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Traumatisme des membres inférieurs

Fiche de lecture : Traumatisme des membres inférieurs. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Décembre 2021  •  Fiche de lecture  •  1 870 Mots (8 Pages)  •  661 Vues

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Traumatismes des membres inférieurs

Polytraumatisé : au moins 2 lésions dont 1 potentiellement vitale (= polycassé)

Traumatismes : ça ne regroupe pas que les choses directes

→ fermé : entraîne aucune effraction de la barrière cutanée, la peau reste intacte

→ ouvert ou pénétrant : entraîne pour conséquence une rupture de la barrière cutanée

Par énergie… mécanique, chimique, thermique électrique, irradiante

Hémorragie :

→ interne : à l’intérieur du corps, perte de sang qui ne se voit pas

→ externe : perte de sang qui se voit par une effraction cutanée, un orifice non naturel

→ extériorisée : perte de sang qui se voit, saignement qui se produit à l’intérieur du corps et qui sort par un orifice naturel, aucune effraction cutanée

Il y a des critères qui permettent de classer les malades en fonctions de leurs gravités potentielles.

Un traumatisme de membre inférieur, c’est grave ou pas ? Cela dépend de ce que l’on appelle grave.

- Engage rarement le pronostic vital à court terme

- Chez le polytraumatisé, l’orthopédiste intervient souvent en dernier

- Les lésions des os et des articulations passent souvent inaperçus en pré-hospitalier

Mais…

- Les complications potentielles sont potentiellement vitales

- Les comorbidités peuvent les rendre vitales (col du fémur passée 80 ans = 1/3 à 1/2 mortalité dans l’année)

- Ne pas oublier le pronostic fonctionnel

- Grand nombre de fractures = grande cinétique, donc potentiellement autres lésions (vitales)

- Ça fait mal tout de suite !

Ne pas négliger la gravité potentielle d’un traumatisme de membre. Se concentrer sur une plaie abdominale c’est bien, regarder plus loin c’est mieux.

Os, articulations, ligaments (stabiliser les articulations), muscles + tendons et aponévrose, artères, veines, nerfs, graisses, peau.

Isolément, les lésions ostéo-articulaires n’ont souvent qu’un pronostic fonctionnel… mais les rapports aux structures adjacentes peuvent en faire un pronostic vital.

Ne pas oublier qu’un os n’est jamais seul

Examiner l’appareil ostéo-articulaire ne peut se faire sans rechercher des complications vasculo-nerveuses, cutanées !

La dangerosité initiale vient rarement de l’os en lui-même, mais surtout de ce qu’il y a autour …

Risque d’embrochage de vaisseaux : les gros vaisseaux sont proximaux ! Plus la fracture va concerner un os qui est proche de la racine du membre, plus le risque va être important d’hémorragie.

Parmi les rares urgences orthopédiques, il y a la fracture du fémur/bassin.

Plus une fracture est proximale, plus elle est dangereuse.

Une fracture de fémur parmi d’autres lésions suffit à dire que le patient est polytraumatisé.

Un membre inférieur c’est d’abord des OS et des ARTICULATIONS.

Ne pas oublier qu’un os, c’est plein de sang. Un os est composé de cellules qui se renouvellent vite donc bien irrigués. Ce n’est pas pour rien qu’on y place de cathéters.

Conséquence 1 : ça saigne lorsque qu’il y a fracture = plus l’os est gros, plus il a du sang.

Conséquence 2 : si l’apport sanguin est insuffisant → nécrose (mort cellulaire)

Lésions potentielles =

- directes : fractures, luxations, entorses (articulations)

- indirectes : ischémie (insuffisance d’apport sanguin), infections

Types de fracture : transversale ; longitudinale ; déplacée ou non déplacée ; spiroïde (-ïde : forme de …)  ; en bois vert ; comminutive

+ fractures articulaires : qui passent par les surfaces articulaires

Toutes ces fractures peuvent toutes êtres ouvertes/fermées = avec ou sans effraction cutanée

Plus la fracture est gravement ouverte, plus on prend des risques → lésions de vaisseaux, infections. Plus l’effraction cutanée est grande, plus c’est compliqué à réparer et plus le risque infectieux est grand.

Ne pas oublier l’antibiothérapie pour une fracture ouverte

Luxation : perte des rapports articulaires → les surfaces qui doivent être en contact entre les deux os ne sont plus en contact. La luxation peut être associée à une fracture. Ne pas confondre avec une fracture déplacée (non articulaire). Faire très attention aux vaisseaux adjacents.

Entorses : concerne l’appareil ligamentaire (ligaments, tendons), tous les cordages qui stabilisent les articulations. Les ligaments sont des tissus rigides. Une entorse est une lésion ligamentaire.

Entorse bénigne : ligament étiré

Entorse moyenne : ligament partiellement déchiré

Entorse grave : ligament complètement rompu → luxation

Comment on explore les os ? L’examen roi pour explorer les os est la radiographie (rayons X). On ne voit pas les ligaments, pas ou très peu les cartilages (entorses cheville). Une radiographie se prescrit toujours sur au moins deux incidences. De face et de profil, certaines fractures ne se voient que sur l’un des deux clichés. Parfois (fractures complexes ou hémorragiques) recours au scanner (radio en 3D).

Un membre inférieur c’est ensuite des artères (en provenance du cœur, sang oxygéné → rouge) et des veines (bleue). Des autoroutes bien connues… iliaque, fémorale, poplitée, tibiale, pédieuse mais heureusement un réseau de suppléance.

Tous les pouls doivent être palpés, même les intermédiaires. Permet

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