Analyse de pratique en EHPAD
Étude de cas : Analyse de pratique en EHPAD. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lelezard • 4 Décembre 2016 • Étude de cas • 2 799 Mots (12 Pages) • 2 124 Vues
NIEMEZCKI Justine (Groupe B1) Référente : Madame Richet
Analyse de pratique
Stage n°3
Phase descriptive :
J'effectue mon stage de 5 semaines dans un EHPAD (Établissement Hospitalier pour Personnes Âgées Dépendantes). Le soin explicité est un examen biologique, plus particulièrement un prélèvement veineux. Le prélèvement veineux vise à recueillir un échantillon de sang d'une veine superficielle dans un ou plusieurs tubes en vue d’être examiné en laboratoire. C'est un soin permettant de faire des analyses sur le sang du patient afin de savoirs si la patiente a des déséquilibres, pour établir un diagnostic. Mes objectifs lors de ce soin étaient de réaliser une prise de sang dans les bonnes règles d'asepsie ainsi que de produire à ma patiente le moins de douleur possible
L'EHPAD peut accueillir environ 90 résidents, dont 2 chambres doubles. L'EHPAD est réparti sur 3 étages, le troisième étage regroupe les personnes ayant des troubles cognitifs importants. Le matin vers 7 heures, les IDE réalisent les prises de sang à faire lorsque les patients sont à jeun. Le laboratoire vient chercher les prises de sang vers 8 heures du matin afin d'avoir les résultats le soir même. Le prélèvement veineux explicité dans ce soin se fait dans les environs de 7h30. Nous entrons donc dans la chambre de Madame L. Madame L est une femme âgée de 90 ans, elle entre en EHPAD en 2010 pour accompagner son mari. C'est à la mort de celui-ci que la résidente a déclaré la pathologie d'Alzheimer ainsi qu'une anxiété constante. Grâce à la grille AGGIR sur 6 niveaux qui exprime l'autonomie de la personne, il a été déterminé que Madame L est en GIR 2. Le médecin de Madame L était passé quelques jours auparavant et avait prescrit une ordonnance afin de réaliser une prise de sang pour cause d'une insuffisance rénale.
En entrant dans la chambre je préviens donc la résidente que je vais lui faire une prise de sang et je lui demande si le fait que je sois stagiaire lui pose un problème ou non. Quoique Madame L ai t des troubles cognitifs, elle m'autorise à faire ce prélèvement. Le fait d'avoir réveillé la résidente si tôt lui avait déclenché une angoisse, on essaie de canaliser l'énergie de la résidente afin de la calmer avant toutes choses. Une fois que son anxiété était moindre, et après avoir vu l'IDE faire ce soin auparavant sur un autre résident je me mis en condition afin de faire le prélèvement. C'était ma première prise de sang, sous le regard de l'infirmière je mis donc le garrot afin de repérer la veine dans laquelle j'allais piquer. Après avoir repéré la veine, je préparai donc mon matériel en essayant de me presser car la résidente commencée à s'agiter. Je pris donc du gel hydroalcoolique (SHA), 2 compresses, mon aiguille épicrânienne, mon corps de pompe, les tubes, un collant à mettre à la fin de la prise de sang, puis une paire de gants. Je vérifie d'avoir la DASRI à côté afin de jeter directement mon aiguille après le prélèvement. Pendant ce temps, l'IDE parle avec la résidente afin que celle-ci reste le plus calme possible. A ce moment, l'infirmière m'interrompt, puis m'explique que je devrais attendre un certain moment car j'avais oublié de desserrer le garrot le temps de préparer mon matériel, et que les résultats seraient faussés si je faisais la prise de sang tout de suite. Je desserre donc le garrot et j'attends environ 10 minutes afin que le sang circule bien dans le bras de la résidente. Durant ce moment j'ai regardé avec l'infirmière les prélèvements qui devaient être effectués, il y avait donc un ionogramme à faire. L'IDE, m'a exprimé que pour les analyses sur le potassium il était préférable que le garrot soit posé très peu de temps avant de faire le prélèvement et qu'il était de même idéal de le faire sans garrot.
A ce moment le téléphone sonna et on apprit que le laboratoire était déjà présent afin de récupérer les prélèvements, il était donc pressant de réaliser celui-ci . Avec le stress de savoir que le laboratoire était là je remis donc le garrot à la résidente puis je désinfecte l'endroit où j'allais faire le prélèvement. Je mets mes gants, puis à l'instant de piquer, avec le stress je ne retrouvais plus la veine dans laquelle je voulais piquer. Mon premier réflexe a donc été de retoucher la peau pour bien ressentir ma veine. Après avoir fait ceci je me suis rendu compte de mon erreur d'asepsie, l'infirmière me prépara donc une nouvelle compresse pour désinfecter le point de ponction. Plus confiante de savoir dans qu'elle veine j'allais piquer je décapuchonnai mon aiguille tenue la peau de ma résidente. L'anxiété de la résidente commençait à s'accentuer, l'infirmière me dis donc qu'il fallait que je me dépêche car il n'aurait plus été possible de réaliser le prélèvement après. Je prévins donc Madame L que j'allais piquer, puis j’enfonçai mon aiguille. Lorsque j'étais dans la veine j’essayais d'attraper les tubes afin de les remplir mais avec le peu de dextérité je les aie fait tomber. L'IDE pris donc de nouveaux tubes et m'aida à les enfiler afin que le prélèvement soit terminé. Une fois le tube rempli, je desserrai le garrot mis une compresse afin de retirer l'aiguille du bras de la patiente, appuyai fortement pour ne pas avoir d’hématome jeta mon aiguille dans la DASRI mit un collant avec une compresse sur le bras de ma résidente. Puis tout en vérifiant auprès d'elle son identité j’étiquetai les tubes puis remplis la fiche. Une fois tout ranger, on descendit donner les prélèvements sanguins au laboratoire.
Phase explicative :
La prise de sang est un acte à faire en application d'une prescription médicale selon l'article R 43 121-7 du Code de la santé publique. Le prélèvement veineux nous a été appris lors de travaux pratiques de l'UE 4.4 de la compétence 4, mais aussi lors des cours de cette compétence. Ces cours m'ont permis de savoir le matériel dont j'avais besoin pour cette prise de sang ainsi que de savoirs comment repérer les veines puis le déroulement d'une prise de sang. Grâce à l’entraînement eut à l'ifsi, et dans mon stage antérieur j'ai su comment piquer afin de faire pénétrer l'aiguille dans la veine de ma résidente.
Nous avons aussi vu les précautions standard de la compétence 3 et ue 2.10, effectivement, lors des prélèvements sanguins il est important de mettre des gants spéciaux pour cette situation. Les gants sont une protection si le patient a une pathologie sanguine mais aussi si on se pique avec l'aiguille de ponction. Mais aussi avec l'hygiène des mains qui est très importante lors de ce soin, avant d'enfiler les gants.
Afin de comprendre pourquoi ma patiente était perturbée lors de ce soin, j'ai effectué des recherches sur la pathologie d'Alzheimer. La maladie d'Alzheimer est une maladie neurodégénérative incurable du tissu cérébrale qui se développe en 4 stades : un stade pré-démentiel, un stade léger, un stade modéré puis après un stade avancé. La maladie d'Alzheimer peut être diagnostiquée grâce à des tests neuropsychologique, et d'une atrophie corticale. Cette maladie fait perdre la mémoire à la patiente, principalement la mémoire à court terme, elle peut déclencher chez les sujets atteints de cette pathologie une agressivité.
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