon.
L’auteure a voulu faire de cette rencontre plus qu’un simple témoignage mais un réel « objet » littéraire.
Les corps fragiles est le quatrième roman de l’auteure, et ne fait pas l’objet de suite.
Ce livre a été édité le 8 Septembre 2016 aux éditions « LEPASSAGE ».
Livre lu du 28 au 29 octobre 2017.
Identification de l’auteur
Originaire de Paris, Isabelle Kauffmann, se consacre tout d’abord à la médecine, ou elle se spécialise dans le domaine ORL (Oto-Rhino-Laryngologie).
Avant de se consacrer à l’écriture, elle a longtemps exercé en tant que responsable du département de la voix à l’Hôpital Edouard Herriot à Lyon
Parallèlement, elle a toujours mené de front plusieurs activités artistiques, que ce soit la musique (auteur-compositeur), la peinture ou l’écriture en ayant pour inspiration la littérature russe.
En 2000, Isabelle Kauffmann a décidé de cesser son activité hospitalière et de se consacrer à des activités artistiques.
En 2006, a paru chez Flammarion "Ne regardez pas le voleur qui passe", son premier roman, récompensé par le "Prix Marie-Claire du Premier Roman".
Sont parus, ensuite, "Grand huit" (Le Passage), "Cabaret sauvage" (Le Passage) et "Les Corps fragiles" (Le Passage), qui évoque la vie et la carrière de la première infirmière de Lyon.
Un roman dont la qualité et l’humanisme ont été largement salués dans la presse.
Type, contexte et thème de l’ouvrage
Avant d’écrire « les corps fragiles », Isabelle Kauffmann a écrit quatre autres romans qui sont purement fictifs, ou elle a pu laisser libre court à son imagination, avec pour but de divertir les lecteurs tout en abordant des thèmes pouvant emmener à de solides réflexions.
Pour les corps fragiles Isabelle Kauffmann, s’inspire d’une figure emblématique de Lyon, qu’est Marie-Antoinette première infirmière libérale de Lyon.
Mêlant histoire personnelle, anecdotes et fiction Isabelle Kauffmann a mis en avant la maladie, les traitements, l’évolution des mœurs mais fait aussi apparaitre une profonde réflexion sur le corps et l’humain dans sa globalité.
Ceci le regard lucide et humain d’une infirmière dévouée à son métier.
Développement
Pour créer ce récit mêlant fiction et réalité Isabelle KAUFFMAN, a voulu aller au-delà du simple témoignage.
L’auteure a trouvé en Marie-Antoinette une personnalité passionnée, honnête et avec un regard lucide sur le métier d’infirmière dans sa globalité (en passant de l’étudiante stagiaire à infirmière en service pour enfin finir infirmière libérale).
L’intitulé des chapitres a été judicieusement choisi, faisant appel à tous les sens et organes dont tout êtres humains doit se servir pour prendre soins de lui-même ainsi que de son prochain.
« Les mains » (P. 11 à 18), qui paraissent comme « quelques choses de sacré » (P.12), qui permettent autant de découvrir le monde, que de soulager et soigner « des personnes qui en ont le plus besoins ».
« Le cœur » (P. 19 à 36), ce muscle qui agit comme une pompe, qui semble, si fragile chez l’homme, sans humanité chez certaines auxiliaires de santé et qui est pourtant est essentiel à Marie-Antoinette qui met « du cœur » à l’ouvrage en exerçant « le cœur » de son métier.
« La tête » (P.37 à 60), qui malgré les âges peut-être plus mature, digne et courageuse que ce qu’il n’y parait, peut nous jouer des tours en nous faisant croire en « l’arrivée d’espions allemands » (P.49), mais qui permet aussi de faire des choix et prendre le recul nécessaire sur sa propre vie.
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