Différentes formes de dépendances
Synthèse : Différentes formes de dépendances. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar l.virginie24 • 16 Janvier 2024 • Synthèse • 2 359 Mots (10 Pages) • 267 Vues
Devoir n°16
Connaissances
1. Dans les cinq phases de l’addiction définies par les professionnels en addictologie, à quoi correspond :
- La phase d’induction :
La substance ou le comportement est ressenti comme un plaisir, la personne rattache alors ce plaisir sensoriel à l’usage de la substance ou au comportement.
- La phase d’apprentissage :
De façon consciente, la personne va intégrer les effets désirables (plaisir, bien-être, euphorie...) et indésirables (mal-être, maux de tête, moral…).
- La phase de mise en place :
Malgré les effets indésirables, l’appel du plaisir est plus fort, c’est une phase qui prend le dessus sur la personne car c’est le plaisir qu’elle va retenir alors que le moment où ce sera difficile, elle l’oublie étonnement.
- La phase de lutte :
La personne sait qu’elle est addict, elle culpabilise par rapport aux autres, elle cherche à diminuer, voir à arrêter. Constatant qu’elle a des comportements excessifs qui nuisent à son entourage elle commence à cacher son addiction pour se sentir mieux. Le stress généré à tous les niveaux de la vie pour son combat qui est chaque fois un échec, l’entraîne vers une dépendance extrême. La personne est tout à fait consciente de sa dépendance, elle va chercher à retrouver sa liberté, mais comme elle échoue à chaque fois, elle devient stressée, elle va donc chercher à apaiser son stress.
- La phase d’acceptation :
La personne connaît totalement son addiction, sait qu’elle ne peut pas lutter, elle s’abandonne et se détruit. Elle ne s’aperçoit pas qu’elle ne peut plus se contrôler au niveau de son comportement et trouvera toujours une bonne excuse pour éviter le sujet.
Elle ne peut plus passer indéfiniment en phase de lutte, elle consent donc à utiliser la substance ou à avoir un comportement erroné.
2. Quelles sont les trois facettes de la dépendance au tabac ?
La dépendance environnementale ou comportementale : la cigarette est un rituel, pauses avec les collègues de travail...
La dépendance psychologique : la cigarette est une sorte de béquille lors d’émotions difficiles, lorsqu’on veut se récompenser...
La dépendance physique : la nicotine va stimuler certains neurotransmetteurs. Si une cigarette peut procurer, au début, un certain bien-être, la sensation de manque entre deux cigarettes se fait vite sentir. Ainsi, lorsqu’une personne arrête de fumer, la dose de nicotine n’étant plus envoyée au cerveau, la production de dopamine et de sérotonine est interrompue.
3. À partir de quel moment peut-on parler de dépendance aux jeux de casino ?
Nous pouvons parler de dépendance lorsque la personne préfère donner la priorité au jeu plutôt qu’à ses engagements et joue au-delà de ses moyens financiers et qu’elle met en danger son compte en banque ou celui du couple, voire qu’elle demande de l’argent à sa famille ou ses amis, jusqu’à l’endettement.
Quand la personne n’aime pas récupérer au minimum sa mise, quand elle rejoue pour récupérer l’argent qu’elle a perdu, quand elle passe trop de temps (trop souvent) à jouer.
Il s’ensuit alors souvent une rupture familiale, sociale et professionnelle.
La personne peut devenir irritable lorsqu’elle ne peut pas jouer.
Réflexion personnelle
1. Selon vous, la cigarette électronique est-elle un bon moyen d’arrêter progressivement ?
Tout d’abord nous allons définir ce qu’est la cigarette électronique
Dans les cigarettes électroniques, on trouve les substances suivantes :
- propylène glycol et/ou glycérine végétale,
- arômes selon les goûts de chacun,
- additifs (releveurs de goût, sucre…),
- éventuellement de la nicotine.
C’est un dispositif électronique produisant une vapeur qui est inhalée.
Les risques sur la santé vu par la science
Il n’existe pas encore d’études sur son utilisation à long terme (plus de dix ans), bien que l’on sache que les substances libérées dans la vapeur sont irritatives des voies respiratoires, de la bouche, de la gorge, des yeux, qu’elles provoquent des maux de tête et des nausées.
Sans compter que si la cigarette électronique contient éventuellement de la nicotine, le risque de dépendance est le même qu’avec une cigarette classique.
Cependant, d’après les scientifiques, les risques d’utiliser une cigarette électronique sont bien moindres qu’une cigarette classique. Ils l’expliquent ainsi : « lorsqu’une cigarette classique est fumée, il y a une production de fumée, c’est-à-dire une combustion qui va libérer du monoxyde de carbone, des benzènes, du formaldéhyde, du goudron… »
(pas moins de 4 000 substances chimiques) ; or, dans la cigarette électronique, il y a une production de vapeur, mais pas de fumée (donc bien moins de substances nocives, qui sont d’ailleurs désormais soumises à réglementation).
Mais, encore une fois, à ce jour, il n’y a aucune étude qui peut confirmer ou pas les risques pour la santé.
Mon avis sur la question
Il est en effet possible d’arrêter la consommation de cigarettes grâce à cet outil, avec l’avantage d’avoir des goûts divers et variés, bien sûr le coût est moindre par rapport à l’achat d’un paquet de cigarette sur le long terme.
Mais il existe aussi, si utilisé avec de la nicotine, une dépendance très importante, par contre le taux de nicotine peut être réduit petit à petit alors que sur une cigarette classique cela reste impossible.
2. Quelles principales approches thérapeutiques psychocorporelles, complémentaires à un accompagnement psychologique, pourriez-vous conseiller à une personne dépendante à l’alcool ?
À l’aide du cours et de vos connaissances acquises ou personnelles, vous pourrez expliquer l’intérêt de ces approches, les conditions de leur efficacité et leurs limites.
Attention : en matière d'alcoolisme, les médecines douces peuvent apporter un plus au patient, mais elles ne dispensent pas de suivre un traitement et/ou suivit médical classique.
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