Loiseau Mort Sur Un Arbre
Commentaires Composés : Loiseau Mort Sur Un Arbre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maxime2711 • 19 Décembre 2012 • 243 Mots (1 Pages) • 1 112 Vues
L'édition de 1861 des Fleurs du mal est la seconde et la dernière édition publiée du vivant de l'auteur. Même si la structure de l'oeuvre est toujours axée autour des 5 parties de l'édition de 1857 (Spleen et Idéal, Fleurs du Mal, Révolte, Le Vin, La Mort), Baudelaire ajoute ici 32 poèmes et procède à toutes sortes de corrections et de réagencements. Ainsi, dès le fameux Au Lecteur : « Dans nos cerveaux malsains, comme un million d'helminthes, / Grouille, chante et ripaille un peuple de Démon » devient « Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de démons ».
De la même façon, après la Bénédiction n'est plus Le Soleil qui « s'introduit en roi[...] dans tous les palais » mais immédiatement L'Albatros qui, malmené et avec « ses ailes de géant », ne peut pas marcher. Le recueil ne se termine plus par La mort des artistes mais par Le Voyage, terminant le recueil sur ce vers « Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau ! ».
Mais ces modifications semblent ignorer les ponctions du Cerbère Justice ou tout au moins ne pas y pallier. Ainsi, dans la partie Fleurs du mal rien ne vient remplacer Femmes Damnées ou Lesbos, poème pourtant central dans le recueil, au point que Baudelaire avait songé à intituler le recueil entier de cette façon avant la première publication.
Plus que l'oeuvre elle-même, le cheminement entre les éditions nous dévoile
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