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L'arbre Dehors

Fiche de lecture : L'arbre Dehors. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Septembre 2018  •  Fiche de lecture  •  3 497 Mots (14 Pages)  •  558 Vues

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Sommaire

Bibliographie        1

Introduction        1

Ouvrage        1

Commentaires        5

Conclusion        9

Mots-clés        9

Sources        9


Bibliographie

GAVOILLE Patricia, L’arbre dehors, Dole : GUNTEN, 2007, 226 pages.

Introduction

En lisant le texte de la 4ème de couverture, Patricia G. nous plante le décor de son livre c’est-à-dire :

  • Le personnage principal : Jeanne.
  • Le lieu principal : Les Espérels ; centre de soins palliatifs.

On peut donc en déduire le contexte de l’histoire qui est : La fin de vie.

Pour cette fiche de lecture, je vais débuter par vous présenter une synthèse du roman comprenant les idées essentielles que l’auteur a souhaité nous transmettre à travers ses différents personnages.

Puis c’est par les commentaires que je vais vous exprimer ma pensée de cette lecture ainsi que l’interprétation que j’en fais.

Et pour conclure, je vous présenterai ce qu’il me paraît important à conserver de cette œuvre.

Ouvrage

Dans ce livre l’auteur nous fait commencer notre lecture par un prologue qui nous raconte le décès de Jeanne découvert par Marie et annoncé par l’infirmière de nuit.

Le livre est ensuite organisé comme un journal avec une date par chapitre et le nom de la personne « qui parle ». Il y en a trois : Jeanne Jasca, Paul Jasca et Marie, dont vous verrez le point de vue au fil de votre lecture.

L’ouvrage débute avec Jeanne Jasca, 68 ans, le 6 octobre, et sa constatation « Je suis vieille. Et malade. Me voici dans le mouroir [1] ». Atteinte d’un cancer généralisé, Mme Jasca est transférée après l’échec de ses chimiothérapies dans un centre de soins palliatifs. Jeanne se retrouve donc, sans qu’on ne l’ait informée de la situation et surtout sans que personne ne lui ait demandé son avis, emmenée par son fils, Paul, dans le centre des « Espérels ». Dès le début, Jeanne s’indigne du fait que personne ne lui demande son avis, et où elle voudrait être plutôt que dans ce fichu centre. Jeanne essaie aussi de convaincre son fils de la ramener chez elle auprès de son mari « le Général » où elle serait mieux que dans cette « maison de repos ». Pour elle, il est hors de question qu’elle se sente chez-elle dans ce genre d’endroit. Elle est ambivalente face au comportement de Paul et des mensonges qu’il lui sert car elle se doute qu’il « applique [2] » seulement les choix de son mari. Eh Oui, Jeanne n’est pas dupe sur son état de santé et sait que son entourage cherche à lui cacher sa pathologie et son heure qui arrive. Elle essaye de faire bonne figure malgré la fatigue et la douleur et minimise la gravité de son état devant les autres. Jeanne a bien du mal à accepter cette situation, et pense déjà à sa mort et à combien cela lui fait peur. Elle se retrouve seule face à son état. Gardant sa vivacité d’esprit, dès les premiers jours, elle s’indigne du manque de tact et de considération des professionnels l’appelant « la dame de la 201 [3] » et utilisant les pronoms « elle [..] on 3 ». Les jours suivants, elle oublie parfois des moments des jours précédents, ce qui l’inquiète de plus en plus sur son état de santé et l’évolution de son cancer. Le docteur Sauvant lui rend visite régulièrement mais donne des réponses détournées concernant sa pathologie et Jeanne en profite pour improviser des répliques sournoises pour le déstabiliser. Chaque jour la douleur augmente un peu, les antalgiques que lui donne les infirmières la plongent dans un état second peuplé d’hallucinations qui lui permettent de s’évader et d’oublier son corps quelques heures mais quand elle revient au présent elle se rappelle où elle doit vivre maintenant en attendant sa fin. Mme Loupié la directrice du centre de soins palliatifs rend souvent visite à Jeanne, qui elle de son côté ne l'apprécie pas vraiment, pour parler et savoir comment elle se sent. Le 11 octobre elle lui annonce une bonne nouvelle : « le Général Jasca a appelé »[4]. Après des jours sans nouvelles de son mari Jeanne est partagée entre la joie de finalement pouvoir le revoir et le mépris car il ne veut plus d’elle chez lui. Elle se fait belle pour sa visite, se rappelant leurs années passées ensemble, espérant que son grand amour l’aime encore profondément mais sa visite éclair et distante l’attriste intimement. Son mari ne sait plus comment se comporter avec elle et s’éloigne accablé par ce fardeau qu’est la mort prochaine de son épouse. Quand les émotions sont trop fortes Jeanne pleure, et elle verse souvent des larmes ces derniers jours. Certains matins, Jeanne se pose des questions sur sa mort qui approche et arrive à verbaliser, à Claudette une aide-soignante, son manque de courage face à cette situation qui la dépasse dans ces lieux qu’elle résiste à s’approprier. Quelqu’un frappe à la porte, Claudette va ouvrir sans attendre son accord. C’est Jean, l’aumônier, qui demande à Jeanne s’il peut entrer et qui s’installe avant d’attendre sa réponse. Jeanne sent une ambiance de paix dans la chambre et plaisante même avec Jean qui se met à jouer de la guitare. Il a joué sans le savoir, « la musique » de Jeanne. Emue, elle se met à pleurer et chanter avec l’abbé. L’après-midi, désespérée, elle repense à sa vie d’avant et a son chat Ramsès qui lui manque beaucoup et qu’elle avait oublié jusqu’à ce 13 octobre. Ce jour-là Paul lui rend visite avec un bouquet de fleurs, toujours aussi attentionné envers sa maman. Jeanne lui demande des nouvelles de son chat et Paul lui annonce l’avoir accueilli chez lui et lui récite un poème de son enfance en lui donnant ses fleurs préférées. Elle répète dument qu’elle n’est pas bien dans ce centre et qu’elle aurait préféré être chez elle auprès de son mari. Elle a peur de blesser son fils avec ses paroles mais être passive lui devient de plus en plus difficile. Jeanne fait malgré la douleur, quelques pas avec Paul pour le rendre heureux. Depuis une semaine qu’elle est arrivée, son état s’est très rapidement dégradé, elle s’essouffle beaucoup plus rapidement et ne sort que très rarement de son lit, sa santé décline et elle s’en rend bien compte. Jeanne repense aussi à son mari, pas très spontané, et leur relation avant la maladie. Le 15 octobre, Jeanne fait un malaise pendant la visite du docteur Sauvant. C’est en reprenant ses esprits qu’elle décide de lui révéler qu’elle sait tout de son état de santé, du centre de repos qui est enfaite « un mouroir »[5]. Face au médecin, elle demande à en finir au plus vite et demande à ce qu’il l’aide à mourir. Dr Sauvant lui explique que c’est impossible et contre la loi et lui offre plutôt de l’aider à mourir. Il lui propose d’aller se faire poser une voie centrale pour pouvoir passer des antidouleurs par perfusion continue mais elle refuse catégoriquement de retourner à l’hôpital. Le docteur lui propose aussi la visite de la psychologue, Mme Costan. Jeanne pense, c’est la seule chose qui lui reste, son esprit est vif et elle a le temps de le faire. Allongée au fond de son lit, elle repense à sa vie, à sa jeunesse et à sa joie, tous trois disparus depuis qu’elle est ici. Le soir même, Marie, élève aide-soignante, passe voir Jeanne qui la trouve jeune, effrayée et pas très à l’aise avec elle. Le 17 octobre, Jeanne reçoit hostilement la psychologue qui finit par lui tenir la main, de bonne compagnie, dans le silence. Le lendemain Claudette, accompagnée de Marie viennent pour la toilette. Ce moment, Jeanne le déteste, être mis à nu, tourné dans tous les sens est nouveau pour elle qui vit très mal ce moment chaque matin. Elle a l’impression de ne plus avoir d’intimité. Jeanne aime bien Claudette car elle se soucie de ce moment et qu’elle est toujours douce et attentionnée dans ses gestes. Le 19 octobre, la douleur l’emporte et Jeanne parle d’euthanasie au médecin. Le 21 octobre, Jeanne se perd dans les hallucinations provoquées par les anti-douleurs et ne remarque même pas la présence de son fils. Dès le 23 octobre, Jeanne sent que sa mort approche. Elle pense en parler à son fils. Mme Costan annonce son départ et la venue d’une collègue en remplacement. Le 26 octobre, Jeanne se sent mieux, « ... on dirait [...] que la mort me laisse un répit ... »[6]. Après sa toilette, qu’elle a apprécié car Marie et Claudette ont su être attentionnées, la nouvelle psychologue, Mme Lantémon, frappe à la porte. Mme Jasca apprécie qu’elle attende sa réponse avant d’entrer. Jeanne lui demande de s’installer et parle de sa mort prochaine, de ses peurs et de son mari que ne veut plus d’elle. Elle sombre de nouveau dans un trou noir. Deux jours plus tard, elle revient à elle, « pas morte ? »[7]. En reprenant ses esprits, il lui devient primordial de parler à son fils et son mari, tous les trois réunis, une dernière fois. Le 29 octobre, ça y’est, son fils et son mari sont venus lui rendre visite et elle a pu leur dire tout ce qu’elle savait. C’est ce soir-là que Jeanne est partie. En paix avec elle-même.

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