La Mort Philosophie
Recherche de Documents : La Mort Philosophie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Myooo • 23 Avril 2012 • 1 467 Mots (6 Pages) • 1 323 Vues
Pour lui philosopher consiste à réfléchir à ce qu'est la mort pour nous, pour empêcher que la crainte de mourir ne nous tourmente et ne vienne gâcher
nos plaisirs de la vie . Il s'agit donc de se libérer de la peur de la mort pour mieux vivre .
Ses principaux arguments sont qu'une fois mort nous ne serons plus là pour regretter la vie que nous perdons, qu’il n’y a pas à se plaindre d’une loi
qui est inéluctable et égale pour tous et qu’une vie brève suffit pour faire le tour de ses plaisirs.
Pour lui le mépris de la mort doit s'apprendre grâce au raisonnement et non pas en n'y pensant pas parce qu'on ne veut pas se prendre la tête ou
qu'on préfère l'oublier. C'est grâce à la raison qu'on se libère de la peur de mourir et donc qu'on apprend à mieux vivre .
Je dirais que philosopher c'est apprendre à rester vivant à travers un apprentissage continuel de la vie, mais aussi du mourir : plus on vit vieux et plus
on voit des gens être effacé de la Terre, c'est un incontournable. Et même si inconsciemment on a tendance à nier notre propre mort «la grande
faucheuse» passera tôt ou tard. Je crois que l'important c'est de se donner une excellente qualité de vie pendant qu'on existe ici bas car après cela
on aura moins de regrets pour le futur.
Si on avait jamais vécu alors on ne serait pas là pour justifier une vie qui nous est inconnu. Mais aussi on ne pourrait pas méditer sur la mort ou bien
sur un au-delà hypothétique parce qu'on exiterait pas. Comme on est vivant et comme la vie est à la fois mystère abstraction et chose pragmatique
,il en résulte qu'apprendre à mourrir comme le dit si bien Spinoza ,mais c'est aussi apprendre à apprivoiser sa propre mort à travers une foule d'activité
(accompagnement aux mourrants, lire des livre sur la mort : le livre des morts thibétains, les bouquins d'Élizabeth Kübler Ross(spécialiste de la mort,
du mourrir,et sur l'accompagnement des mourrants)
Que dit donc Montaigne dans cet opus célèbre ?
· Que la raison naturelle ne vise naturellement qu’à notre contentement.
· Que vivre, c’est bien vivre, « en la vertu même, le dernier but de notre visée, c’est la volupté. »
· Que la mort est inévitable par le seul fait que nous soyons né : « faites place aux autres, comme d’autres vous l’ont faite. »
· Qu’il est donc vain de la craindre, puisqu’elle est inévitable. « Sortez de ce monde comme vous y êtes entré. Le même passage que vous fîtes de
la mort à la vie, sans passion et sans frayeur, refaites-le de la vie à la mort. »
· Autant faire bonne figure et apprécier d’autant l’heure présente. « Que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d’elle, et encore plus
de mon jardin imparfait. »
· Nous ne savons ni le jour ni l’heure, attendons-les partout, car c’est ainsi que naît la liberté. « Qui a appris à mourir, il a désappris à servir. Le savoir
mourir nous affranchit de toute sujétion et contrainte. »
Faisons ce que devons, sans plus attendre, et ne regrettons rien : c’est ainsi qu’une vie sera bien remplie : « tel a vécu longtemps qui a vécu peu ».
« Il gît en votre volonté, non au nombre des ans, que vous ayez assez vécu. » « Où que votre vie finisse, elle y est toute. »
· Le cours naturel des ans nous accoutumera à quitter l’existence insensiblement : « le saut n’est pas si lourd du mal être au non être (…) d’un être
doux et fleurissant à un être pénible et douloureux » - de l’adolescence sensitive à la vieillesse percluse.
· « Il faut ôter le masque aussi bien des choses que des personnes », ce n’est que l’apparat horrifié et chagrin que nous mettons autour de la mort
qui nous effraie. Or la mort est de nature, traitons-la naturellement.
Que Philosopher c’est apprendre à mourir, Montaigne
Tout homme croit échapper à la mort en n’y pensant plus mais la réalité les rattrape
Détourner : divert (di : éloignement) vert : verto,ere : tourner) on le retrouve dans LES PENSEES de pascal. Détourner de la prière et de la méditation.
Ici il s’agit de détourner l’Hoe de l’idée de la mort. Il dénonce l’illusion dans laquelle vivent volontiers les Hoes solutions de facilité, affirmation de la
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