Situation D'hygiène Pansement
Documents Gratuits : Situation D'hygiène Pansement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sanaab • 26 Mai 2012 • 4 684 Mots (19 Pages) • 5 507 Vues
INTRODUCTION
Dans le cadre de ma formation d’infirmière, j’ai été amenée à effectuer un stage professionnel en milieu médicalisé. Ce stage m’a permis de mettre en pratique les concepts de base qui m’ont été enseignés lors de mes premières semaines de cours à l’IFSI .Ces concepts, dont l’hygiène, feront de moi, si je les fais miens, si je les respecte et les mets en application, une professionnelle responsable.
Le mot hygiène dérive du nom de la déesse grecque Hygie, qui était la déesse de la santé et de la propreté, fille d’Asclépios, le dieu de la médecine. En opposition à sa sœur Panacée, déesse guérisseuse, Hygie est le symbole même de la prévention.
Conceptualiser l’hygiène, c’est ainsi conceptualiser un ensemble de mesures destinées à prévenir les contaminations et l’apparition de maladies infectieuses.
Dans ce devoir sur l’hygiène, je vais, à partir d’une situation de soin du pansement à laquelle j’ai participé, expliquer ce qui pourrait se passer si les mesures d’hygiène n’étaient pas appliquées. C’est à dire qu’à partir de ce soin, je parlerai du risque infectieux et des germes qui en sont responsables. Puis je traiterai des infections nosocomiales, des précautions « standard »et des protocoles instaurés afin de lutter contre les risques d’infection . Enfin, je développerai quelques actions qui peuvent être mises en place par l’infirmier ou l’infirmière, en lien avec son rôle propre d’ « hygiéniste ».
1 SITUATION DE SOIN ET D’HYGIENE
1.1 Situation :
J’ai fait mon premier stage de formation au métier d’infirmière dans un établissement Soins de Suite et de réadaptation situé à Cagnes sur mer.
Cet établissement accueille des patients de tous âges, qui ont subi des actes de chirurgie orthopédique ou traumatologique. Ce sont des patients qui vont être suivis dans cette structure post opératoire principalement sur le plan de la rééducation , but de leur prise en charge, mais bien évidemment aussi sur le plan médical dans le cadre d une prise en charge globale. En effet, il va y avoir, durant leur hospitalisation, tout à la fois une surveillance de leurs pathologies récurrentes mais surtout une surveillance attentive et permanente de la cicatrisation des voies d’abord chirurgical de la part du personnel infirmier.
Les infirmières refont au moins 2 ou 3 fois par semaine les pansements de chacune des personnes hospitalisées en fonction des besoins et afin d’en suivre l’évolution. Pour ce faire, elles reçoivent les patients dans une salle de pansements, dans laquelle on trouve à disposition tout le matériel nécessaire à ce soin. Le respect des protocoles, des règles d’asepsie et d’hygiène est essentiel dans cette pratique. Nous allons voir pourquoi plus loin.
Voici la description d’une situation de soin : il est 11h30 et l’infirmière de jour et moi accueillons la dernière patiente de la matinée pour le changement de son pansement. Avant de la faire rentrer dans la salle de pansement, je nettoie et désinfecte le chariot à pansement. Cette patiente, âgée de 23 ans, diabétique, a une plaie du dos suite à une chirurgie du rachis au niveau lombaire. Elle est reçue en dernier car sa plaie « coule » par endroit depuis quelques jours. Les infirmières du service sont particulièrement attentives à l’évolution de cette plaie car elle est productive et parce que la patiente est diabétique donc plus sujette aux infections. Son diabète diminue en effet ses capacités d’immunité ainsi que ses capacités à une bonne cicatrisation. Ce pansement est donc pour sa part changé tous les jours par les infirmières.
La patiente est installée sur un lit d’examen sur lequel a été posé un drap d’examen à usage unique. Pendant ce temps l’infirmière se lave les mains selon les règles. Puis elle enlève le pansement du patient, le jette dans le sac prévu à cet effet. Elle prend un set de pansement jetable et stérile, dans lequel on trouve des boules de coton, des compresses, un champ et deux pinces, l’une bleue l’autre verte. Chacune de ces deux pinces jouera un rôle bien précis sachant que l’une servira toujours pour aller au patient et l’autre restera dans le champ stérile. Une fois le matériel installé de façon aseptique, l’infirmière commence son soin en respectant la chaîne antiseptique :
Détersion , rinçage, séchage, antisepsie.
Puis elle couvre de compresses stériles.
Puis elle ferme le pansement avec du Mefix .
La patiente sort de la salle.
L’infirmière jette le matériel souillé à usage unique dans les sacs prévus à cet effet, ferme les flacons. Elle se frictionne les mains avec SHA , nettoie le charriot de pansement et enfin se lave les mains avant de sortir en emportant le sac de déchets du pansement.
1.2 Problématique et questionnement
En sortant de cette séance de soin, je me suis demandée en quoi le non respect des règles d’hygiène et d’asepsie lors du soin du pansement pouvait entraîner un risque infectieux.
Cette problématique m’a amenée à me poser de nombreuses questions sur l’hygiène en rapport avec ce soin en particulier :
- Quels sont les risques si les règles d’hygiène n’étaient pas respectées lors de cet acte ?
- Quels sont les germes responsables d’une infection de la plaie ? Comment se transmettent-ils ? Y a-t-il des procédures d’isolement concernant un patient infecté ?
- Dans le cas de cette patiente, son diabète l’expose t-il d’avantage à un risque infectieux ?
- Existe-t-il des règles précises d’hygiène qui permettent d’éviter les infections nosocomiales ? Et qu’est-ce véritablement qu’une infection nosocomiale ?
- Existe-t-il des règles d’hygiène liées aux techniques de pansements qui limiteront au maximum le risque infectieux ? Existe-t-il des techniques de pansement qui sont plus aseptiques que d’autres ?
2 LA PEAU, LA PLAIE ET LE PANSEMENT
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