Synthèse sur la rumeur

SYNTHESE : LA RUMEUR

Les documents proposer traite le sujet de la rumeur.

Le document 2 : « Rumeur prévenir plutôt que guérir » de Maîtrise et information administrative, n°154, octobre 1982 et le document 3 : Jean-Noël KAPEFERER, Rumeurs, le plus vieux média du monde, Editions du seuil, 1987 décrivent et définissent le phénomène de la rumeur ainsi que les causes de son développement.

1. Le phénomène de la rumeur

La rumeur est un phénomène collectif qui se développe par l’intermédiaire du « bouche à oreille », elles sont plus nombreuses et extravagante que les informations objectives et officielles. C’est également un phénomène social qui malgré son importance reste rarement étudié.

En effet, la rumeur se propage selon des « canaux informels », son développement est dû à l’absence totale d’information officielle après un événement-choc. Elle conteste la réalité officielle en proposant d’autres réalités. La rumeur elle est un « média complémentaire » qui est différent de la communication des médias qui utilisent des « informations descendantes », c’est pour cette raison que le public continue à tirer une partie de son information à partir de « bouche à oreille ».

        Elle se développe généralement très vite, c’est une information parallèle qui est donc difficile à cerner, c’est un événement mystérieux presque magique qui n’est pas contrôlé, aucun consensus n’existe pour délimiter avec précision ou commence et où finit le phénomène. Les informations officielles ont du mal à endiguer la rumeur. L’apparition des « mass medias » ne l’a pas fait disparaître, elle est devenue incontrôlable.

1. Les causes et le développement de la rumeur

La rumeur se propage selon des lois de simplification, amplification, et de l’orientation émotionnelle. D’après Jean-Noël KAPEFERER supprimé entièrement la rumeur voudrait dire interdire la parole aux personnes, et les médias deviendraient la seule source d’information autorisée, il n’existerait plus que des informations officielles.

L’extrait de la revue n°154 affirme que la rumeur est un phénomène lié à l’émotion et se développe selon trois directions principales : la colère-agressivité (73%), la panique-l ‘anxiété (25%) et la joie-espérance (2%) et se développe quand un état d’inquiétude touche l’ensemble d’un groupe.

Un phénomène révélateur jugé souvent négativement, alors que la rumeur n’est pas nécessairement fausse, fantaisie, ou irrationnelle. Elle est souvent inexpliqué et très difficiles à contrôlé une fois lancer, mais elle n’est pas une pathologie. Par son manque de « fiabilité » : il n’est de bonne communication que si elle est contrôler pour certains, pour d’autres elle révèle une « réalité cachée » : il n’est de bonne communication que si elle est libre, la rumeur mérite d’être « préservée »

Pour conclure, la rumeur est toujours une information non-officielle, qui se propage rapidement par l’intermédiaire du « bouche à oreille », elle peut avoir des conséquences grave et engendrée des conflits, elle reste difficile à contrôler et à cerner. Mais l’interdire serrait enlever le droit à la parole des citoyens, c’est pour cela qu’elle doit être conservé.

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